Petit Poisson deviendra Podcast

Le Yéti ? Ça n'existe pas voyons ! Du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'en 2005, année de découverte à plus de 1500 km au sud de l'île de Pâques de Kiwa hirsuta, un imposant "faux crabe" longiligne, blanc, et surtout...poilu. Bien que loin d'être abominable et encore moins des neiges, Kiwa hirsuta (littéralement : "hirsute divinité maorie de l'océan") possède donc à l'instar du Yéti une "fourrure" abondante, en particulier au niveau de la première paire de pattes (celle qui porte les pinces). Cet accoutrement est en réalité un ensemble de soies lui permettant d'accumuler des bactéries afin de s'en délecter ou de les utiliser comme détoxifiants des alentours. En effet, en plus de l'aspect touffu, Kiwa hirsuta partage avec le monstre himalayen un goût pour les milieux extrêmes : il vit à plusieurs centaines de mètres de profondeur, dans le noir complet, au niveau des cheminées hydrothermales, des édifices sous-marins bouillonnants émetteurs entre autres de gaz toxiques. Beaucoup de femelles succombent d'ailleurs à cause de cet environnement dangereux : quand elles pondent, elles s'élèvent légèrement par rapport au plancher océanique afin de disperser leurs larves, ce qui peut les entraîner dans le tourbillon brûlant des cheminées qui les pulvérisent. La dangerosité de leur milieu fait que les Crabes yéti sont benthiques et très généralement inféodés à leur lieu de naissance. Ceci entraîne un isolement génétique considérable des populations, ce qui augmente la spéciation (la transformation en espèces différentes). Parmi les espèces découvertes depuis 2005, la palme du nom le plus insolite revient à Kiwa puravida, nommée en l'honneur de son pays d'origine, le Costa Rica (pura vida = "vie pure" en espagnol, locution quotidienne notamment utilisée pour saluer). Un comble pour un animal prisonnier d'un habitat aussi hostile ! _______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après avoir présenté une florilège de vrais crabes, attaquons-nous au plus gros et plus lourd arthropode du monde : le Crabe des cocotiers, alias Birgus latro. Cet étrange golgoth peut vivre 30 ans, et pèse jusqu’à 4 kilos, pour une envergure pouvant dépasser le mètre. Il soulève en outre 28 kilos à l’épaulé-jeté et peut casser des noix de coco avec ses pinces! d'où son nom. Jusque-là tout va bien. De fait, il est mal nommé: ce n’est pas un crabe, ce géant appartient plutôt à la famille du bernard-l’hermite. L’espèce la plus courante de ce groupe est le pagure commun, Pagurus bernhardus. Son nom vient du grec pagouros, « queue enfoncée, ajustée [dans une coquille]». Comme vous le savez, ce crustacé rigolo protège son abdomen mou dans une coquille. Et au fur et à mesure qu'il grandit, il doit changer de maison. Parfois, des déménagements en série se produisent: des « chaînes de vacances » se forment, où ces crustacés s’échangent leurs « maisons » à la queue leu leu.Et c'est dans ce besoin de protéger son abdomen mou qu'on trouve une preuve de la parenté entre les bernards l'hermitte et les crabes de cocotiers. Leurs juvéniles protègent eux aussi leur petit bidon tout mou, parfois avec des morceaux de noix de coco.Mais au fil du temps, cette partie molle finit par durcir et se recroqueviller sous leur corps, comme leurs cousins du groupe « d’en face », les crabes « vrais », alias Brachyoures, les « queues courtes », comme les tourteaux ou ceux que nous voyons buller ou avancer en travers sur les rochers.Les membres de la famille de ce géant terrestre, comme les pagures, les galathées, les crabes royaux et les crabes porcelaine, sont quant à eux regroupés sous la bannière des Anomoures, les « queues… différentes, anormales ».Le nom scientifique du crabe des cocotiers est somptueux: dans Birgus latro, latro signifie « voleur ». Notre coco des îles est en effet un chapardeur: il vole parfois la vaisselle sale dans les cuisines humaines pour s’en pourlécher les babines articulées.Un de ses noms allemands est d’ailleurs Palmendieb, le « voleur des palmiers ». Nos compatriotes polynésiens le savent, ils n'ont pas intérêt à trop procrastiner sur leur vaisselle!