Mari Fé Boyero Sanchez : L’art de se sentir chez soi partout dans le monde

Quel est le secret pour se sentir chez soi, peu importe où l’on se trouve dans le monde ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys s’entretient avec Mari Fé Boyero Sanchez, membre du réseau Expat Pro et fondatrice de Proxima Design. Mari Fé partage son parcours impressionnant d’expatriée, ayant vécu dans divers pays tels que la Corée du Sud, le Brésil, l’Égypte, les Pays-Bas, la Roumanie, et l’Inde, avant de s’installer en France. Son expérience internationale et son expertise en design d’intérieur lui permettent d’accompagner ceux qui, comme elle, ont vécu des vies multiculturelles et cherchent à recréer un cocon familial où qu’ils soient. Mari Fé Boyero Sanchez, originaire de l’ouest de l’Espagne, a étudié en sociologie avant de s’établir en France. Elle a parcouru le monde avec son mari, vivant dans divers pays et s’adaptant à de nouvelles cultures et langues. Aujourd’hui, elle est architecte d’intérieur et fondatrice de Proxima Design, une entreprise qui aide les expatriés à réorganiser et rénover leurs biens immobiliers en France. Forte de ses expériences à l’étranger, elle a développé une approche unique et colorée du design, influencée par les cultures qu’elle a côtoyées. L’épisode explore comment Mari Fé utilise son vécu pour offrir des solutions de design d’intérieur adaptées aux besoins des expatriés. Elle aide ceux qui rentrent en France ou qui souhaitent investir dans l’immobilier à distance, en leur proposant des services personnalisés pour s’assurer qu’ils se sentent bien chez eux. Grâce à la technologie moderne, elle communique facilement avec ses clients partout dans le monde, rendant la distance presque insignifiante. Son objectif est de faciliter la transition des expatriés et de leur offrir un espace qui reflète leur identité multiculturelle. https://proxima-design.com/ Chapitrage du podcast : 0:00:01 – Introduction de l’épisode et présentation de l’invitée 0:00:40 – Expériences d’expatriation de Mari Fé Boyero Sanchez 0:01:17 – Défis de l’apprentissage des langues dans divers pays 0:02:53 – Fréquent déménagement et adaptation à des cultures diverses 0:04:29 – Impact psychologique de l’expatriation et rôle de la famille 0:05:40 – Présentation de Proxima Design et services offerts 0:06:39 – Aider les expatriés à réorganiser leurs biens immobiliers en France 0:07:44 – Utilisation des technologies pour travailler avec des clients à distance 0:08:52 – Influence des expériences internationales sur le design intérieur 0:09:59 – Création de meubles sur mesure pour les projets 0:10:59 – Projets futurs de Mari Fé Boyero Sanchez et de sa famille 0:11:22 – Conclusion et remerciements __________________________________________________ Podcast n°2524 (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s’intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l’APP « Français dans le monde » sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr __________________________________________________ Transcription IA du podcast : Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale si vous rentrez bientôt en France. Écoutez bien, je suis Gautier Saïs. J’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Mariphé Boiero Sanchez, membre du réseau Expat Pro. On parle de Proxima Design. 