Revolte : quel est le concept et comment ça marche ?

Si l’électrification des véhicules bouleverse l’industrie automobile, ses technologies, ses modèles économiques, ses marques… elle remet aussi en cause le modèle de l’après-vente. Les enseignes de réparation traditionnelles cherchent à s’adapter à cette nouvelle dimension et avancent déjà certains services autour de l’électromobilité.

C’est notamment le cas de l’enseigne Revolte, fondée en 2020 par Alexis Marcadet et Jérémie Noirot. Ce premier atelier garage de 1 300 m² a été implanté à Carquefou, au nord de Nantes. Ce garage est 100% dédié aux voitures électriques, avec un objectif : faire durer les voitures 100 ans. La promesse ? Offrir une réparation la moins coûteuse possible, des composants électriques, en passant par le moteur, le chargeur, la batterie ou encore l’électronique…

Formé et équipé en conséquence, le garage n’hésite pas à ouvrir les batteries. Ces dernières sont en effet à l’origine de 30% des dysfonctionnements, précise Alexis Marcadet. Le coût de la réparation doit être le plus bas possible. Il peut être divisé par 10, avec un devis moyen autour des 2 000 euros, ajoute Alexis. L’utilisation de composants reconditionnés ou d’occasion est aussi au programme de Revolte. De quoi faire baisser la facture et éviter que les voitures ne partent prématurément à la casse.

Revolte s’adresse aux premiers possesseurs de véhicules électriques. Ceux qui ne sont plus couverts aujourd’hui par la garantie constructeur. Et surtout, ceux qu’aucun garage traditionnel ne sait réparer de manière compétitive.