Francaisdanslemonde.fr

Quel est le secret pour se sentir chez soi, peu importe où l’on se trouve dans le monde ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys s’entretient avec Mari Fé Boyero Sanchez, membre du réseau Expat Pro et fondatrice de Proxima Design. Mari Fé partage son parcours impressionnant d’expatriée, ayant vécu dans divers pays tels que la Corée du Sud, le Brésil, l’Égypte, les Pays-Bas, la Roumanie, et l’Inde, avant de s’installer en France. Son expérience internationale et son expertise en design d’intérieur lui permettent d’accompagner ceux qui, comme elle, ont vécu des vies multiculturelles et cherchent à recréer un cocon familial où qu’ils soient. Mari Fé Boyero Sanchez, originaire de l’ouest de l’Espagne, a étudié en sociologie avant de s’établir en France. Elle a parcouru le monde avec son mari, vivant dans divers pays et s’adaptant à de nouvelles cultures et langues. Aujourd’hui, elle est architecte d’intérieur et fondatrice de Proxima Design, une entreprise qui aide les expatriés à réorganiser et rénover leurs biens immobiliers en France. Forte de ses expériences à l’étranger, elle a développé une approche unique et colorée du design, influencée par les cultures qu’elle a côtoyées. L’épisode explore comment Mari Fé utilise son vécu pour offrir des solutions de design d’intérieur adaptées aux besoins des expatriés. Elle aide ceux qui rentrent en France ou qui souhaitent investir dans l’immobilier à distance, en leur proposant des services personnalisés pour s’assurer qu’ils se sentent bien chez eux. Grâce à la technologie moderne, elle communique facilement avec ses clients partout dans le monde, rendant la distance presque insignifiante. Son objectif est de faciliter la transition des expatriés et de leur offrir un espace qui reflète leur identité multiculturelle. https://proxima-design.com/ Chapitrage du podcast : 0:00:01 – Introduction de l’épisode et présentation de l’invitée 0:00:40 – Expériences d’expatriation de Mari Fé Boyero Sanchez 0:01:17 – Défis de l’apprentissage des langues dans divers pays 0:02:53 – Fréquent déménagement et adaptation à des cultures diverses 0:04:29 – Impact psychologique de l’expatriation et rôle de la famille 0:05:40 – Présentation de Proxima Design et services offerts 0:06:39 – Aider les expatriés à réorganiser leurs biens immobiliers en France 0:07:44 – Utilisation des technologies pour travailler avec des clients à distance 0:08:52 – Influence des expériences internationales sur le design intérieur 0:09:59 – Création de meubles sur mesure pour les projets 0:10:59 – Projets futurs de Mari Fé Boyero Sanchez et de sa famille 0:11:22 – Conclusion et remerciements __________________________________________________ Podcast n°2524 (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr __________________________________________________ Transcription IA du podcast : Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale si vous rentrez bientôt en France. Écoutez bien, je suis Gautier Saïs. J’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Mariphé Boiero Sanchez, membre du réseau Expat Pro. On parle de Proxima Design. 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Français dans le monde. Vous avez un bien immobilier en France, vous allez bientôt peut-être rentrer, vous voulez être bien chez vous, c’est important. Eh bien, tendez l’oreille, puisque notre invitée va peut-être pouvoir vous aider. Bonjour, Mary Fé. Oui, bonjour Gauthier. Merci de me recevoir dans ton émission. Je suis très content de te recevoir. Tu es membre du réseau Expat Pro. Je salue tout le réseau d’experts à travers le monde. Toi, tu es aujourd’hui à Paris. Mais dis donc, avant d’être établi depuis dix ans à Paris, tu as quand même pas mal voyagé dans le monde. Oui, un petit peu, un petit peu. C’est vrai qu’on a fait presque 15 ans d’espatriation, on a bougé un petit peu pour finalement venir se poser à Paris tranquillement. On est content d’être rentré aussi. Et tu me disais que tu aurais bien aimé que les podcasts de la radio des Français dans le monde existent à l’époque parce que c’est bien pratique selon toi. Ah oui, ça aurait été super, parce que là, quand j’ai écouté un petit peu ce que tu m’as envoyé, je me suis dit, zut, ça aurait été super, ça nous aurait aidé tellement, tellement quand on a commencé, nous, à être en expatriation, parce qu’il y a des leads maintenant partout. C’est quand même pratique, en effet, d’écouter un peu les expériences et les conseils des autres. C’est pour ça qu’on est là. Mais voilà, il y a 15 ans, on n’y était pas. C’est vrai ça, ouais. Alors justement, on va se plonger dans ton histoire. On entend un petit accent espagnol. Tu es née de la partie ouest de l’Espagne, côté Portugal. Là-bas, tu vas faire tes études. Une partie de tes études en Espagne et une autre partie en France, un master de sociologie. Et puis, tu vas rencontrer ton futur mari qui est lui aussi franco-espagnol. Du coup, vous allez venir un peu vous établir à Paris et à Reims. C’est pour toi la découverte de la langue française à l’époque ? C’était difficile d’apprendre le français ? Ah oui, parce que j’avais des bases vraiment très légères. Et en arrivant en France, je me suis retrouvée avec les mots d’argot où je ne comprenais strictement rien. Je me trouvais dans des soirées où j’arrivais à 20h et à 21h30 et j’avais déjà décroché complètement. C’était compliqué, c’était dur. Alors parlons des langues. Un jour, ton mari revient du boulot. Il te dit on va aller vivre en Corée du Sud. Résultat, tu apprends le coréen et ça va servir à rien. J’ai appris le coréen. J’étais en train d’apprendre le coréen. Je n’avais appris pas grand chose, mais c’est vrai que ce jour là, il m’a dit bah écoute, je viens de savoir qu’un peu en plus, on part en fait, on part plutôt en Brésil. Bah écoute, allez, on y va. Mais ça a été un petit peu un changement des zones. Le coréen au