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Épisode
14 mai 2025 - 2h 0min
Le 13 mai 2025, Sylvain Ferreira était l'invité de La Matinale de GPTV, animée par Raphaël Besliu !François Asselineau ancien haut fonctionnaire et homme politique français est président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) depuis 2007.Diplômé de HEC Paris et de l’ENA, il a mené sa carrière dans différents cabinets ministériels...
Le 13 mai 2025, Sylvain Ferreira était l'invité de La Matinale de GPTV, animée par Raphaël Besliu !François Asselineau ancien haut fonctionnaire et homme politique français est président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) depuis 2007.Diplômé de HEC Paris et de l’ENA, il a mené sa carrière dans différents cabinets ministériels de droite durant les années 1990. Il défend la sortie de la France de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN, position qui le place souvent dans le spectre souverainiste.Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022. Poutine fixe les règles du jeu En proposant des négociations directes à Zelensky, Poutine prend l’initiative politique. Il contourne les médiateurs occidentaux et impose ses termes. L’Ukraine est piégée : accepter revient à entériner sa perte d’autonomie ; refuser, à se couper du dialogue international.Le choix d’Istanbul comme lieu de rencontre renforce la Turquie comme médiateur clé. La Russie impose le rythme sans victoire spectaculaire, forte de sa stabilité militaire et de ses soutiens internationaux. Le sommet annoncé s’annonce comme une validation de son rapport de force.L’Europe décrédibilisée par son aventurismeLe sommet européen de Kiev a exposé la faiblesse stratégique de l’UE. En exigeant un cessez-le-feu unilatéral, elle s’est exclue des négociations. Moscou ne dialogue qu’avec ceux qui comptent : Kiev, Washington, Ankara. Bruxelles est hors-jeu.L’idée d’une “Europe de la paix” se heurte à une militarisation incohérente. Les États européens augmentent leurs budgets militaires, mais restent sous dépendance de l’OTAN. Sans doctrine propre, ils n’ont ni poids ni voix. Même les États-Unis semblent prêts à laisser Moscou fixer les conditions.L’émergence d’un axe russo-turc, potentiellement validé par Trump, enterre définitivement les ambitions diplomatiques européennes. L’UE commente, mais ne décide plus.La victoire politique de Moscou se confirmeMalgré les récits occidentaux de déclin russe, c’est bien Moscou qui propose aujourd’hui une paix selon ses conditions. L’objectif n’est pas l’armistice, mais la reconnaissance de sa victoire stratégique. La guerre militaire continue, mais politiquement, elle est presque soldée.La possible implication de Donald Trump comme médiateur renforce cette dynamique. Elle affaiblit Biden, repositionne les États-Unis comme interlocuteurs directs et crédibilise la ligne russe. Pour le Kremlin, c’est la situation parfaite : valider ses acquis sans concessions.Selon Sylvain Ferreira, la Russie a imposé une réalité diplomatique durable. L’Ukraine, affaiblie, n’a plus le choix. L’Occident doit reconnaître une victoire fondée non sur le bluff, mais sur une stratégie maîtrisée et une lecture lucide des rapports de force.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Le 13 mai 2025, Sylvain Ferreira était l'invité de La Matinale de GPTV, animée par Raphaël Besliu !
François Asselineau ancien haut fonctionnaire et homme politique français est président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) depuis 2007.
Diplômé de HEC Paris et de l’ENA, il a mené sa carrière dans différents cabinets ministériels de droite durant les années 1990. Il défend la sortie de la France de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN, position qui le place souvent dans le spectre souverainiste.
Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.
Poutine fixe les règles du jeu
En proposant des négociations directes à Zelensky, Poutine prend l’initiative politique. Il contourne les médiateurs occidentaux et impose ses termes. L’Ukraine est piégée : accepter revient à entériner sa perte d’autonomie ; refuser, à se couper du dialogue international.
Le choix d’Istanbul comme lieu de rencontre renforce la Turquie comme médiateur clé. La Russie impose le rythme sans victoire spectaculaire, forte de sa stabilité militaire et de ses soutiens internationaux. Le sommet annoncé s’annonce comme une validation de son rapport de force.
L’Europe décrédibilisée par son aventurisme
Le sommet européen de Kiev a exposé la faiblesse stratégique de l’UE. En exigeant un cessez-le-feu unilatéral, elle s’est exclue des négociations. Moscou ne dialogue qu’avec ceux qui comptent : Kiev, Washington, Ankara. Bruxelles est hors-jeu.
L’idée d’une “Europe de la paix” se heurte à une militarisation incohérente. Les États européens augmentent leurs budgets militaires, mais restent sous dépendance de l’OTAN. Sans doctrine propre, ils n’ont ni poids ni voix. Même les États-Unis semblent prêts à laisser Moscou fixer les conditions.
L’émergence d’un axe russo-turc, potentiellement validé par Trump, enterre définitivement les ambitions diplomatiques européennes. L’UE commente, mais ne décide plus.
La victoire politique de Moscou se confirme
Malgré les récits occidentaux de déclin russe, c’est bien Moscou qui propose aujourd’hui une paix selon ses conditions. L’objectif n’est pas l’armistice, mais la reconnaissance de sa victoire stratégique. La guerre militaire continue, mais politiquement, elle est presque soldée.
La possible implication de Donald Trump comme médiateur renforce cette dynamique. Elle affaiblit Biden, repositionne les États-Unis comme interlocuteurs directs et crédibilise la ligne russe. Pour le Kremlin, c’est la situation parfaite : valider ses acquis sans concessions.
Selon Sylvain Ferreira, la Russie a imposé une réalité diplomatique durable. L’Ukraine, affaiblie, n’a plus le choix. L’Occident doit reconnaître une victoire fondée non sur le bluff, mais sur une stratégie maîtrisée et une lecture lucide des rapports de force.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
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