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Français dans le monde. Vous avez un bien immobilier en France, vous allez bientôt peut-être rentrer, vous voulez être bien chez vous, c’est important. Eh bien, tendez l’oreille, puisque notre invitée va peut-être pouvoir vous aider. Bonjour, Mary Fé. Oui, bonjour Gauthier. Merci de me recevoir dans ton émission. Je suis très content de te recevoir. Tu es membre du réseau Expat Pro. Je salue tout le réseau d’experts à travers le monde. Toi, tu es aujourd’hui à Paris. Mais dis donc, avant d’être établi depuis dix ans à Paris, tu as quand même pas mal voyagé dans le monde. Oui, un petit peu, un petit peu. C’est vrai qu’on a fait presque 15 ans d’espatriation, on a bougé un petit peu pour finalement venir se poser à Paris tranquillement. On est content d’être rentré aussi. Et tu me disais que tu aurais bien aimé que les podcasts de la radio des Français dans le monde existent à l’époque parce que c’est bien pratique selon toi. Ah oui, ça aurait été super, parce que là, quand j’ai écouté un petit peu ce que tu m’as envoyé, je me suis dit, zut, ça aurait été super, ça nous aurait aidé tellement, tellement quand on a commencé, nous, à être en expatriation, parce qu’il y a des leads maintenant partout. C’est quand même pratique, en effet, d’écouter un peu les expériences et les conseils des autres. C’est pour ça qu’on est là. Mais voilà, il y a 15 ans, on n’y était pas. C’est vrai ça, ouais. Alors justement, on va se plonger dans ton histoire. On entend un petit accent espagnol. Tu es née de la partie ouest de l’Espagne, côté Portugal. Là-bas, tu vas faire tes études. Une partie de tes études en Espagne et une autre partie en France, un master de sociologie. Et puis, tu vas rencontrer ton futur mari qui est lui aussi franco-espagnol. Du coup, vous allez venir un peu vous établir à Paris et à Reims. C’est pour toi la découverte de la langue française à l’époque ? C’était difficile d’apprendre le français ? Ah oui, parce que j’avais des bases vraiment très légères. Et en arrivant en France, je me suis retrouvée avec les mots d’argot où je ne comprenais strictement rien. Je me trouvais dans des soirées où j’arrivais à 20h et à 21h30 et j’avais déjà décroché complètement. C’était compliqué, c’était dur. Alors parlons des langues. Un jour, ton mari revient du boulot. Il te dit on va aller vivre en Corée du Sud. Résultat, tu apprends le coréen et ça va servir à rien. J’ai appris le coréen. J’étais en train d’apprendre le coréen. Je n’avais appris pas grand chose, mais c’est vrai que ce jour là, il m’a dit bah écoute, je viens de savoir qu’un peu en plus, on part en fait, on part plutôt en Brésil. Bah écoute, allez, on y va. Mais ça a été un petit peu un changement des zones. Le coréen au Brésil, ça sert pas beaucoup. Pas du tout. Par contre, l’espagnol, oui. Par contre, l’espagnol, oui. Alors, il ne va pas y avoir que le Brésil. Vous allez vivre un peu à Sao Paulo. Ensuite, l’Égypte en 98. Autres décors, les Pays-Bas, puis la Roumanie, puis l’Inde. Tout ça en faisant des petits passages par la France. T’es une spécialiste des bagages. Tout à fait. Tout à fait. Des déménagements aussi. Ah oui, carrément, comme tous les expatriés. Mais c’est vrai qu’on a les valises, on a plein de valises en fait, qu’on a gardées. Et alors, des pays très différents à chaque fois, des cultures très différentes. Le cerveau arrive à se mettre en ordre de marche quand on débarque. Brésil, Égypte, Pays-Bas, Roumanie… C’est toujours un défi. C’est toujours un défi, chaque fois que tu… C’est ça qui a… C’est ça le petit monde de vivre à l’étranger, c’est ça. Chaque fois que vous arrivez dans un pays, que tu arrives, c’est tout de nouveau, il faut s’adapter, il faut créer le foyer pour ta famille et tout ça, c’est du boulot, surtout pour les femmes. Après, il y a les hommes qui, maintenant, il y a pas mal d’hommes aussi qui ont le même rôle que les femmes, mais c’est créer ce foyer-là. Alors, c’est toujours assez difficile au début, mais c’est très intéressant et c’est enrichissant, énormément. Et aujourd’hui, dans la région parisienne, tes expériences à l’international, tu trouves parfois que les personnes autour de toi, les Parisiens, ne sont pas assez ouverts d’esprit ? Un petit peu, ça c’est