Brésil, ça sert pas beaucoup. Pas du tout. Par contre, l’espagnol, oui. Par contre, l’espagnol, oui. Alors, il ne va pas y avoir que le Brésil. Vous allez vivre un peu à Sao Paulo. Ensuite, l’Égypte en 98. Autres décors, les Pays-Bas, puis la Roumanie, puis l’Inde. Tout ça en faisant des petits passages par la France. T’es une spécialiste des bagages. Tout à fait. Tout à fait. Des déménagements aussi. Ah oui, carrément, comme tous les expatriés. Mais c’est vrai qu’on a les valises, on a plein de valises en fait, qu’on a gardées. Et alors, des pays très différents à chaque fois, des cultures très différentes. Le cerveau arrive à se mettre en ordre de marche quand on débarque. Brésil, Égypte, Pays-Bas, Roumanie… C’est toujours un défi. C’est toujours un défi, chaque fois que tu… C’est ça qui a… C’est ça le petit monde de vivre à l’étranger, c’est ça. Chaque fois que vous arrivez dans un pays, que tu arrives, c’est tout de nouveau, il faut s’adapter, il faut créer le foyer pour ta famille et tout ça, c’est du boulot, surtout pour les femmes. Après, il y a les hommes qui, maintenant, il y a pas mal d’hommes aussi qui ont le même rôle que les femmes, mais c’est créer ce foyer-là. Alors, c’est toujours assez difficile au début, mais c’est très intéressant et c’est enrichissant, énormément. Et aujourd’hui, dans la région parisienne, tes expériences à l’international, tu trouves parfois que les personnes autour de toi, les Parisiens, ne sont pas assez ouverts d’esprit ? Un petit peu, ça c’est vrai, un petit peu quand même. Mais bon, c’est vrai que les gens qui déjà font appel à un architecte intérieur, déjà, ils ont une certaine ouverture, déjà. Mais c’est vrai que ce n’est pas la même vie. Ce n’est pas la même vie. C’est pour ça que nous, on s’est installés un petit peu dans l’Ouest de Paris, parce que là, il y a plein de patrie. Alors, on se connaît. Il y a des choses que tu peux raconter à quelqu’un qui a vécu la même chose que toi. On va justement parler de Proxima Design, la société que tu as créée. Il y a dix ans, retour en France. Aujourd’hui, en effet, votre fille continue ses études dans un circuit international. Tu tiens à ce que l’international reste présent dans son quotidien ? Oui, oui, tout à fait, tout à fait. Je trouve que c’est tellement enrichissant et on lui a partagé tout ça. J’aimerais bien quand même que ce soit quelque chose qu’elle garde. Dans tes différentes expériences, tu as toujours continué à travailler, même parfois dans des pays où tu ne pouvais pas travailler. Tu as été artiste peintre, tu as été architecte d’intérieur, création de meubles à partir de palettes recyclées. Tu as eu mille vies. C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai. C’est ce que je te disais. Quand on est patrier, on a la grande chance d’avoir des opportunités. Et si on a vraiment envie, on peut avoir plusieurs vies. En fait, c’est très intéressant. Et aujourd’hui, avec ta société Proxima Design et l’histoire que tu as dans le monde des expatriés, tu proposes tes services, pas exclusivement, mais notamment pour les Français qui ont un bien en France parce qu’ils vont peut-être revenir un jour. Et donc, ou alors pour investir. Et donc, l’idée, c’est que tu les aides à ce qu’ils se sentent bien chez eux, à pouvoir réorganiser l’intérieur. On sait, on l’a vu pendant la période Covid, être bien à sa maison, c’est extrêmement important. Ça, c’est ta mission que tu prends de A à Z. Oui, tout à fait. En fait, l’idée, c’est de pouvoir aider les gens qui rentrent ou qui veulent investir pendant qu’ils sont à l’étranger. J’aurais bien voulu qu’à l’époque où j’étais, j’aurais pu avoir quelqu’un de confiance pour pouvoir faire ça parce que quand je suis rentrée, je me suis retrouvée à ma maison à six mois de travail. J’étais dedans. Alors, ce n’était vraiment pas drôle. Et là, ce que je propose comme service, c’est ça, c’est aider les gens. C’est qu’ils ont un bien en France et qu’ils ont besoin de les restructurer, de les rénover ou simplement les mettre en location. Je suis là pour pouvoir les aider. J’ai créé des liens avec plusieurs partenaires pendant ces années-là en France, comme des agences immobilières, des gestionnaires. Tout ça, ça me permet de les aider de A à Z, même les aider à trouver les biens si, par exemple, ils veulent faire de l’investissement locatif, chose qui est très intéressante maintenant. et qui peuvent les aider à se créer un patrimoine, même en étant à l’étranger. Et donc, tu travailles en visio, alors tu fais des promenades dans les maisons avec ton téléphone ? Oui, je fais ça, je fais des vidéos, je suis en contact en continu avec les clients qui sont à l’étranger. Maintenant, avec les moyens de communication qu’on a, c’est super facile. Et après la Covid, encore une fois, encore plus parce qu’on est quand même beaucoup plus habitués. Alors, les Teams, c’est quelque chose de très courant. Je les fais même dans la région parisienne. Je ne me déplace pas tous les jours chez mon client, on se parle, on me fait montrer les 3D, tout ce que j’ai fait au client par vision, ce qui est très facile. Ça me permet de travailler avec des gens qui sont à l’étranger sans aucun problème. Marie Fé, quand on a connu autant de pays dans le monde, est-ce qu’il y a une inspiration, quand on est architecte d’intérieur, une inspiration de tout ce que tu as pu voir à travers le monde, justement ? Je pense que oui, qu’il y a une certaine ouverture à tout ça. On a vu plein de choses. Je te parle même de l’Inde. L’Inde, c’est quelque chose de magnifique. Il y a tellement de couleurs. C’est trop bon. Mais le Brésil, c’est pareil. En plus, j’ai une double culture d’une certaine façon parce que je suis espagnole. C’est vrai qu’il y a le soleil, il y a des couleurs. Et c’est vrai que j’ai dit toujours à mes clients, si vous n’aimez pas les couleurs, ne m’appelez pas. J’aime bien toujours mettre une touche de