Calendrier La Bonne Semence

Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur… la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives.Deutéronome 30. 15, 19La “proposition chrétienne” (1)Sous ce terme on a désigné ce que la Bible peut apporter aux grandes questions de notre existence. Une réponse qui nous est proposée… à prendre ou à laisser.– D’où vient le premier atome ? “Au commencement Dieu…” (Genèse 1. 1).– Comment expliquer Dieu ? “Ce qui ne peut pas se voir de lui… se discerne au moyen de l’intelligence, d’après les choses créées, de sorte que [les hommes] sont inexcusables” (Romains 1. 20).– Ma vie a-t-elle un sens ? “Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance” (Genèse 1. 26).– Qu’est-ce qui différencie les hommes et les femmes ? “Il les créa homme et femme… Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon” (Genèse 1. 27, 31).– Pourquoi le mal ? “Parce que… tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé : Tu n’en mangeras pas, maudit est le sol à cause de toi” (Genèse 3. 17).– Pourquoi Dieu ne l’a-t-il pas empêché ? “J’ai mis devant toi la vie… et la mort,… la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie” (verset du jour).– Pourquoi la mort ? “De l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour où tu en mangeras, tu mourras” (Genèse 2. 17).– Et après la mort ? “Après cela le jugement” (Hébreux 9. 27).– Que dois-je faire, alors ? “Reviens à l’Éternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité… Revenez à l’Éternel ; dites-lui : Pardonne” (Osée 14. 2-3).(à suivre)Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Seigneur… mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et manifestera les intentions des cœurs.1 Corinthiens 4. 5Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.Jean 3. 18Mis en examenCertains individus sont “mis en examen” parce qu’ils sont soupçonnés de quelque délit. Cela peut toucher tous les niveaux de la société, même les hommes politiques, ou le monde des affaires, du showbiz, du sport… mais être mis en examen ne veut pas dire être coupable ! Cette procédure ne fait que marquer le début de l’instruction judiciaire, qui peut conclure soit à l’inculpation, soit à la mise hors de cause.Toute personne honnête sera certainement alarmée d’être mise en examen par un juge, même si elle pense pouvoir se disculper. Mais alors surgit cette question : si toutes mes actions étaient révélées en plein jour ? Si toutes mes pensées étaient étalées devant tous ? Telle est pourtant notre situation devant Dieu, le juge suprême : “Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire” (Hébreux 4. 13).Dieu est au-dessus de tout, connaît tout, n’a pas besoin d’enquête, ni de témoignages, ou de pièces à conviction : chaque humain est pécheur. Sa “mise en examen” par Dieu devrait donc aboutir à une condamnation systématique. Mais Dieu aime le pécheur, et lui propose une autre issue : la vie éternelle par la foi en Jésus Christ. Ainsi le croyant est libéré de toute poursuite devant Dieu, non pas grâce à des preuves d’innocence qu’il aurait produites, mais parce que Jésus a subi à la croix la condamnation qu’il méritait ; tandis que celui qui n’a pas cru sera inévitablement condamné (2e texte du jour). Mais Dieu est patient, et invite chacun à se tourner vers lui, dès aujourd’hui !(Adapté du périodique “Plaire au Seigneur”)Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.Jean 1. 17La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous instruisant pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement.Tite 2. 11-12Recevoir la grâce comme un cadeau de DieuDans le 2e verset du jour, l’apôtre Paul parle de la grâce de Dieu, la faveur qu’il accorde à tous. Parce que nous avons désobéi à Dieu, nous sommes séparés de lui, mais par sa grâce nous pouvons être pardonnés et réconciliés avec lui. Cette grâce est offerte à tous, sans distinction d’origine, ou de classe sociale, et elle ne dépend ni de nos mérites ni de nos œuvres, mais de Dieu seul. Elle a un prix infini pour Dieu : le sacrifice de son Fils qui a dû porter la peine de nos péchés. Cette grâce, il nous l’offre : accueillons tout simplement ce cadeau parfait d’un Dieu qui nous aime.Ensuite, la