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Épisode
30 juin 2025 - 37min
Le 29 juin 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous pour un direct afin de décrypter un événement médiatique aussi révélateur qu’inquiétant : la diffusion du dernier documentaire de Bernard-Henri Lévy, « Notre guerre ».Une propagande ukrainienne signée Bernard-Henri Lévy ?Ce dimanche soir, France 5 diffuse en prime-time « Notre guerre »,...
Le 29 juin 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous pour un direct afin de décrypter un événement médiatique aussi révélateur qu’inquiétant : la diffusion du dernier documentaire de Bernard-Henri Lévy, « Notre guerre ».Une propagande ukrainienne signée Bernard-Henri Lévy ?Ce dimanche soir, France 5 diffuse en prime-time « Notre guerre », documentaire signé Bernard-Henri Lévy et financé par l’argent public. Sous une façade humaniste, le film se présente comme une opération de propagande, glorifiant le régime ukrainien et réaffirmant un narratif occidental militarisé.Tourné entre février et avril 2025, le documentaire cherche à réhabiliter Zelensky, que BHL compare à Churchill, et à raviver une ferveur pro-ukrainienne en déclin.Mise en scène rigoureuse : casque, gilet pare-balles, hymnes patriotiques... BHL arpente les tranchées, harangue les soldats, s’immerge comme s’il était un combattant. À travers dix séquences, il compose une fresque où l’homme se confond avec la guerre, où le témoignage vire au prêche.Mais BHL ne raconte pas la guerre : il raconte sa guerre, son mythe. Il en est à la fois l’auteur, le protagoniste et le diffuseur, via des structures publiques. Président du directoire d’ARTE, il exploite le double levier du récit et du budget.Un récit verrouillé au service d’un agenda« Notre guerre » ne laisse aucune place à la nuance. Aucun recul, aucune complexité : la Russie est le Mal absolu, l’Ukraine le Bien. Tout contre-récit est écarté.Le documentaire ignore les dérives de Kiev, la complexité géopolitique, l’usure du peuple. Son objectif : raviver le soutien européen à l’effort de guerre, justifier les milliards versés, et préparer les suivants.Il s’inscrit pleinement dans le narratif otanien : masquer les échecs militaires, les pertes humaines et l’impasse stratégique. En exaltant la bravoure ukrainienne, BHL tente de ranimer une solidarité déclinante, alors que l’Amérique de Trump semble se désengager.Il veut lier les Français à cette guerre comme à une épopée, par l’émotion, les symboles martiaux et le mythe sacrificiel.Le storytelling de guerre comme arme politiqueCe film n’est pas un témoignage, mais un instrument de guerre médiatique. Diffusé sur France 5, avec l’appui d’Arte et France Télévisions, il impose un discours unique et clos le débat public.Il ne s’agit plus de comprendre, mais d’adhérer. Le film remplace l’analyse par la communion émotionnelle. Le philosophe devient prophète : il affirme, impose, utilise les ressources de l’État pour faire de son récit personnel une vérité officielle.Le conflit d’intérêt est manifeste : BHL produit, incarne et diffuse son propre message, sans contradiction ni pluralisme. « Notre guerre » n’est pas un reportage, mais une tentative d’hégémonie culturelle.Boycotter ce film, ce n’est pas trahir l’Ukraine. C’est refuser qu’un homme impose son récit comme vérité nationale, et que l’argent public serve une propagande privée.C’est défendre le droit de penser autrement, contre la mise en scène et le roman guerrier à la première personne.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Le 29 juin 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous pour un direct afin de décrypter un événement médiatique aussi révélateur qu’inquiétant : la diffusion du dernier documentaire de Bernard-Henri Lévy, « Notre guerre ».
Une propagande ukrainienne signée Bernard-Henri Lévy ?
Ce dimanche soir, France 5 diffuse en prime-time « Notre guerre », documentaire signé Bernard-Henri Lévy et financé par l’argent public. Sous une façade humaniste, le film se présente comme une opération de propagande, glorifiant le régime ukrainien et réaffirmant un narratif occidental militarisé.
Tourné entre février et avril 2025, le documentaire cherche à réhabiliter Zelensky, que BHL compare à Churchill, et à raviver une ferveur pro-ukrainienne en déclin.
Mise en scène rigoureuse : casque, gilet pare-balles, hymnes patriotiques... BHL arpente les tranchées, harangue les soldats, s’immerge comme s’il était un combattant. À travers dix séquences, il compose une fresque où l’homme se confond avec la guerre, où le témoignage vire au prêche.
Mais BHL ne raconte pas la guerre : il raconte sa guerre, son mythe. Il en est à la fois l’auteur, le protagoniste et le diffuseur, via des structures publiques. Président du directoire d’ARTE, il exploite le double levier du récit et du budget.
Un récit verrouillé au service d’un agenda
« Notre guerre » ne laisse aucune place à la nuance. Aucun recul, aucune complexité : la Russie est le Mal absolu, l’Ukraine le Bien. Tout contre-récit est écarté.
Le documentaire ignore les dérives de Kiev, la complexité géopolitique, l’usure du peuple. Son objectif : raviver le soutien européen à l’effort de guerre, justifier les milliards versés, et préparer les suivants.
Il s’inscrit pleinement dans le narratif otanien : masquer les échecs militaires, les pertes humaines et l’impasse stratégique. En exaltant la bravoure ukrainienne, BHL tente de ranimer une solidarité déclinante, alors que l’Amérique de Trump semble se désengager.
Il veut lier les Français à cette guerre comme à une épopée, par l’émotion, les symboles martiaux et le mythe sacrificiel.
Le storytelling de guerre comme arme politique
Ce film n’est pas un témoignage, mais un instrument de guerre médiatique. Diffusé sur France 5, avec l’appui d’Arte et France Télévisions, il impose un discours unique et clos le débat public.
Il ne s’agit plus de comprendre, mais d’adhérer. Le film remplace l’analyse par la communion émotionnelle. Le philosophe devient prophète : il affirme, impose, utilise les ressources de l’État pour faire de son récit personnel une vérité officielle.
Le conflit d’intérêt est manifeste : BHL produit, incarne et diffuse son propre message, sans contradiction ni pluralisme. « Notre guerre » n’est pas un reportage, mais une tentative d’hégémonie culturelle.
Boycotter ce film, ce n’est pas trahir l’Ukraine. C’est refuser qu’un homme impose son récit comme vérité nationale, et que l’argent public serve une propagande privée.
C’est défendre le droit de penser autrement, contre la mise en scène et le roman guerrier à la première personne.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
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