couleurs, de fraîcheur dans les ambiances. C’est quand même beaucoup plus gai. Et je pense que ta passion pour la création de meubles continue, puisqu’en plus de ce métier d’architecte d’intérieur, tu continues à concevoir et à fabriquer des meubles. Oui, dans tous mes chantiers en fait. La plupart du temps en fait, on a toujours besoin d’un meuble spécifique dans un coin. Alors quand mes clients sont vraiment ouverts, ils me laissent faire parce que ça c’est très important aussi. J’ai lui fait des meubles qui ne sont qu’eux, des meubles uniques qui vont dans son espace, comme ils aiment et ça crée une harmonie dans mes chantiers. Est-ce qu’il y a une couleur à la mode en ce moment ? Ouf, à la mode, à la mode, on est très dans les… ça dépend du client, mais là, on est un petit peu dans les verts, dans les jaunes, il revient aussi. Mais il faut savoir comment l’installer, c’est des couleurs qu’ils ont assez… une faute de puissance décorative, il faut savoir les mettre doucement. Je dis toujours qu’il n’y a pas de couleur à la mode. Tous les couleurs vont bien. Il faut s’adapter à ce que le client aime. Je ne pense pas trop dans cette tendance-là, aujourd’hui, les rouges. Non, je pense que tous les couleurs vont bien. Alors, allez faire un tour sur proxima-design.com, le site est superbe, les photos sont magnifiques, ça donne vraiment envie. Concrètement, un auditeur a un bien immobilier à rénover en France, il prend contact avec toi. Oui, tout à fait. Il m’appelle et à ce moment-là, on voit ce qu’on peut faire dans son bien, si c’est ce qu’il veut pour la location, si c’est ce qu’il veut le meubler. C’est toujours plus intéressant qu’il déloue un meublé, par exemple. S’il veut simplement, comme je le disais, les faire une petite couche de propriété à son appartement ou à sa maison, les préparer pour la rentrée quand il rentre des patrations. Je trouve ce qui est toujours assez C’est traumatisant déjà à la rentrée. Alors si on essaie de faciliter un petit peu, c’est bien, c’est mieux. Marie Fé, aujourd’hui, après avoir pas mal voyagé, tu es établie en France. Est-ce que vous allez à nouveau bouger dans le futur ou est-ce que c’est plutôt peut-être la fille qui va continuer à vivre l’international ? Écoutez, je n’en sais rien. Pour l’instant, il n’y a pas de projet du tout de bouger parce que notre fille est à l’université. C’est elle qui bouge en fait parce que c’est une passionnée de l’Égypte. Elle va être égyptologue. Elle se déplace déjà. Elle a fait déjà des missions là-bas. C’est elle plutôt qui bouge. Mais nous, pour l’instant, pas de projet à court terme, non. Mais on ne sait jamais. Moi, j’ai dit toujours, une petite dernière, ça peut être bien aussi. Pourquoi pas ? Mais c’est vrai que quand on est déjà établi, c’est compliqué déjà de bouger. Ouais. Il faut manger du sirop tout le temps. C’est bon. Merci beaucoup d’être venu dans ce podcast de la radio des Français dans le Monde en partenariat avec Expat Pro. Au plaisir de te retrouver. Merci beaucoup. Merci Gauthier. Merci à toi. A bientôt. Vous écoutez la voix des expats. . The post Mari Fé Boyero Sanchez : L’art de se sentir chez soi partout dans le monde appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Comment assurer un vieillissement serein à distance ? Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », nous vous invitons à réfléchir à une question cruciale : comment veiller sur nos aînés restés en France lorsque nous vivons à l’étranger ? Alors que la distance peut rendre complexe le suivi et le soutien de nos proches âgés, quelles solutions existent pour garantir leur bien-être et leur sécurité ? Rejoignez-nous pour explorer ces défis et découvrir comment les surmonter grâce à des initiatives innovantes. Lucie Drochon, notre invitée, est une entrepreneure passionnée par le soutien aux seniors et à leurs aidants. Originaire de Tours, elle est sur le point de vivre sa première expatriation à Abu Dhabi avec son conjoint militaire. Forte d’une expérience de six ans dans le secteur de la gérontologie à travers la France, elle a fondé Horizon Doré, une entreprise novatrice qui propose des conseils personnalisés aux personnes âgées et à leurs familles. Sa mission est de faciliter l’accès aux solutions de bien-être pour les seniors, tout en tenant compte des particularités de chaque situation. L’épisode se concentre sur le projet Horizon Doré, qui vise à combler le manque de connaissances et de communication en matière de soins aux personnes âgées. Lucie explique comment elle aide les familles expatriées à rester connectées avec leurs proches en France, en offrant des conseils gratuits et en établissant des partenariats avec divers organismes. Grâce à une approche personnalisée, elle crée des fiches conseils adaptées aux besoins spécifiques de chaque senior, en tenant compte de leur situation psychologique, physique et financière. Ce podcast est une ressource précieuse pour tous ceux qui cherchent à assurer un vieillissement serein à leurs proches, malgré la distance. https://www.horizondore.fr/ Chapitrage du podcast : 00:00:01 – Introduction et bienvenue à Lucie Drochon 00:00:37 – Origines de Lucie et ses expériences de voyages 00:01:57 – Souvenirs de voyage en Thaïlande 00:02:45 – Préparatifs pour une expatriation à Abu Dhabi 00:03:28 – Études en gérontologie et origine de la vocation 00:04:45 – Création de l’entreprise Horizon Doré 00:05:43 – Mission d’Horizon Doré, aide aux seniors et aidants 00:07:01 – Exemple concret d’accompagnement pour les séniors 00:09:27 – L’accompagnement gratuit d’Horizon Doré 00:09:54 – Modèle économique basé sur les conventions d’apporteurs d’affaires 00:10:20 – Conclusion et invitation à suivre l’aventure de Lucie à Abu Dhabi __________________________________________________ Podcast n°2519 (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr __________________________________________________ Transcription IA du podcast : Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Lucie Drochon. On parle des seniors. 