grâce de Dieu nous enseigne à renoncer à l’impiété, au fait de vivre comme si Dieu n’existait pas ; à renoncer aux convoitises mondaines, à tout ce qui nous attire vers le mal et finalement vers la mort. Et cela pour pouvoir vivre à l’honneur de Dieu. En reconnaissant qu’il nous a fait grâce, nous sommes portés à le louer pour ses bienfaits, à vivre dans la reconnaissance et la joie, et à partager avec les autres les bénéfices de cette grâce en les aidant, en les soutenant et en les aimant.La grâce a été révélée par la venue de Jésus sur terre. Dans ses paroles : “Tous… s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche” (Luc 4. 22). Dans ses miracles : “Ils étaient extrêmement étonnés, et disaient : il fait toutes choses bien ; il fait entendre les sourds et parler les muets” (Marc 7. 37). Et surtout, dans son sacrifice : c’est “par la grâce de Dieu” que Jésus est mort pour chacun de nous (Hébreux 2. 9).La grâce de Dieu : un cadeau qui ne se refuse pas !Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

J’ai prié pour cet enfant, et l’Éternel m’a accordé la demande que je lui ai faite. Aussi, moi je l’ai prêté à l’Éternel pour tous les jours de sa vie.1 Samuel 1. 27-28Au jour où j’ai crié, tu m’as répondu ; tu as augmenté la force de mon âme.Psaume 138. 3Quelques femmes de foi (6)Anne, des pleurs aux chants de joie (1 Samuel 1)Dans la Bible, ce sont surtout des femmes que l’on entend chanter. Plusieurs ont composé des chants de louange à Dieu. Anne, la mère du prophète Samuel, en fait partie.Au début de son histoire, Anne est dans une grande tristesse. Elle n’a pas d’enfant, et à cause de cela elle est la cible de moqueries qui lui font beaucoup de peine. Jusqu’au jour où elle décide d’aller prier Dieu dans le temple. Là, elle fond en larmes et adresse une prière silencieuse à Dieu, en lui confiant toute sa tristesse. Éli, le prêtre qui officiait au temple, l’interpelle et finit par lui dire : “Va en paix ; et que le Dieu d’Israël t’accorde la demande que tu lui as faite !” (1 Samuel 1. 17). Alors le visage d’Anne change : la joie et l’espérance remplacent les pleurs.Qu’a-t-elle demandé à Dieu ? Un enfant, plus précisément un fils qu’elle puisse, en retour, donner à Dieu. Lorsque l’enfant naît, Anne le nomme Samuel (“demandé à Dieu”). Il sera serviteur de Dieu dans le temple avant de devenir un grand prophète, et celui qui oindra David comme roi d’Israël.Anne est un exemple de foi dans sa prière sincère, insistante, et à l’écoute de la volonté du Seigneur. Elle est aussi un exemple dans la louange, lorsqu’elle s’écrie à la naissance de son fils : “Mon cœur s’égaie en l’Éternel… je me réjouis en ton salut” (1 Samuel 2. 1).Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers.Proverbes 3. 5-6Lâchez les commandes !Dans le cadre de sa formation de pilotage, Susan Smart en était à son troisième vol, seule aux commandes. Alors qu’elle effectuait une manœuvre à 1500 mètres d’altitude, son avion, un Cessna 150, partit en vrille, se précipitant vers le sol. Susan tenta un instant, en vain, de reprendre le contrôle de l’avion. Puis, elle se souvint du conseil de son instructeur, dans cette situation : “Lâchez les commandes !”Mais il faut du courage pour lâcher prise. Susan dut se crier plusieurs fois : “Lâche prise !” Finalement, avec angoisse, elle leva les mains et les mit devant son visage. En quelques secondes, le petit avion, qui avait perdu 1000 m d’altitude, se stabilisa en vol.Susan a exprimé plus tard qu’elle avait retenu de cette expérience une leçon importante : “Quand tout semble hors de contrôle en temps de crise, Dieu me rappelle ses promesses et m’ordonne de lâcher les commandes de ma vie et de lui faire confiance. Il me guidera toujours dans la bonne direction. C’est une promesse ferme : elle vient du ciel !”Nous avons souvent tendance à vouloir tout maîtriser par nous-mêmes. Laissons Dieu prendre la direction de notre vie – et pas seulement lorsque surviennent les difficultés !“Remets à l’Éternel le chemin de ta vie, et confie-toi en lui ; et lui, il agira” (Psaume 37. 5).Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent.Jean 4. 23Le premier jour de la semaine… nous étions assemblés pour rompre le pain.Actes 20. 