_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview et texte : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au panthéon des animaux au nom rigolo, on retrouve nos amis les Crabe petit-pois, décorateur, éponge...mais aussi le Crabe tour Eiffel ! Mais quel rapport y a-t-il entre l'édifice parisien et un crustacé tropical ? Tout comme Pinnotheres pisum, nommé ainsi en raison de sa taille et ses rondeurs évoquant un petit-pois, c'est une question de forme. Avec ses immenses pattes longilignes et son rostre en chapeau pointu, le Crabe tour Eiffel ressemble...à la tour Eiffel. Mais sa morphologie est loin d'être le seul élément extraordinaire de son corps ! Comme son nom scientifique l'indique (Stenorhynchus seticornis, en grec le "bec étroit garni de piquants"), sa carapace est sertie d'épines défensives et "camoufleuses" : elles permettent au crabe d'accumuler des micro-organismes qui le font passer pour une roche ! Enfin, son rostre donne le coup de grâce à des proies faibles ou agonisantes. Comment ? Par empalement ! On aurait carrément pu l'appeler Vlad Dracula...Un autre genre de crabe possède un corps similaire : les parthénopes. Leur nom est celui d'une des sirènes les plus connues de la mythologie grecque (Parthénope donc), dont le fait d'armes principal est d'avoir tenté (en vain) de séduire l'équipage d'Ulysse avec sa voix enchanteresse. D'ailleurs Parthénope signifie "celle à la voix de jeune fille". Mais quel lien la zoologie a-t-elle pu établir entre cette bavarde créature mi-femme mi-oiseau et un arthropode muet hérissé de piquants ? Une explication pourrait venir de l'autre signification de Parthénope : "qui a l'apparence d'une jeune fille". La taille fine mais tout en courbes des parthénopes aurait alors pu évoquer une figure féminine à leur baptiseur. De lointains cousins du Crabe pom-pom girl ? _______📖D'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et dans En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024)._______📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Saviez-vous que le mot "personne" avait une étymologie des plus curieuses ? En grec, persona signifie "le masque de théâtre, le rôle", et a également donné "personnage". Mieux vaut paraître qu'être, n'en déplaise à Lewis Carroll ?Plusieurs espèces du monde vivant répondrait sans hésiter un grand "oui" à cette question. Parmi eux, Dromia personata (tiens tiens...), une espèce de "crabes-éponge". Comme ce dernier nom l'indique, ce crustacé de 10 cm et originaire des côtes européennes se recouvre d'éponges pour se camoufler, en les découpant avec une précision chirurgicale. Et tout comme le Crabe-décorateur, il accroche ces animaux mous à son corps grâce à des soies adhérentes. L'illusion est à la fois visuelle et olfactive : les "essences" d'éponges savamment choisies par le crabe masquent ses formes comme son odeur !Les spongiaires sélectionnés bénéficient également de ce drôle de mariage. Les crabes servent en effet de taxi (Dromia personata = "celui qui transporte son masque") à ces êtres fixés, qui peuvent ainsi mieux se nourrir et répandre leurs gamètes dans l'océan. Eh oui, même mises en pièces, les éponges restent bel et bien vivantes ! Moralité : il ne faut pas toujours se fier aux apparences...(crédit photo : Fred Davenham, avec un autre crabe-éponge, Austrodromidia octodentata)_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Saviez-vous que le mot "personne" avait une étymologie des plus curieuses ? En grec, persona signifie "le masque de théâtre, le rôle", et a également donné "personnage". Mieux vaut paraître qu'être, n'en déplaise à Lewis Carroll ?Plusieurs espèces du monde vivant répondrait sans hésiter un grand "oui" à cette question. Parmi eux, Dromia personata (tiens tiens...), une espèce de "crabes-éponge". Comme ce dernier nom l'indique, ce crustacé de 10 cm et originaire des côtes européennes se recouvre d'éponges pour se camoufler, en les découpant avec une précision chirurgicale. Et tout comme le Crabe-décorateur, il accroche ces animaux mous à son corps grâce à des soies adhérentes. L'illusion est à la fois visuelle et olfactive : les "essences" d'éponges savamment choisies par le crabe masquent ses formes comme son odeur !Les spongiaires sélectionnés bénéficient également de ce drôle de mariage. Les crabes servent en effet de taxi (Dromia personata = "celui qui transporte son masque") à ces êtres fixés, qui peuvent ainsi mieux se nourrir et répandre leurs gamètes dans l'océan. Eh oui, même mises en pièces, les éponges restent bel et bien vivantes ! Moralité : il ne faut pas toujours se fier aux apparences...