10 minutes, le podcast des français dans le monde. francaisdanslemonde.fr Merci à Lucie de nous avoir contacté via le réseau LinkedIn pour pouvoir présenter sa toute nouvelle société qui vient d’ouvrir et qui s’appelle Horizon Doré, direction Mont-de-Marsan dans le sud-ouest de la France. Bienvenue Lucie ! Bonjour ! Content de faire ta connaissance. Toi, tu es originaire de Tours et les voyages, tu t’y connais pas mal parce que maman aimait t’emmener avec son sac à dos parcourir le monde. Oui, et maman aime toujours ça puisque j’ai bientôt 32 ans, même si normalement on ne demande pas l’âge d’une femme. Je ne l’ai pas demandé. Je continue tous les ans, ça c’est assez important pour nous, où on fait un voyage toutes les deux. Donc c’est vrai qu’avec elle, j’ai eu la chance de découvrir pas mal de très très beaux paysages. Il y a les décors magnifiques du Kenya, les incroyables étendues en Islande, les Aurores boréales que tu as pu voir, avec un coup de cœur particulier pour la Thaïlande. Tu as fait le sud de la Thaïlande en sac à dos. Donc là pour le coup par contre je suis partie avec une copine on est parti trois semaines en sac à dos on était un petit peu gourmandes au début on voulait faire toute la Thaïlande en seulement trois semaines bon malheureusement c’était la saison des pluies donc toute la partie nord était bloquée on n’a pas pu y accéder mais on a pu faire une bonne partie du sud et c’était vraiment c’était vraiment top on a vraiment apprécié et de tout faire en sac à dos et d’être avec les locaux c’était vraiment super Et là. Parce qu’on parle sur la radio des Français dans le Monde et qu’il y a une actualité pour toi, tu te prépares à vivre ta première grande expatriation. Tu as un conjoint qui est militaire et dans quelques mois, tu pars avec ta maison, tu quittes Mont-de-Marsan pour t’installer, et ce sera différent, à Abu Dhabi. C’est un choix qui te va bien, tu as des doutes, tu te prépares, tu es angoissée, t’es extrêmement contente d’y aller, dis-moi tout. Alors c’est un choix donc évidemment ça me convient. Angoissée, non. Hâte, oui. En plein préparatif, également. On va dire que le plus angoissant c’est qu’alors je pars, oui, mais on ne part pas tout seul puisqu’on a notre petit chien, enfin petit, pas si petit que ça, qui vient également avec nous à Abu Dhabi, on ne va pas le laisser ici. Donc la partie stressante c’est plus par rapport à lui. Bon sinon pour le reste tu te prépares un peu, on dit souvent sur la radio des Français dans le Monde qu’une expatriation ça se prépare, les différences culturelles, la langue, toute la partie administrative, tu consacres un peu de temps au quotidien ? Oui, après, il n’y a pas de hasard dans la vie, je pense. Et j’ai eu la chance, en arrivant à Mont-de-Marsan, donc avant même de savoir qu’on allait partir sur Abu Dhabi, j’ai rencontré aujourd’hui une très bonne copine et qui, elle, a vécu plus de dix ans aux Émirats. Et donc, j’ai eu la chance qu’elle puisse vraiment m’accompagner, m’aider, me conseiller pour justement préparer au mieux ce départ. Très bien, donc ça te fait un bon relais pour faire les bons choix. Bien sûr, c’est ça, oui. On va parler boulot maintenant. Dans ta jeunesse, tu te lances dans des études autour de la gérontologie. Je t’ai demandé si c’était une vocation. J’ai vu tes yeux se lever au ciel. Oui, visiblement. Tu sais pourquoi ? Pour rentrer un peu dans la confidence, j’ai été élevée par ma mamie. Ma maman travaillait, donc j’ai été élevée par ma mamie, qui malheureusement est partie maintenant. Mais je pense que le fait de l’avoir emmenée jusqu’au bout, Derrière, c’est ce qui m’a amenée à avoir envie de travailler avec le seigneur. Mais pas que le seigneur, aussi les aidants, puisque j’étais jeune, j’étais mineure à ce moment-là. Et j’aurais aimé, mais pas que moi, ma maman aussi. Je pense qu’on aurait aimé, à ce moment-là, avoir des personnes qui nous aident un peu. Ça va faire une liaison assez naturelle avec la création d’Horizon Doré.fr. Tu vas travailler pendant six ans dans le réseau Domitis. Fréquenter 24 établissements du côté de Tours, Perpignan, Montpellier, Lyon, Metz. Bref, les déménagements, tu t’y connais déjà. Et aujourd’hui, tu as créé ta propre entreprise avec cette petite idée qu’avec un conjoint militaire, il fallait que tu te prépares à avoir une entreprise nomade. Résultat horizon doré, tu travailles en distanciel et tu pourras l’emmener avec toi sur ton dos. C’est ça, c’était vraiment l’idée. L’idée d’Horizon Doré, c’est d’écouter, d’analyser, de renseigner. En gros, il y a beaucoup de solutions, mais on ne les connaît pas forcément. Et tu es aux côtés des seniors et de leurs aidants, que ça puisse être famille ou un proche, pour analyser leurs besoins. Tout à fait, c’est ça. Donc l’idée vraiment, c’est de pouvoir aider les seigneurs et les aidants. Les aidants, il ne faut pas les oublier. Donc le but, c’est vraiment de pouvoir échanger avec eux. Donc tout se fait soit par téléphone, par visio ou par mail. Donc un échange qui va se relâcher. dans un premier temps avec soit le seigneur soit avec les dents, il faut qu’on soit en totale transparence l’un avec l’autre puisque moi je vais avoir besoin de toutes ces informations, de tous les échanges qu’on va avoir ensemble pour pouvoir vraiment derrière créer une fiche conseil personnalisé. Donc je vais avoir besoin de savoir comment ils sont d’un point de vue psychologiquement parlant. S’ils vont bien ? Est-ce qu’ils ont des besoins ? Est-ce qu’ils se sentent isolés ou pas ? Si oui, pourquoi ? Au niveau également physique, est-ce qu’aujourd’hui il y a des aides de vie qui interviennent ou non ? Pourquoi ? On a vraiment besoin de tout savoir. Et il y a une partie bien évidemment qui est toujours un petit peu sensible, mais il faut en parler, c’est la