vrai, un petit peu quand même. Mais bon, c’est vrai que les gens qui déjà font appel à un architecte intérieur, déjà, ils ont une certaine ouverture, déjà. Mais c’est vrai que ce n’est pas la même vie. Ce n’est pas la même vie. C’est pour ça que nous, on s’est installés un petit peu dans l’Ouest de Paris, parce que là, il y a plein de patrie. Alors, on se connaît. Il y a des choses que tu peux raconter à quelqu’un qui a vécu la même chose que toi. On va justement parler de Proxima Design, la société que tu as créée. Il y a dix ans, retour en France. Aujourd’hui, en effet, votre fille continue ses études dans un circuit international. Tu tiens à ce que l’international reste présent dans son quotidien ? Oui, oui, tout à fait, tout à fait. Je trouve que c’est tellement enrichissant et on lui a partagé tout ça. J’aimerais bien quand même que ce soit quelque chose qu’elle garde. Dans tes différentes expériences, tu as toujours continué à travailler, même parfois dans des pays où tu ne pouvais pas travailler. Tu as été artiste peintre, tu as été architecte d’intérieur, création de meubles à partir de palettes recyclées. Tu as eu mille vies. C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai. C’est ce que je te disais. Quand on est patrier, on a la grande chance d’avoir des opportunités. Et si on a vraiment envie, on peut avoir plusieurs vies. En fait, c’est très intéressant. Et aujourd’hui, avec ta société Proxima Design et l’histoire que tu as dans le monde des expatriés, tu proposes tes services, pas exclusivement, mais notamment pour les Français qui ont un bien en France parce qu’ils vont peut-être revenir un jour. Et donc, ou alors pour investir. Et donc, l’idée, c’est que tu les aides à ce qu’ils se sentent bien chez eux, à pouvoir réorganiser l’intérieur. On sait, on l’a vu pendant la période Covid, être bien à sa maison, c’est extrêmement important. Ça, c’est ta mission que tu prends de A à Z. Oui, tout à fait. En fait, l’idée, c’est de pouvoir aider les gens qui rentrent ou qui veulent investir pendant qu’ils sont à l’étranger. J’aurais bien voulu qu’à l’époque où j’étais, j’aurais pu avoir quelqu’un de confiance pour pouvoir faire ça parce que quand je suis rentrée, je me suis retrouvée à ma maison à six mois de travail. J’étais dedans. Alors, ce n’était vraiment pas drôle. Et là, ce que je propose comme service, c’est ça, c’est aider les gens. C’est qu’ils ont un bien en France et qu’ils ont besoin de les restructurer, de les rénover ou simplement les mettre en location. Je suis là pour pouvoir les aider. J’ai créé des liens avec plusieurs partenaires pendant ces années-là en France, comme des agences immobilières, des gestionnaires. Tout ça, ça me permet de les aider de A à Z, même les aider à trouver les biens si, par exemple, ils veulent faire de l’investissement locatif, chose qui est très intéressante maintenant. et qui peuvent les aider à se créer un patrimoine, même en étant à l’étranger. Et donc, tu travailles en visio, alors tu fais des promenades dans les maisons avec ton téléphone ? Oui, je fais ça, je fais des vidéos, je suis en contact en continu avec les clients qui sont à l’étranger. Maintenant, avec les moyens de communication qu’on a, c’est super facile. Et après la Covid, encore une fois, encore plus parce qu’on est quand même beaucoup plus habitués. Alors, les Teams, c’est quelque chose de très courant. Je les fais même dans la région parisienne. Je ne me déplace pas tous les jours chez mon client, on se parle, on me fait montrer les 3D, tout ce que j’ai fait au client par vision, ce qui est très facile. Ça me permet de travailler avec des gens qui sont à l’étranger sans aucun problème. Marie Fé, quand on a connu autant de pays dans le monde, est-ce qu’il y a une inspiration, quand on est architecte d’intérieur, une