7DimancheMarc est un croyant qui voudrait plaire au Seigneur dans son travail. Quand son patron lui propose de travailler le dimanche contre une rémunération intéressante, il préfère refuser pour maintenir ses activités chrétiennes.Bien sûr, le dimanche n’est pas exonéré des activités indispensables à la vie courante, ou liées à des métiers spécifiques comme les soins aux malades. Mais aujourd’hui le dimanche devient de plus en plus un jour banalisé, alors que nous, chrétiens, nous désirons réserver des moments de cette journée au Seigneur Jésus. C’est le jour de sa résurrection.C’est l’occasion de se retrouver avec d’autres croyants pour rendre culte à Dieu, le prier, écouter sa Parole. Dieu désire que les croyants lui témoignent leur amour en l’adorant (1er texte du jour). Nous lui exprimons avec reconnaissance ce que Christ, son Fils, a fait pour nous à la croix. Comme Marie, dans l’évangile, se tenait aux pieds de Jésus pour l’adorer ou pour écouter sa parole (Jean 12. 1-8 ; Luc 10. 39), nous pouvons ainsi goûter sa présence avec des croyants réunis à son nom (Matthieu 18. 20). Les premiers chrétiens avaient déjà pour habitude de prendre la cène le dimanche (2e texte du jour).Le mot “dimanche” vient du latin “jour du Seigneur”, ou “jour du Maître”. Nous aimons donc lui dédier cette journée par notre louange et par des actes de générosité envers les plus démunis et la mission (1 Corinthiens 16. 2 ; Hébreux 13. 15-16) – même si ces activités ne sont pas réservées à la seule journée du dimanche !Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Il a entendu le son de la trompette, et n’a pas reçu l’avertissement… s’il avait reçu l’avertissement, il aurait délivré son âme.Ézéchiel 33. 5Si j’avais su !Mon voisin, atteint d’une grave maladie, me disait : “Si j’avais su, il y a bien longtemps que j’aurais arrêté de fumer”. Pourtant il est difficile de passer à côté des avertissements très clairs concernant les dangers, qui figurent même sur les paquets de cigarettes depuis des années ! Mais l’addiction est souvent plus forte que les avertissements. Les regrets ne servent à rien quand la maladie survient.La Bible nous parle d’un homme riche qui, dans les tourments qui suivent sa mort, regrette de ne pas avoir cru la parole de Dieu. Il voudrait avertir les membres de sa famille de ne pas faire la même erreur que lui (Luc 16. 19-31). Il reçoit cette réponse : “Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent”. Encore aujourd’hui, Dieu nous avertit des jugements qui atteindront celui qui aura refusé de croire sa Parole. Il sera mis dans un “lieu de tourment” (Luc 16. 28). “Là seront les pleurs et les grincements de dents” (Matthieu 22. 13). Un jour, celui qui aura refusé de croire la Parole de Dieu dira aussi : “Si j’avais su…” Mais il sera trop tard pour revenir en arrière. Si certaines addictions peuvent affecter notre santé sur cette terre, le refus de croire en Jésus Christ aura des conséquences bien plus dramatiques, car elles concernent notre avenir éternel.Dieu “veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité” (1 Timothée 2. 4). Alors il nous avertit sur les conséquences de nos choix maintenant, et nous invite à tenir compte du seul moyen de salut, offert gratuitement : “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé” (Actes 16. 31).Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Éternel le soutiendra sur un lit de souffrances. Tu transformeras tout son lit quand il sera malade.Psaume 41. 4Et moi, je suis affligé et pauvre : le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours et celui qui me délivre.Psaume 40. 18Le Seigneur pense à moiUn chrétien, autrefois actif au service de Jésus Christ, se trouva paralysé à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Dans sa chambre d’hôpital, il regardait fixement un verset biblique accroché au mur : “Le Seigneur pense à moi” (texte du jour). Il disait : “Ce verset m’interpelle. Bien sûr, le Seigneur pense à moi, mais moi, est-ce que je pense à lui ? Il a tant souffert pour moi !” Ainsi, sans se plaindre, il supportait patiemment son épreuve grâce à Jésus.Dans une situation difficile, nous estimons peut-être avoir le droit de ne penser qu’à nous-mêmes, et trouvons normal que les autres pensent à nous. Mais le Seigneur Jésus, notre modèle de vie, nous enseigne une tout autre leçon. Tout son chemin sur la terre a été souffrance, mépris, rejet par ses contemporains. Il annonçait à ses disciples son futur douloureux : “Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup… qu’il soit mis à mort” (Marc 8. 