partie budgétaire. puisque moi derrière l’idée c’est de pouvoir vraiment conseiller les seniors et les aidants sur certains organismes d’aide de vie ou potentiellement certains établissements. J’ai vraiment besoin d’avoir un maximum d’informations pour pouvoir les conseiller au mieux. On est d’accord que dans ce sujet, chaque cas est particulier ? Tout à fait, chaque cas est particulier. Alors du coup, tu les écoutes, tu analyses la situation, leurs besoins et tu crées une fiche conseil, tu fais profiter de l’ensemble de ton réseau pour pouvoir ensuite trouver les bonnes solutions à chaque besoin sur mesure. Exactement, c’est ça. Et j’essaie même d’aller un petit peu plus loin, juste pour donner un exemple. On va prendre un exemple dans l’Islande, dans le 40, où je suis actuellement. Si on a un senior qui souhaite quitter son logement actuel parce que Allez, une maison de 100 mètres carrés, trois étages, que des baignoires, on imagine un petit peu que c’est compliqué. Et donc le seigneur souhaite aller en établissement, donc bien évidemment je peux conseiller et donc l’accompagner par rapport à ce changement, mais il faut aller un petit peu plus loin avec un réseau encore un petit peu plus gros, dans le sens où je peux également l’aider, en tous les cas le conseiller sur l’agent immobilier. Actuellement, je suis en train de travailler dans le 37 et dans le 40 avec certains agents immobiliers pour qu’il y ait un partenariat pour que les futurs seniors ou aidants que je vais accompagner, qu’ils aient certains privilèges. Alors du coup, sur la radio des Français dans le Monde, tu me vois venir avec ma question. On peut avoir une situation avec des aînés qui sont restés sur le territoire français et la famille qui vit désormais loin. C’est une situation idéale de passer par toi pour pouvoir faire un peu la liaison, le tampon ? Evidemment, je ne veux pas dire non. Après, on le sait, on a un petit peu échangé tout à l’heure sur le fait qu’aujourd’hui, en France en tous les cas, il existe beaucoup de choses pour nos seigneurs, mais également pour nos aidants, mais il y a un manque de connaissances, peut-être par un manque de communication, ça je ne sais pas. Donc c’est vrai qu’aujourd’hui ce n’est pas évident, ce n’est pas simple de mettre des choses en place, tout simplement parce qu’on ne sait pas ce qu’on peut mettre en place ou pas. Alors si en plus on est enfant et qu’on est loin, quand je dis loin, c’est pas 20 kilomètres, c’est très très loin en tant qu’expat. Oui, évidemment, je pense qu’Horizon Doré, donc en l’occurrence moi, je peux aider ces personnes-là pour pouvoir leur donner plein de conseils, pour pouvoir accompagner au mieux leurs parents qui, eux, sont restés en France. Et concrètement, comment ça se passe ? On prend rendez-vous depuis ton site internet et tu échanges pour commencer ? Exactement, c’est ça. Petite précision, mon accompagnement et mes conseils sont gratuits. Mais alors tu vis comment ? Ça c’est la question ! Alors, ça a été aussi… J’ai beaucoup réfléchi par rapport à ça. L’idée, vraiment, et on va dire l’ADN, les valeurs d’horizon doré, c’est faciliter l’accès au bien vieillir pour tous. Donc, je pense qu’à partir du moment, si ma prestation est payante, peu importe le montant, dans ce cas-là, je le règle pour tous. Et pour moi, là, ça ne correspond plus à ce que moi, en tous les cas, j’ai envie vraiment de mettre en place. Donc, comment je vais vivre ? Oui, c’est la bonne question parce qu’évidemment j’ai envie de vivre comme tout le monde. Aujourd’hui, que ce soit dans le 64, dans le 40 ou dans le 37, je fonctionne avec des conventions d’apporteurs d’affaires. Petite précision aussi, je n’accepte aucunement ce qu’on peut appeler un booster. Dans le sens où si un organisme ou un établissement me dit, si je te mets un peu plus, est-ce que tu veux bien m’orienter plus de monde ? Ça c’est non. On m’a déjà posé la question, ça a été non. Je reviens sur les valeurs d’Horizon Doré, c’est vraiment l’idée de j’écoute, j’analyse et je conseille sur ce que j’estime être le cas qui va convenir au seigneur ou à l’aidant. Eh bien, c’est un beau projet. On espère que tout ça va bien se développer et que si nos auditeurs ont besoin d’un petit coup de main et d’une petite aide pour leurs parents restés en France, ils puissent contacter horizon doré.fr. Merci beaucoup, Lucie. Evidemment, tu me vois venir. Je vais te demander qu’on se retrouve une fois que tu seras installé à Abu Dhabi pour que tu me fasses un petit débrief de ton installation là-bas dans une nouvelle vie. Avec grand plaisir. Au plaisir, à très vite alors. À bientôt, merci ! . The post Lucie Drochon : « Horizon Doré » pour nos aînés appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

. La radio des Français dans le monde présente : « L’assurance santé internationale décryptée »: un rendez vous proposé par Agora Expat. Eric Thoby répond à vos questions. . Aux USA, qu’est-ce qu’un co-pay ? . Un co-pay, c’est un montant fixe que vous devez payer à chaque visite médicale ou service de santé, même avec une bonne assurance. Par exemple, vous pouvez avoir un co-pay de 30 $ pour voir un généraliste, ou 50 $ pour un spécialiste. C’est inscrit dans votre contrat, et indépendant de la franchise. Pour éviter toute confusion, Agora Expat peut vous aider à bien comprendre vos co-pays et à vérifier ces montants avant de consulter. . https://agoraexpat.com/devis/?utm_source=LaRadioDesFr&utm_medium=podcastRadiodesFr&utm_campaign=LaradiodesFr . Podcast produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE. . The post #28 – Aux USA, qu’est-ce qu’un co-pay ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

