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Épisode
19 août 2025 - 13min
Le secteur du vélo est confronté à une crise de surproduction sans précédent. En 2024, les entrepôts européens débordaient de vélos invendus. Un phénomène qui a plongé l'industrie dans la tourmente et qui menace de ralentir la transition écologique. Pour autant, il y a de nombreuses raisons d'espérer...Pour essayer d'en...
Le secteur du vélo est confronté à une crise de surproduction sans précédent. En 2024, les entrepôts européens débordaient de vélos invendus. Un phénomène qui a plongé l'industrie dans la tourmente et qui menace de ralentir la transition écologique. Pour autant, il y a de nombreuses raisons d'espérer...Pour essayer d'en savoir plus, nous avons rencontré André Ghestem, directeur de la Commission Cycles à l'Union Sport & Cycle. "On va utiliser de plus en plus le vélo. D'abord, dans les centres-villes, ça va être compliqué de circuler en voiture de plus en plus.. Le vélo est une des solutions qui permettent de circuler. La deuxième, et c'est peut-être encore plus important... C'est le risque de sédentarité des Français. Les gens, les jeunes, ne font plus assez d'exercices. Et le vélo, en s'en servant soit pour du sport, soit pour du loisir, soit pour de la mobilité, ça permet de lutter contre la sédentarité. les Hollandais n'avaient pas de pistes cyclables, ils ont démarré à faire leur premier plan vélo, de mémoire, en 1974 ou 1975. Maintenant, il y a des pistes cyclables partout. En France, on a eu des accélérations, là, le gouvernement a freiné, mais il faut qu'ils investissent. Pour le vélo, on a besoin d'infrastructures. à la fois des pistes cyclable et à la fois pour le stationnement du vélo..Après le déclenchement de la pandémie de Covid-19 en 2020, les gouvernements européens ont multiplié les aides à l'achat pour encourager la pratique du vélo. Les ventes ont alors explosé. Entraînant une euphorie générale chez les industriels qui ont massivement investi pour répondre à cette demande. Des usines ont été modernisées, de nouvelles chaînes de production ont vu le jour. Mais l'euphorie passée, l'inflation a érodé le pouvoir d'achat. Le marché s'est brutalement contracté. En France, les ventes de vélos neufs ont chuté de 12 % en valeur et de 14 % en volume en 2023, selon l'Union Sport & Cycle. Conséquence : un mur d'invendus... Les maitres-mots de la filière pour rebondir sont à la fois l'innovation et l'essor du marché de l'occasion, de la location, de la réparation.Florence Gall est déléguée générale de la filière économique du Vélo, France Vélo. "Les automobilistes sont souvent aussi des cyclistes, et dans les deux sens. Notre enjeu, c'est de montrer tous les avantages du vélo. Au quotidien, pour la santé, pour l'environnement, mais vraiment de manière très large. De montrer également que le vélo, c'est bon pour l'économie française. La moitié des vélos à assistance électrique vendus en France sont faits en France. Donc c'est déjà pas si mal que cela. On s'inscrit dans une dynamique européenne..,"Malgré un climat incertain, des professionnels du vélo ont fait le choix d'investir dans de nouveaux outils de production. A Saint-Priest, Ultima Mobility a changé de locaux tout en restant ancrée sur son territoire. L’entreprise sanpriote augmente sa capacité d’assemblage à 5 000 vélos, en s'appuyant sur un modèle 100% automatique. Et entend ainsi participer à la réindustrialisation du paysNous avons rencontré Jérôme Mortal, PDG d'Ultima Mobility. "Notre vélo a été dessiné pour rendre l'usage le plus facile possible pour l'utilisateur.C'est comme si on oubliait qu'on était sur un vélo. Les vitesses changent automatiquement. Les niveaux d'assistance s'adaptent automatiquement. On a beaucoup d'électronique embarquée pour pouvoir répondre à chaque cas d'usage".L'entreprise fait partie des 8 projets lauréats régionaux de l’appel à projets France 2030 « industries du vélo » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le secteur du vélo est confronté à une crise de surproduction sans précédent. En 2024, les entrepôts européens débordaient de vélos invendus. Un phénomène qui a plongé l'industrie dans la tourmente et qui menace de ralentir la transition écologique. Pour autant, il y a de nombreuses raisons d'espérer...
Pour essayer d'en savoir plus, nous avons rencontré André Ghestem, directeur de la Commission Cycles à l'Union Sport & Cycle. "On va utiliser de plus en plus le vélo. D'abord, dans les centres-villes, ça va être compliqué de circuler en voiture de plus en plus.. Le vélo est une des solutions qui permettent de circuler. La deuxième, et c'est peut-être encore plus important... C'est le risque de sédentarité des Français. Les gens, les jeunes, ne font plus assez d'exercices. Et le vélo, en s'en servant soit pour du sport, soit pour du loisir, soit pour de la mobilité, ça permet de lutter contre la sédentarité. les Hollandais n'avaient pas de pistes cyclables, ils ont démarré à faire leur premier plan vélo, de mémoire, en 1974 ou 1975. Maintenant, il y a des pistes cyclables partout. En France, on a eu des accélérations, là, le gouvernement a freiné, mais il faut qu'ils investissent. Pour le vélo, on a besoin d'infrastructures. à la fois des pistes cyclable et à la fois pour le stationnement du vélo..
Après le déclenchement de la pandémie de Covid-19 en 2020, les gouvernements européens ont multiplié les aides à l'achat pour encourager la pratique du vélo. Les ventes ont alors explosé. Entraînant une euphorie générale chez les industriels qui ont massivement investi pour répondre à cette demande.
Des usines ont été modernisées, de nouvelles chaînes de production ont vu le jour. Mais l'euphorie passée, l'inflation a érodé le pouvoir d'achat. Le marché s'est brutalement contracté. En France, les ventes de vélos neufs ont chuté de 12 % en valeur et de 14 % en volume en 2023, selon l'Union Sport & Cycle. Conséquence : un mur d'invendus... Les maitres-mots de la filière pour rebondir sont à la fois l'innovation et l'essor du marché de l'occasion, de la location, de la réparation.
Florence Gall est déléguée générale de la filière économique du Vélo, France Vélo. "Les automobilistes sont souvent aussi des cyclistes, et dans les deux sens. Notre enjeu, c'est de montrer tous les avantages du vélo. Au quotidien, pour la santé, pour l'environnement, mais vraiment de manière très large. De montrer également que le vélo, c'est bon pour l'économie française. La moitié des vélos à assistance électrique vendus en France sont faits en France. Donc c'est déjà pas si mal que cela. On s'inscrit dans une dynamique européenne..,"
Malgré un climat incertain, des professionnels du vélo ont fait le choix d'investir dans de nouveaux outils de production. A Saint-Priest, Ultima Mobility a changé de locaux tout en restant ancrée sur son territoire. L’entreprise sanpriote augmente sa capacité d’assemblage à 5 000 vélos, en s'appuyant sur un modèle 100% automatique. Et entend ainsi participer à la réindustrialisation du pays
Nous avons rencontré Jérôme Mortal, PDG d'Ultima Mobility. "Notre vélo a été dessiné pour rendre l'usage le plus facile possible pour l'utilisateur.C'est comme si on oubliait qu'on était sur un vélo. Les vitesses changent automatiquement. Les niveaux d'assistance s'adaptent automatiquement. On a beaucoup d'électronique embarquée pour pouvoir répondre à chaque cas d'usage".
L'entreprise fait partie des 8 projets lauréats régionaux de l’appel à projets France 2030 « industries du vélo »
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Pas de transcription pour le moment.
LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
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