inspiration de tout ce que tu as pu voir à travers le monde, justement ? Je pense que oui, qu’il y a une certaine ouverture à tout ça. On a vu plein de choses. Je te parle même de l’Inde. L’Inde, c’est quelque chose de magnifique. Il y a tellement de couleurs. C’est trop bon. Mais le Brésil, c’est pareil. En plus, j’ai une double culture d’une certaine façon parce que je suis espagnole. C’est vrai qu’il y a le soleil, il y a des couleurs. Et c’est vrai que j’ai dit toujours à mes clients, si vous n’aimez pas les couleurs, ne m’appelez pas. J’aime bien toujours mettre une touche de couleurs, de fraîcheur dans les ambiances. C’est quand même beaucoup plus gai. Et je pense que ta passion pour la création de meubles continue, puisqu’en plus de ce métier d’architecte d’intérieur, tu continues à concevoir et à fabriquer des meubles. Oui, dans tous mes chantiers en fait. La plupart du temps en fait, on a toujours besoin d’un meuble spécifique dans un coin. Alors quand mes clients sont vraiment ouverts, ils me laissent faire parce que ça c’est très important aussi. J’ai lui fait des meubles qui ne sont qu’eux, des meubles uniques qui vont dans son espace, comme ils aiment et ça crée une harmonie dans mes chantiers. Est-ce qu’il y a une couleur à la mode en ce moment ? Ouf, à la mode, à la mode, on est très dans les… ça dépend du client, mais là, on est un petit peu dans les verts, dans les jaunes, il revient aussi. Mais il faut savoir comment l’installer, c’est des couleurs qu’ils ont assez… une faute de puissance décorative, il faut savoir les mettre doucement. Je dis toujours qu’il n’y a pas de couleur à la mode. Tous les couleurs vont bien. Il faut s’adapter à ce que le client aime. Je ne pense pas trop dans cette tendance-là, aujourd’hui, les rouges. Non, je pense que tous les couleurs vont bien. Alors, allez faire un tour sur proxima-design.com, le site est superbe, les photos sont magnifiques, ça donne vraiment envie. Concrètement, un auditeur a un bien immobilier à rénover en France, il prend contact avec toi. Oui, tout à fait. Il m’appelle et à ce moment-là, on voit ce qu’on peut faire dans son bien, si c’est ce qu’il veut pour la location, si c’est ce qu’il veut le meubler. C’est toujours plus intéressant qu’il déloue un meublé, par exemple. S’il veut simplement, comme je le disais, les faire une petite couche de propriété à son appartement ou à sa maison, les préparer pour la rentrée quand il rentre des patrations. Je trouve ce qui est toujours assez C’est traumatisant déjà à la rentrée. Alors si on essaie de faciliter un petit peu, c’est bien, c’est mieux. Marie Fé, aujourd’hui, après avoir pas mal voyagé, tu es établie en France. Est-ce que vous allez à nouveau bouger dans le futur ou est-ce que c’est plutôt peut-être la fille qui va continuer à vivre l’international ? Écoutez, je n’en sais rien. Pour l’instant, il n’y a pas de projet du tout de bouger parce que notre fille est à l’université. C’est elle qui bouge en fait parce que c’est une passionnée de l’Égypte. Elle va être égyptologue. Elle se déplace déjà. Elle a fait déjà des missions là-bas. C’est elle plutôt qui bouge. Mais nous, pour l’instant, pas de projet à court terme, non. Mais on ne sait jamais. Moi, j’ai dit toujours, une petite dernière, ça peut être bien aussi. Pourquoi pas ? Mais c’est vrai que quand on est déjà établi, c’est compliqué déjà de bouger. Ouais. Il faut manger du sirop tout le temps. C’est bon. Merci beaucoup d’être venu dans ce podcast de la radio des Français dans le Monde en partenariat avec Expat Pro. Au plaisir de te retrouver. Merci beaucoup. Merci Gauthier. Merci à toi. A bientôt. Vous écoutez la voix des expats. . The post Mari Fé Boyero Sanchez : L’art de se sentir chez soi partout dans le monde appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..