. La radio des Français dans le monde présente : « L’assurance santé internationale décryptée »: un rendez vous proposé par Agora Expat. Eric Thoby répond à vos questions. . C’est quoi une franchise ? . La franchise, ou « deductible », c’est la somme que vous devez payer vous-même chaque année avant que votre assurance ne commence à rembourser. Par exemple, si votre franchise est de 1 000 $, les 1 000 premiers dollars de soins sont à votre charge. Une fois ce montant atteint, votre assurance prend le relais. Attention : certains soins préventifs peuvent être pris en charge sans franchise. N’hésitez pas à consulter Agora Expat pour bien comprendre ce qui est soumis à franchise ou non, et ajuster votre contrat en fonction de vos habitudes de soins. . https://agoraexpat.com/devis/?utm_source=LaRadioDesFr&utm_medium=podcastRadiodesFr&utm_campaign=LaradiodesFr . Podcast produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE. . The post #27 – C’est quoi une franchise ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Quand on rentre en France après avoir vécu à l’étranger, on pense souvent au logement, à l’école des enfants, à la réadaptation culturelle. Mais une question revient avec insistance : quels sont mes droits au chômage ? Et surtout : puis-je en bénéficier après avoir travaillé hors de France ? Chaque année, des milliers de Français rentrent d’expatriation, parfois après une rupture de contrat, un burn-out, ou simplement la fin d’une mission à l’étranger. Mais trop souvent, leur situation est mal connue des services, et les démarches administratives complexes freinent leur accès aux droits. Le droit au chômage dépend d’abord du statut professionnel : salarié détaché, local, fonctionnaire, freelance etc. Ensuite, du pays dans lequel on a travaillé : Union européenne ou hors UE, pays avec ou sans convention bilatérale. Et surtout, il repose sur une condition trop peu connue : avoir quitté son poste de façon involontaire ou justifiée, sans quoi l’indemnisation peut être repoussée de plusieurs mois. Dans l’UE, des dispositifs existent pour transférer ses droits via le formulaire U1, à remettre à France Travail. Pour ceux partis sans ce précieux sésame, les démarches peuvent virer au casse-tête. Hors Europe, les périodes de travail ne comptent pas toujours, et les anciens expatriés se retrouvent parfois sans revenu de transition, malgré des années de cotisations. Le retour en France exige donc une vraie anticipation. Préparer ses justificatifs, se renseigner sur les formulaires à demander à l’étranger, comprendre les délais, et surtout, ne pas confondre le droit aux allocations avec une automaticité qui n’existe pas. Car derrière chaque retour d’expatriation, il y a une réalité concrète : le besoin de rebondir, de se réinsérer, de ne pas perdre pied au moment où l’on espérait reprendre sa place. Si les dispositifs existent, encore faut-il les connaître. C’est tout l’enjeu, accompagner ces retours pour éviter que l’expatriation ne se termine par une double peine : professionnelle et sociale. __________________________________________________ (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr The post Retour en France après une expérience à l’étranger : quels droits au chômage ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Depuis quelques années, un nombre croissant d’Européens — et notamment de Français — choisit de tout quitter pour partir s’installer en Suède. Un désir souvent motivé par la recherche de calme, de nature, et d’un mode de vie plus équilibré. Mais derrière le rêve scandinave se cachent des réalités administratives, culturelles et sociales qu’il faut connaître avant de franchir le pas. Selon les données du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, près de 9 700 Français résident aujourd’hui en Suède, un chiffre modeste mais en constante augmentation. Et ils ne sont pas seuls : un habitant sur cinq dans le pays est né à l’étranger. Si la Suède reste relativement ouverte à l’immigration, elle impose aussi un haut niveau d’exigence en matière d’intégration. Le principal atout du pays ? Sa qualité de vie. Éducation gratuite, infrastructures modernes, taux de criminalité faible, corruption quasi inexistante, liberté d’accès à la nature grâce au droit « allemansrätten » (le droit de tout un chacun à se déplacer et camper librement), environnement préservé… Pour beaucoup, la Suède incarne un modèle de société avancé. Dans les zones rurales du Värmland, du Dalarna ou du nord du pays, il est même possible d’acheter une maison avec terrain pour moins de 50 000 euros, ce qui reste impensable à quelques heures d’avion de Paris. Mais ce tableau idyllique comporte des contreparties. Pour s’installer durablement, il est impératif d’obtenir un personnummer, le numéro d’identification personnel suédois. Sans ce sésame, impossible d’ouvrir un compte bancaire, de souscrire à une assurance santé, ou même de signer un contrat de travail. L’obtention peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon les régions. Autre défi : la langue. Si l’anglais est largement compris, surtout en ville, la maîtrise du suédois reste essentielle pour s’intégrer sur le marché du travail, suivre une formation, ou simplement créer du lien au quotidien. Selon une étude du Swedish Institute, 70 % des expatriés francophones déclarent que l’apprentissage du suédois a été la condition principale d’une bonne intégration. La Suède mise aussi sur l’autonomie individuelle. L’administration est largement numérisée, le télétravail est courant, et les démarches se font en ligne. Mais cela suppose une bonne maîtrise des outils digitaux et une capacité à gérer seul un quotidien parfois complexe. Dans les régions isolées, l’hiver long et sombre peut aussi peser sur le moral : le soleil se couche dès 15 heures. Enfin, l’approche culturelle peut déconcerter. Les Suédois valorisent la discrétion, la ponctualité, la fiabilité. Les relations professionnelles sont souvent très structurées, et l’espace personnel est sacré. Pour les nouveaux arrivants, cela peut être perçu comme de la froideur. Mais avec le temps, beaucoup découvrent une société