REPORTAGES

|Les jeunes et moins jeunes seront nombreux à vouloir observer le phénomène naturel assez rare, mais il faut savoir le faire sans endommager ses yeux.La docteure Alexis Keeling est bien enthousiaste à l'idée de voir l'éclipse solaire totale le 8 avril en après-midi, mais en tant qu'optométriste, elle sait que de regarder le soleil peut, de façon encore plus prononcée chez les enfants, encourir des pertes de vision irréparables. C'est pourquoi elle désirait se prononcer sur le sujet et tenter d'éduquer la population afin que le temps en famille passé le jour de l'éclipse soit mémorable, mais seulement pour les bonnes raisons.Pour ceux qui sont intéressés, une diffusion en direct sera disponible le jour même sur YouTube, où une caméra a été mise à bord d'un ballon-sonde (comme ceux qu'on utilise pour les prévisions météorologiques). Vous pourrez le visionner en suivant ce lien.

Un des efforts récents de l'Unité de police communautaire dans le grand Moncton est la présence de policiers dans les écoles pour des présentations et des discussions avec la communauté scolaire. Depuis quelques années, l'Unité de prévention communautaire du Détachement de Codiac de la GRC, qui est au service des communautés de Moncton, de Riverview et de Dieppe, mise sur une approche sur le terrain, plus préventive et éducative que réactive et punitive. Le gendarme Jonathan Brochu, qui est venu nous parler en studio, nous confiait que cette approche porte fruit dans plusieurs sens selon lui. Les élèves à qui l'Unité parle ont une meilleure connaissance de leurs options s'ils font face à un crime, par exemple, et comprennent mieux les conséquences de leurs actions au quotidien, et le tout dans un espace éducatif. L'objectif premier de l'Unité, selon le gendarme, est d'éduquer et de promouvoir un climat de collaboration entre la GRC et la communauté, un accomplissement dont il est très fier de nous parler.

L'Acadie nouvelle rapportait les biendires des deux enseignantes de l'École Notre-Dame d'Edmundston qui ont choisi d'être toutes deux titulaires d'une classe de 41 élèves depuis le mois de Septembre. Selon Sylvie Landry et Emmanuelle Guay, les deux enseignantes en question, la classe de 1ʳᵉ année y trouve son compte aussi, avec le support de deux éducatrices. Elles se divisent la tâche, mais pas en même temps; un groupe peut être réuni pour apprendre et l'autre pour mettre en pratique leurs apprentissages, par exemple. Elles disaient aussi au journal qu'il est rassurant de prendre des décisions à deux pour le bien-être de tous les élèves. C'était aussi ce que nous disait Mathieu Lang, professeur en éducation à l'Université de Moncton, à ce sujet. Il est enthousiaste à l'idée que de tels essais ont lieu dans la province, qui dans le fond ne peuvent qu'aider à la réussite des élèves à long terme. Voici notre entretien avec M. Lang.

Lorsque le gouvernement du Nouveau-Brunswick a remplacé les conseils d'administration des deux régies de la santé par deux fiduciaires, ça n'avait pas manqué de faire les manchettes.On a rapidement perçu ce changement comme inquiétant au niveau de la population, surtout pour le réseau Vitalité où on craignait pour les communautés francophones minoritaires. On remplaçait alors une structure à moitié élue et à moitié nommée pour leur expertise, vers un seul "fiduciaire" nommé par le ministère de la Santé. Selon Stéphanie Collin, professeure à l'École des hautes études publiques de l'Université de Moncton, l'équilibre est bien difficile à atteindre pour la représentation de la population et une gestion bien dirigée et informée des réseaux de santé. Voici notre entretien avec Mme. Collin.

La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, ne se gène pas de nous exprimer son mécontentement envers la façon dont les choses se passent à Fredericton. Elle mentionne d'emblée qu'elle ne sait jamais dans quelle direction le gouvernement se dirige. Elle répond aussi à nos questions au sujet de la crise du logement, du manque de soutien en santé mentale et de la gestion du personnel infirmier dans la province.Avec l’élection provinciale qui se profile au Nouveau-Brunswick, nous prenons le temps de parler avec des représentants des partis politiques néo-brunswickois. Nous avons tenté de rejoindre les autres partis de la province pour entretien, mais jusqu'à maintenant seulement le chef des Verts est venu en studio.

C’est à la fin février que le gouvernement Trudeau déposait son projet de loi tant attendu sur les préjudices en ligne. On vise entre autres à protéger la population, surtout les enfants, face aux divers dangers en ligne. Les plateformes telles que Facebook, TikTok et autres, devront retirer l’accès à certains contenus et démontrer leur aptitude à assurer la sécurité du public. Une commission à la sécurité numérique sera aussi mise en place, rapportait Radio-Canada. On prévoit aussi ajouter au Code criminel des infractions liées à des crimes haineux et à l’appel au génocide, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement. Est-ce que ceci est un pas dans la bonne direction pour contrer la radicalisation et la haine sur le web? Nous en discutons avec Martin Geoffroy, sociologue et fondateur du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation.

David Coon, chef du Parti vert, fera de la santé sa grande priorité en vue des élections provinciales prévues pour le mois d’octobre 2024. M. Coon effectue d’ailleurs une tournée de la province pour rencontrer les différents acteurs et employés des services de santé. Il espère trouver avec eux des solutions aux problèmes qui affectent les services et les citoyens, au Nouveau-Brunswick. Avec l’élection provinciale qui approche au Nouveau-Brunswick, nous prenons le temps de parler avec des représentants des partis politiques néo-brunswickois. Nous allons sous peu aussi rencontrer la cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick.

Une importante fuite de données chez le séquenceur génétique 23andMe en avait inquiété plus d’un, l’an dernier, alors que l’identité de près de sept-millions de ses utilisateurs eût été compromise par des pirates informatiques.La fuite, qui s’est produite en 2023, n’aurait cependant touché que les informations d’identification des utilisateurs et leur généalogie, précise le journal The Guardian.Les utilisateurs doivent-ils tout de même s’en inquiéter ? Nous faisons le point avec Anne-Marie Dion-Côté, professeure de biologie à l’Université de Moncton.