(crédit photo : Fred Davenham, avec un autre crabe-éponge, Austrodromidia octodentata)_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après le Crabe petit-pois et le Crabe-boxeur, voici un autre petit Brachyoure rigolo : Camposcia retusa, ou Crabe "décorateur". Son charmant petit nom fait référence à un comportement très spécial. Tout comme le Crabe-boxeur qui se créé des gants en anémone de mer, c'est un as de la découpe. Mais il est quant à lui spécialisé en coraux et éponges, qu'il installe sur sa carapace afin de se camoufler. Ce makeover est facilité par un corps recouvert de poils en "scratch", ce qui lui a donné en anglais le surnom de Velcro crab. Un autre surnom dans cette langue, Harlequin crab, fait référence au célèbre personnage de la commedia dell'arte vêtu de losanges colorés, Arlequin. Il est vrai qu'avec ses patchworks extravagants, il pourrait défiler sans problème sur le tapis rouge du Met Gala !Une autre espèce, originaire de l'Indo-Pacifique comme lui et presque homonyme, est aussi un styliste de talent : le Crabe-araignée décorateur. Il appartient à la famille des Majidae, ce qui en fait un proche cousin des araignées de mer. Et en parlant d'araignées, il est à ne surtout pas confondre avec les araignées-crabes, elles aussi connues pour leur expertise en mimétisme : ces choupies sont capables d'adapter la couleur de leur corps aux fleurs dans lesquelles elles cueillent des insectes pollinisateurs...(Et pour en savoir plus sur ces araignées, aussi appelées "thomises", vous pouvez écouter le dernier épisode la série de BSG avec "Madame Araignée", Christine Rollard.)_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après le Crabe petit-pois et le Crabe-boxeur, voici un autre petit Brachyoure rigolo : Camposcia retusa, ou Crabe décorateur. Tout comme le Crabe-boxeur qui se créé des "gants" en anémone de mer, c'est un as de la découpe... et du bouturage. Mais ce styliste s'est plutôt spécialisé en coraux et éponges, qu'il installe sur sa carapace, afin de se camoufler. Ce relooking est facilité par un corps recouvert de poils en "scratch", ce qui lui a donné en anglais le surnom de Velcro crab.Un autre surnom, Harlequin crab, fait référence au célèbre personnage de la commedia dell'arte vêtu de losanges colorés, Arlequin. Il est vrai qu'avec ses patchworks extravagants, il pourrait défiler sans problème sur le tapis rouge du Met Gala !Une autre espèce, originaire de l'Indo-Pacifique comme lui et presque homonyme, est aussi un styliste de talent : le Crabe-araignée décorateur. Il appartient à la famille des Majidés, ce qui en fait un proche cousin des araignées de mer. À propos d'araignées, il ne faut surtout pas le confondre avec les araignées-crabes, elles aussi connues pour leur expertise en mimétisme : ces choupies sont capables d'adapter la couleur de leur corps aux fleurs dans lesquelles elles "cueillent" des insectes pollinisateurs...(Et pour en savoir plus sur ces araignées, les "thomises", vous pouvez écouter le dernier épisode de la série de BSG dédiée aux araignées, avec Christine Rollard.)_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après le Crabe petit-pois et le Crabe-boxeur, voici un autre petit Brachyoure rigolo : Camposcia retusa, ou Crabe décorateur. Tout comme le Crabe-boxeur qui se créé des "gants" en anémone de mer, c'est un as de la découpe... et du bouturage. Mais ce styliste s'est plutôt spécialisé en coraux et éponges, qu'il installe sur sa carapace, afin de se camoufler. Ce relooking est facilité par un corps recouvert de poils en "scratch", ce qui lui a donné en anglais le surnom de Velcro crab.Un autre surnom, Harlequin crab, fait référence au célèbre personnage de la commedia dell'arte vêtu de losanges colorés, Arlequin. Il est vrai qu'avec ses patchworks extravagants, il pourrait défiler sans problème sur le tapis rouge du Met Gala !Une autre espèce, originaire de l'Indo-Pacifique comme lui et presque homonyme, est aussi un styliste de talent : le Crabe-araignée décorateur. Il appartient à la famille des Majidés, ce qui en fait un proche cousin des araignées de mer. À propos d'araignées, il ne faut surtout pas le confondre avec les araignées-crabes, elles aussi connues pour leur expertise en mimétisme : ces choupies sont capables d'adapter la couleur de leur corps aux fleurs dans lesquelles elles "cueillent" des insectes pollinisateurs...