tolérante, respectueuse, et bienveillante — à condition d’en comprendre les codes. __________________________________________________ (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr The post Vivre autrement : pourquoi la Suède attire ceux qui veulent ralentir ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Chaque année en France, près de 800 000 jeunes obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur. Pourtant, pour beaucoup d’entre eux, l’entrée dans la vie active reste semée d’embûches. Selon l’Insee, plus de 20 % des jeunes diplômés sont toujours sans emploi un an après la fin de leurs études. Face à ce constat, une solution attire de plus en plus de regards : l’expatriation professionnelle. Loin d’être un simple plan B, partir travailler à l’étranger peut représenter un véritable levier de démarrage de carrière. De nombreux pays proposent aujourd’hui des dispositifs sécurisés, conçus pour accueillir de jeunes professionnels venus de l’étranger. En Corée du Sud ou au Japon, par exemple, les programmes d’enseignement de l’anglais offrent un emploi stable, un logement pris en charge, une couverture santé, et une insertion culturelle progressive. Aux Émirats arabes unis, ce sont les domaines du tourisme, de l’hôtellerie et de l’éducation qui recrutent massivement, notamment grâce à des conventions bilatérales. Cette mobilité ne se limite pas à l’enseignement. Les secteurs du numérique, de la santé, du BTP, de l’ingénierie ou encore de la logistique ouvrent régulièrement des postes à des jeunes Français. D’après Pôle emploi international, plus de 12 000 offres à l’étranger ont été publiées en 2024, dont une large part accessible aux diplômés sans expérience préalable. À cela s’ajoute le V.I.E – Volontariat international en entreprise – qui permet chaque année à plus de 10 000 jeunes de décrocher un contrat rémunéré dans une entreprise française à l’étranger, tout en bénéficiant d’un statut protecteur. L’expatriation agit aussi comme un accélérateur de compétences. Selon l’OCDE, les jeunes actifs ayant effectué une première expérience professionnelle à l’étranger augmentent leur employabilité de 10 à 15 %, notamment grâce à l’autonomie acquise, à la capacité d’adaptation, et à la maîtrise de nouveaux codes culturels et professionnels. Dans un marché mondialisé, ces soft skills sont devenus des critères de recrutement majeurs, bien au-delà du diplôme initial. Mais partir ne s’improvise pas. Il faut anticiper les démarches administratives, s’assurer d’avoir un visa adapté, se renseigner sur le droit du travail local, et parfois accepter un niveau de vie transitoire plus modeste. C’est un projet de vie qui exige de la préparation, de la souplesse, et une vraie capacité d’initiative. Pour autant, cette expérience peut changer une trajectoire. Elle permet de sortir de l’impasse professionnelle, de gagner en confiance, et parfois même de construire un projet entrepreneurial ou académique sur la base d’un vécu international. Certains choisissent de rester, d’autres rentrent en France avec un CV enrichi et une vision élargie du monde du travail. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d’informations. The post Et si l’expatriation était la première vraie marche vers l’emploi ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Depuis le Brexit, partir vivre au Royaume-Uni n’a plus rien d’évident pour les Français. Ce qui, hier encore, relevait d’une installation fluide au sein de l’Union européenne est devenu un parcours plus balisé, plus réglementé — et souvent plus coûteux. Résultat : entre 2020 et 2024, la communauté française au Royaume-Uni a diminué de plus de 15 %, selon les données du consulat général de France à Londres. Le premier obstacle est juridique. Depuis janvier 2021, tout séjour prolongé implique un visa. Pour travailler, il faut obtenir un contrat d’un employeur reconnu par les autorités britanniques comme sponsor, atteindre un salaire minimum (souvent au-dessus de 26 000 livres annuelles) et fournir la preuve d’un bon niveau d’anglais. L’accès à l’emploi n’est plus automatique, même dans les secteurs en tension. Les étudiants aussi subissent les effets du retrait du Royaume-Uni du programme Erasmus+. Désormais, ils paient des frais de scolarité bien plus élevés — de 12 000 à 20 000 livres sterling par an — sans bénéficier des aides locales, ni de la reconnaissance automatique de leur statut européen. Conséquence : le nombre d’étudiants français au Royaume-Uni a chuté de plus de 40 % depuis 2020, selon Campus France. Un certain nombre de Français, installés avant la date de sortie effective de l’UE, ont pu bénéficier du “settled status”. Ce statut leur garantit le droit de vivre et de travailler outre-Manche sans visa. Mais ce régime n’offre pas une égalité totale avec les citoyens britanniques : accès limité à certaines aides sociales, incertitudes quant aux évolutions légales futures, et absence de garantie en cas de changement politique. Au-delà des formalités, c’est aussi le quotidien qui s’est complexifié. Louer un logement nécessite désormais plus de justificatifs, ouvrir un compte bancaire peut prendre plusieurs semaines, et l’inscription au National Health Service (NHS) demande patience et rigueur. L’administration britannique, déjà connue pour son formalisme, est devenue encore plus exigeante envers les non-citoyens. Pourtant, le Royaume-Uni n’a pas perdu de son attractivité. Londres reste un hub économique mondial, Manchester se développe dans la tech, et Édimbourg attire dans la finance et les jeux vidéo. La culture, l’emploi qualifié, et les opportunités entrepreneuriales continuent de séduire. Mais s’expatrier au Royaume-Uni en 2025, c’est un projet qui ne s’improvise plus. Il faut anticiper, budgétiser, et surtout s’informer. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d’informations. The post Brexit : ce qui a vraiment changé pour les français au Royaume-Uni appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Quitter la France, ce n’est pas seulement changer d’adresse ou de climat. C’est aussi repenser toute sa logistique financière. Et parmi les premières démarches à anticiper, il y a le choix d’une banque adaptée à sa nouvelle vie. Car une mauvaise décision bancaire peut vite transformer un projet d’expatriation en un cauchemar administratif et financier. Avant toute chose, il faut évaluer vos besoins. Salarié détaché, étudiant en mobilité, freelance ou entrepreneur : chaque profil implique des attentes différentes. Si vous avez des revenus dans plusieurs devises, ou si vous devez effectuer des virements réguliers entre la France et votre pays d’accueil, optez pour une banque qui limite les frais de change et facilite les transferts transfrontaliers. Côté sécurité, la vigilance est de mise. Une banque fiable est avant tout une banque régulée. Selon le pays, différents organismes garantissent la protection des dépôts. La FCA au Royaume-Uni, la BaFin en Allemagne ou la FINMA en Suisse imposent des normes strictes : si la banque que vous choisissez est agréée par l’un de ces organismes, vos dépôts sont en principe protégés à hauteur de 100 000 euros (ou équivalent local), comme en France avec le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). Les néobanques internationales séduisent de plus en plus d’expatriés. Wise, Revolut ou N26 permettent de gérer plusieurs devises, de détenir un IBAN européen et de bénéficier d’interfaces en français. Ces solutions sont particulièrement utiles pour les personnes mobiles, les travailleurs indépendants ou ceux qui souhaitent centraliser leurs finances sans ouvrir plusieurs comptes locaux. Pour un projet de long terme, ouvrir un compte local est souvent incontournable. Cela permet de recevoir un salaire, de payer un loyer ou d’accéder aux services publics. Des banques comme RBC ou Desjardins au Canada, Commerzbank ou Deutsche Bank en Allemagne, ou encore ANZ en Australie, proposent des offres spécifiques pour les expatriés ou les nouveaux arrivants, souvent avec accompagnement en anglais ou en français. Pensez à informer votre banque française avant votre départ. Devenir non-résident fiscal peut avoir des conséquences sur la gestion de vos comptes. Certaines banques exigent la clôture du compte courant classique pour ouvrir un “compte non-résident”, tandis que d’autres appliquent des frais supplémentaires. Des banques comme BNP Paribas, via son réseau BNP International, ou HSBC, à travers son offre Premier, permettent une continuité bancaire dans plusieurs pays grâce à des partenariats globaux. Enfin, pour faire un choix éclairé, utilisez des comparateurs comme Monito, Expat Financial ou Moneyland. Ces plateformes permettent de filtrer les offres selon votre destination, vos besoins (en devises, transferts, cartes internationales, etc.) et la qualité du service client. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d’informations. The post Comment choisir une banque fiable à l’étranger ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

Avec ses avenues impeccables, son haut niveau de sécurité et sa prospérité économique, Munich incarne l’image d’une ville modèle. Mais côté accueil, la capitale bavaroise semble à contre-courant. Dans le classement InterNations 2024, elle est arrivée dernière sur 53 villes en matière d’accueil des expatriés. Jugée froide, distante, peu accessible : Munich traîne une réputation qui interroge. Pourtant, ce tableau mérite d’être nuancé. Interrogés par le site The Local, de nombreux expatriés installés à Munich tempèrent ce verdict. Ils reconnaissent une certaine réserve culturelle, une approche directe des relations humaines, mais peu parlent d’hostilité. Au contraire, beaucoup affirment que les liens tissés, bien que plus lents à nouer, sont souvent plus solides et durables que dans d’autres grandes villes internationales. À Munich, on ne se tutoie pas d’emblée, on n’entretient pas de liens superficiels — mais on construit, avec le temps, des relations de confiance. La barrière linguistique reste l’un des principaux défis. Dans les interactions quotidiennes, au travail comme dans les démarches administratives, la maîtrise de l’allemand est souvent indispensable. Parler uniquement anglais, même dans une ville aussi internationale, limite fortement l’intégration sociale. Beaucoup d’étrangers vivent ainsi dans une bulle communautaire, ce qui alimente le sentiment d’isolement. Autre obstacle : le formalisme administratif. L’Allemagne, et Munich en particulier, est réputée pour ses règles strictes et peu flexibles. Qu’il s’agisse d’enregistrer son logement, d’ouvrir un compte en banque ou de souscrire à une assurance, chaque étape exige rigueur, ponctualité et souvent… de la patience. Un cadre qui peut être déroutant pour ceux qui viennent de pays aux démarches plus souples. Et pourtant, Munich attire. La ville figure régulièrement en tête des classements européens pour sa qualité de vie. Propreté, infrastructures, espaces verts, faible taux de criminalité, excellents services publics : le quotidien y est fluide et sécurisé. Sur le plan professionnel, elle est un pôle économique majeur, notamment dans la tech, l’ingénierie, les biotechnologies ou encore la finance. Le taux de chômage y est parmi les plus bas d’Europe. Mais cet environnement a un coût. Selon les données de Numbeo et de l’Institut allemand de recherche économique (DIW), le coût de la vie à Munich est l’un des plus élevés du pays. Le loyer moyen pour un appartement de deux pièces en centre-ville dépasse souvent les 1 500 euros mensuels. Il faut en moyenne plus de 2 500 euros nets par mois pour y vivre confortablement. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d’informations. The post Vivre à Munich : une ville froide.. ou juste réservée ? appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..