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Épisode
1 avril 2025 - 3min
Le nouveau podcast captivant de Nostalgie, présenté par Brice Depasse, explore un aspect méconnu mais passionnant de l’histoire de la musique : les Face B.L’histoire que je vais vous raconter est celle d’un 45 Tours très particulier. Je devrais dire historique puisque ce 4 juillet 1969 sort le nouveau 45...
Le nouveau podcast captivant de Nostalgie, présenté par Brice Depasse, explore un aspect méconnu mais passionnant de l’histoire de la musique : les Face B.L’histoire que je vais vous raconter est celle d’un 45 Tours très particulier. Je devrais dire historique puisque ce 4 juillet 1969 sort le nouveau 45 Tours des Rolling Stones, soit le lendemain de la mort de leur fondateur Brian Jones. Bien sûr, vous le devinez, c’est une terrible coïncidence, mais imaginez le bazar ! Surtout pour ce qui est désormais la bande à Jagger et Richards qui avait tout planifié, après avoir demandé à Brian de quitter le groupe. Clairement, cette éviction n’a rien d’un coup d’état, l’homme est devenu ingérable, les derniers enregistrements se sont fait sans lui, et quand il est présent en studio, c’est juste physiquement. Déchiré la drogue et l’alcool, le multi instrumentiste de génie qu’il était, a disparu derrière l’ombre de lui-même. Il faut donc relancer la machine avec une nouvelle recrue grâce à un nouveau single et un concert à Hyde Park devant des centaines de milliers de personnes mais logiquement, lors de la conférence de presse servant à pousser l’image de Mick Taylor, prodige de la guitare, on ne parle que de Brian Jones. N’empêche, Honky Tonk Women, le nouveau single des Stones est une réussite extraordinaire qui leur vaut des N°1 un peu partout dont en Grande Bretagne et aux USA. Et un beau cadeau aussi car si on retourne ce 45 Tours, on trouve en face B une chanson étonnante. On sait que les Stones ont cédé ces dernières années à la tentation de voguer dans le sillage musical des Beatles. Mais les arrangements de toutes ces chansons incroyables ont été le fait, justement, de Brian Jones. Et à son aptitude à jouer de tous les instruments. Alors pour ce long titre qui quelque part fait écho à Satisfaction mais de manière beaucoup plus grave et scabreuse, on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut, les Stones vont faire appel à beaucoup d’autres musiciens. Bon, les choeurs, ça c’est une évidence, mais surtout, ils ne sont que trois Stones en studio : Jagger, Richards et Bill Wyman, le bassiste. Non, Charlie Watts n’en est pas car il n’arrive pas à trouver ce rythme très particulier. C’est Jimmy Miller, le producteur, qui est derrière la batterie.Etrangement, on ne va pas trop entendre parler de cette Face B. Pourtant, les Stones sont convaincus d’avoir produit quelque chose de fort, ils ont d’ailleurs placé ce titre à la fin de leur nouvel album, le génial Let it bleed, sorti quelques mois plus tard dans une version beaucoup plus longue. Pourquoi cette chanson ressort-elle en face A, quatre ans plus tard, en 1973, en plein triomphe de leur Angie ? On l’ignore mais en Belgique, plus que partout ailleurs, on lui fait la fête puisqu’il monte en tête du classement avant de devenir au fil des années puis des décennies un des plus grands classiques des Stones. Et oui, la vie des faces B est imprévisible et étonnante, comme cette chanson.Un podcast à écouter et réécouter sans modération, sur Nostalgie.be, l'application Nostalgie Belgique et les plateformes d'écoute.
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