(Et pour en savoir plus sur ces araignées, les "thomises", vous pouvez écouter le dernier épisode de la série de BSG dédiée aux araignées, avec Christine Rollard.)_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le mot "amphihalin" désigne des poissons qui, au cours de leur développement, voyagent entre eau douce et salée. Zoom en 8 épisodes sur ces animaux (presque) tout-terrain, à l'occasion de la Journée mondiale des poissons migrateurs, le 21 mai. La consommation de poisson par habitant augmente et le Saumon reste le plus mangé en France devant le Thon. L’histoire a commencé dès l’Antiquité, sa consommation est avérée en Aquitaine depuis cette époque. Bataille de nomenclature, le mot “Saumon” est ambigu en français. Il désigne 11 espèces de la famille des Salmonidés réparties dans différents genres. Au milieu de Truites, seul le Saumon atlantique fait partie du genre Salmo. Il y a ensuite 2 espèces du genre Hucho vivant dans le bassin du Danube et en Sibérie et enfin 8 espèces du genre Oncorhynchus dans le Pacifique dont le célèbre Saumon rouge.Par le passé, le Saumon atlantique, Salmo salar, était présent dans tous les cours d’eau français. Vivant entre l’océan, où il passe la plus grande partie de sa vie, et les rivières, où il va se reproduire puis mourir, son cycle de vie est dit anadrome.Aujourd’hui, c’est de Norvège que provient une grande partie du saumon consommé en France, et il est élevé en aquaculture, à grand renfort de farine de poissons sauvages.Avec la construction de barrages, la migration lui permettant de se reproduire est empêchée. En ajoutant à cela la pollution et la surpêche, les populations de Saumons ont chuté. A l’état sauvage, les cours d’eau français ont pratiquement vu tous leurs Saumons disparaître.Retrouvez plus d'informations sur le site de BSG avec l'article d'Héloïse Caraty______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024)._______🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIR Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com______Invité et auteur des 4 "bibles" sur les noms des espèces : Pierre AvenasInterview et rédaction en chef : Marc MortelmansMontage / programmation : Zeynab Tamoukh et Albane CouterotVignette : Bastien MallemontHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le mot "amphihalin" désigne des poissons qui, au cours de leur développement, voyagent entre eau douce et salée. Zoom en 8 épisodes sur ces animaux (presque) tout-terrain, à l'occasion de la Journée mondiale des poissons migrateurs, le 21 mai. La consommation de poisson par habitant augmente et le Saumon reste le plus mangé en France devant le Thon. L’histoire a commencé dès l’Antiquité, sa consommation est avérée en Aquitaine depuis cette époque. Bataille de nomenclature, le mot “Saumon” est ambigu en français. Il désigne 11 espèces de la famille des Salmonidés réparties dans différents genres. Au milieu de Truites, seul le Saumon atlantique fait partie du genre Salmo. Il y a ensuite 2 espèces du genre Hucho vivant dans le bassin du Danube et en Sibérie et enfin 8 espèces du genre Oncorhynchus dans le Pacifique dont le célèbre Saumon rouge.Par le passé, le Saumon atlantique, Salmo salar, était présent dans tous les cours d’eau français. Vivant entre l’océan, où il passe la plus grande partie de sa vie, et les rivières, où il va se reproduire puis mourir, son cycle de vie est dit anadrome.Aujourd’hui, c’est de Norvège que provient une grande partie du saumon consommé en France, et il est élevé en aquaculture, à grand renfort de farine de poissons sauvages.Avec la construction de barrages, la migration lui permettant de se reproduire est empêchée. En ajoutant à cela la pollution et la surpêche, les populations de Saumons ont chuté. A l’état sauvage, les cours d’eau français ont pratiquement vu tous leurs Saumons disparaître.Retrouvez plus d'informations sur le site de BSG avec l'article d'Héloïse Caraty______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024)._______🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com______Invité et auteur des 4 "bibles" sur les noms des espèces : Pierre AvenasInterview et rédaction en chef : Marc MortelmansMontage / programmation : Zeynab Tamoukh et Albane CouterotVignette : Bastien MallemontHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.