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Épisode
24 juin 2025 - 7min
Midnight feather tales 2 Pardonnez, Monsieur, ces nouveaux mots de minuit, mais mes émotions me submergent et je ne parviens plus à les maîtriser. Même à coups de pelle... Alors, je m'empare une nouvelle fois de ma plume pour vous appeler à l'aide. Encore. Encore… (soupir) Vous seul semblez apaiser le dragon de feu qui dévore...
Midnight feather tales 2 Pardonnez, Monsieur, ces nouveaux mots de minuit, mais mes émotions me submergent et je ne parviens plus à les maîtriser. Même à coups de pelle... Alors, je m'empare une nouvelle fois de ma plume pour vous appeler à l'aide. Encore. Encore… (soupir) Vous seul semblez apaiser le dragon de feu qui dévore mes entrailles quand le quotidien me rattrape et que le sadisme sociétal m'engloutit dans son ventre abyssal. Chaque jour, un nouveau supplice est inventé dans ce monde manipulé par les oppresseureuses. Soumission des minorités ! Nettoyages ethniques ! Croissance infinie sur une Terre qui crève sous le joug de notre système d'opulences éphémères ! Je perds pied devant notre impuissance à lutter contre ces régimes destructeurs qui corrompent les âmes et offrent en sacrifice toutes ces vies innocentes aux dieux pouvoir et argent. Je sens en moi l'empreinte brûlante de notre Terre déchirée, consumée par l'avidité déraisonnée. C'est un brasier obscur qui ternit l'incandescence la plus pure. À cheval entre réel et imaginaire, mon dragon n'a d'ordinaire qu'une seule maîtresse... moi. (Sourire) Comme si vous pouviez réussir à domestiquer iXiar. Moi peut-être, mais lui restera libre et sauvage à jamais... c'est son essence, la liberté. Il est indomptable. Et, à travers le tumulte des abominations humaines, c'est la voie qu'il essaie de m'insuffler. Je l'entends. Il se rappelle à moi en implosions successives... Je l'ai trop contraint à se taire. Brisé par mes cloisons d'acier, il étouffe et ne demande qu'à s'échapper. Je l'ai soumis aux exigences de la trivialité en le bâillonnant et chaque assaut contre la mère nourricière est une nouvelle plaie béante au milieu des écailles qui couvrent sa peau reptilienne. Il souffre. Il attend qu'une âme sensible à ma détresse créative vienne le délivrer. Vous, peut-être ? Il n'espère plus rien de moi... Même ses ruades qui résonnent dans mon crâne et son souffle qui embrase mes cellules ne suffisent pas à le libérer du carcan de peur dans lequel je l'ai emprisonné. Le feu qu'il tente d'attiser s'est recouvert d'une couche épaisse de givre hiémal. Alors il est prostré, se tait, attend. Son silence hurle en moi, comme le vôtre, et me déchiquette le cœur. Je l'ai abandonné, rejeté, claustré, laissé pour mort dans un puits sans fond, loin de ma réalité... Et de la sienne, alors que sa gueule béante devrait orner mon cou désormais.À coups de pied... De pelle ! Lui ! Et les autres ! Voué.e.s à l'inexistence imaginaire ! Au milieu d'un goulu trou noir dont l'avidité légendaire obscurcit chaque lueur d'espoir, chaque luciole d'émerveillement ! Il ternit le souffle vital qui m'anime. L'étiole. Je ne suis plus qu'un pantin désarticulé sans mes étincelles de merveilles, sans étoile pour me guider. Dans la nuit, je les entends parfois murmurer. Iels chuchotent toustes ensemble des mots cinglants qui me rendent folle, moi, désormais imperméable à leurs réalités. Bruissement continu de plaintes enragées, inaudibles. Iels voilent mes jours et étirent mes nuits. Insomnies tapageuses ! Cris de désespoir créatif ! Rugissements mélancoliques ! Iels sont une colonie d'insectes qui ronge mes neurones pour me rappeler leur présence. Leurs mandibules acérées rognent chaque circonvolution méandrique de mon cerveau pour électriser l'intérieur de mon corps, l'irradier d'une douleur telle que je n'en ai jamais connue. Pour que je puisse me sentir exister. Pour que je puisse me reconnecter à ma réalité. À mon imaginaire.Ma réalité imaginaire.Celle qui imprègne une grande partie de ma psyché labyrinthique. [...] La suite sur mon site
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Pardonnez, Monsieur, ces nouveaux mots de minuit, mais mes émotions me submergent et je ne parviens plus à les maîtriser. Même à coups de pelle...