31). Même eux ne comprenaient pas ces paroles, ils n’entraient pas dans ses souffrances. Mais lui pensait aux autres, se dévouait pour eux, les enseignait, les guérissait. Le secret de cette énergie qui l’a conduit jusqu’au don de lui-même ? La confiance en son Dieu, son Père : “Le Père est avec moi” (Jean 16. 32). Oui, Jésus, le Fils de Dieu, était véritablement cet homme “affligé et pauvre” décrit dans le psaume 40, qui savait que son Père “pensait à lui”.Le chrétien dans l’épreuve sait que Dieu ne l’oublie jamais, que Jésus l’aime. Il peut alors être réconforté en “pensant au Seigneur”, qui lui donne même des forces pour venir en aide à d’autres.Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.Matthieu 16. 16(Jésus dit à Jean :) Je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles.Apocalypse 1. 17-18Le Dieu vivant“Dieu est mort”. C’est ce que proclamait le philosophe allemand Nietzsche (1844-1900),… mort lui-même depuis plus de 100 ans. Ce blasphème a été recopié plus d’une fois en mai 1968 en France, en particulier sur les murs des lycées et des universités : “Dieu est mort”. Dieu aurait pu, par un jugement soudain, montrer qu’il était le Dieu vivant, le Dieu éternel. Il a gardé le silence.Il est vrai que Jésus, le Fils de Dieu, est mort, cloué sur une croix, voici bientôt 2000 ans. Il est mort, mais il est aussi ressuscité. Il est monté au ciel, et il est maintenant à la droite de Dieu.Quand Jésus était sur la croix, les hommes de son temps l’insultaient et se moquaient de lui. Ils lui ont lancé ce défi : “Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix” (Matthieu 27. 40). Quelle folie ! Bien sûr qu’il pouvait descendre de la croix aussi facilement qu’il est sorti du tombeau trois jours plus tard. Ce ne sont pas les clous qui pouvaient le retenir, c’était son amour pour les humains, pour vous et pour moi. Sur la croix il a accepté de subir à notre place le châtiment de Dieu pour nos fautes. Sa mort et sa résurrection nous arrachent à la puissance du diable et rendent heureux pour toujours celui qui croit en lui. Grâce au sacrifice de son Fils, Dieu sauve tous ceux qui croient (1 Corinthiens 1. 21).Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une femme oubliera-t-elle son nourrisson, pour ne pas avoir compassion du fils sorti de son ventre ? Même celles-là oublieront ;… mais moi, je ne t’oublierai pas.Ésaïe 49. 15Mon peuple m’a oublié pendant des jours sans nombre.Jérémie 2. 32Les oubliés de SpinalongaL’île de Spinalonga, tout près de la Crète, a fait l’objet d’un roman de Victoria Hislop : “L’île des oubliés”. Sur cette île, de 1904 à 1957, ont vécu tous les lépreux dont la Crète puis la Grèce se débarrassaient. Les malades n’avaient pas le choix. Jeunes enfants ou adultes parfois très âgés étaient obligatoirement déportés à Spinalonga. À Plaka, port d’embarquement de ces malheureux malades, des scènes d’adieux déchirantes avaient lieu presque tous les jours. “Oubliés”, rejetés, sans aucune visite. Ce triste fait historique nous interroge. L’expression : “Loin des yeux, loin du cœur” serait-elle juste ?Oublier est le propre de l’être humain : “Tu as mis en oubli le Dieu qui t’a enfanté” (Deutéronome 32. 18). Mais du côté de Dieu, personne n’est oublié, ni ne peut être rejeté, même le pire des malfaiteurs s’il se repent de ses péchés, comme celui qui était crucifié à côté de Jésus. Il lui a demandé : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 42-43).Déjà, sur la terre, Dieu n’oublie aucun de ses enfants dans les difficultés de leur vie quotidienne : “Il n’oublie pas le cri des affligés” (Psaume 9. 13). Jésus l’a confirmé à ses disciples : “Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu… Vous valez mieux que beaucoup de moineaux” (Luc 12. 6-7).Retrouvez tous nos contenus sur editeurbpc.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.