En partage

Vers une sobriété juste. Depuis 2019, le code de l’énergie invite à la sobriété énergétique.Face aux bouleversements environnementaux et climatiques, les sociétés industrielles doivent ralentir leur consommation de matière et d’énergie. Marie Laure Lambert invite à un travail collectif de hiérarchisation des besoins et de qualification des usages ; des plus vitaux aux plus extravagants. Des propositions juridiques pour que la sobriété et la justice sociale soient au cœur des transitions écologiques. 

Les communs fonciers. En explorant la résilience des communs villageois albanais, Oriane Crouteix déplie les différentes formes d’appropriation communautaire de terres, de biens, et même de savoirs – les communs de la connaissance. Entre traditions ancestrales, innovations sociales et juridiques ; les modalités de partage des ressources sont en perpétuelle réinvention. 

Dans le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales, le constat est fait d’une augmentation des besoins d’irrigation dans un secteur de rareté de la ressource en eau. Marguerite retrace le chemin d’une eau qui circule, transite des barrages construits par des vacanciers aux prises d’eau des canaux d’irrigation, dessine tantôt des arènes discutant de débits « réservés » tantôt des soins prodigués au quotidien à la ressource pour ne pas la polluer.  

Racines et horizons des alternatives agricoles,Martina Tuscano nous plonge dans la structuration des collectifs qui œuvrent, depuis 30 ans, à la transformation des modes de production agricole et alimentaire depuis deux territoires emblématiques, la Provence Verte et Mouans Sartoux. Elle met à jour les dynamiques qui permettent à ces idées, alors novatrices de percoler dans les arènes politiques locales et de dessiner de véritables alternatives agricoles. 

Des fleuves en partage. Le Rhône est depuis longtemps anthropisé, paré de barrages hydroélectriques, de centrales nucléaires mais également vecteur de mobilisations environnementales pour en préserver la biodiversité et ses multiples usages (agriculture, pêche, plaisance…). Carole Barthélémy revient sur les dialogues qui se nouent entre les chercheurs et gestionnaires du fleuve ainsi que sur l’évolution des conflictualités qui se dessine avec le changement climatique.