Alors, je m'empare une nouvelle fois de ma plume pour vous appeler à l'aide.
Encore.
Encore…
(soupir)
Vous seul semblez apaiser le dragon de feu qui dévore mes entrailles quand le quotidien me rattrape et que le sadisme sociétal m'engloutit dans son ventre abyssal. Chaque jour, un nouveau supplice est inventé dans ce monde manipulé par les oppresseureuses.
Soumission des minorités !
Nettoyages ethniques !
Croissance infinie sur une Terre qui crève sous le joug de notre système d'opulences éphémères !
Je perds pied devant notre impuissance à lutter contre ces régimes destructeurs qui corrompent les âmes et offrent en sacrifice toutes ces vies innocentes aux dieux pouvoir et argent.
Je sens en moi l'empreinte brûlante de notre Terre déchirée, consumée par l'avidité déraisonnée. C'est un brasier obscur qui ternit l'incandescence la plus pure.
À cheval entre réel et imaginaire, mon dragon n'a d'ordinaire qu'une seule maîtresse... moi.
(Sourire)
Comme si vous pouviez réussir à domestiquer iXiar.
Moi peut-être, mais lui restera libre et sauvage à jamais... c'est son essence, la liberté. Il est indomptable. Et, à travers le tumulte des abominations humaines, c'est la voie qu'il essaie de m'insuffler.
Je l'entends. Il se rappelle à moi en implosions successives...
Je l'ai trop contraint à se taire.
Brisé par mes cloisons d'acier, il étouffe et ne demande qu'à s'échapper.
Je l'ai soumis aux exigences de la trivialité en le bâillonnant et chaque assaut contre la mère nourricière est une nouvelle plaie béante au milieu des écailles qui couvrent sa peau reptilienne.
Il souffre. Il attend qu'une âme sensible à ma détresse créative vienne le délivrer.
Vous, peut-être ?
Il n'espère plus rien de moi...
Même ses ruades qui résonnent dans mon crâne et son souffle qui embrase mes cellules ne suffisent pas à le libérer du carcan de peur dans lequel je l'ai emprisonné. Le feu qu'il tente d'attiser s'est recouvert d'une couche épaisse de givre hiémal.
Alors il est prostré, se tait, attend.
Son silence hurle en moi, comme le vôtre, et me déchiquette le cœur.
Je l'ai abandonné, rejeté, claustré, laissé pour mort dans un puits sans fond, loin de ma réalité...
Et de la sienne, alors que sa gueule béante devrait orner mon cou désormais.
À coups de pied...
De pelle !
Lui !
Et les autres !
Voué.e.s à l'inexistence imaginaire !
Au milieu d'un goulu trou noir dont l'avidité légendaire obscurcit chaque lueur d'espoir, chaque luciole d'émerveillement ! Il ternit le souffle vital qui m'anime. L'étiole. Je ne suis plus qu'un pantin désarticulé sans mes étincelles de merveilles, sans étoile pour me guider.
Dans la nuit, je les entends parfois murmurer.
Iels chuchotent toustes ensemble des mots cinglants qui me rendent folle, moi, désormais imperméable à leurs réalités. Bruissement continu de plaintes enragées, inaudibles.
Iels voilent mes jours et étirent mes nuits. Insomnies tapageuses ! Cris de désespoir créatif ! Rugissements mélancoliques !
Iels sont une colonie d'insectes qui ronge mes neurones pour me rappeler leur présence. Leurs mandibules acérées rognent chaque circonvolution méandrique de mon cerveau pour électriser l'intérieur de mon corps, l'irradier d'une douleur telle que je n'en ai jamais connue.
Pour que je puisse me sentir exister.
Pour que je puisse me reconnecter à ma réalité.
À mon imaginaire.
Ma réalité imaginaire.
Celle qui imprègne une grande partie de ma psyché labyrinthique.
[...] La suite sur mon site
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Jessie A. Chevin
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