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Épisode
16 mai 2024 - 35min
Cet épisode est consacré à l'impossibilité de raconter l'histoire d'un enfant de Batibo, mort à l'âge de huit ans pendant la période coloniale allemande au Cameroun. Il porte sur l’acte d’effacement délibéré des personnes, de leurs systèmes de connaissances, de leurs cultures, leurs structures sociétales et politiques ainsi que les...
Cet épisode est consacré à l'impossibilité de raconter l'histoire d'un enfant de Batibo, mort à l'âge de huit ans pendant la période coloniale allemande au Cameroun. Il porte sur l’acte d’effacement délibéré des personnes, de leurs systèmes de connaissances, de leurs cultures, leurs structures sociétales et politiques ainsi que les défis très réels auxquels cette violence nous confronte aujourd'hui. Les efforts actuels de restitution doivent tenir compte des multiples effets de cette violence, qui limitent souvent les possibilités de thérapie et de restauration. Dans cet épisode, Mikaél Assilkinga raconte une partie de son parcours académique qui l'a amené à entrer en contact des restes humains de personnes originaires du Cameroun, conservés dans une collection universitaire allemande. Ceci est la version française de ce podcast. Vous pouvez également écouter les versions en anglais et fulfulde. CreditsAuteur : Mikaél AssilkingaÉdition des textes : Sophie Schasiepen avec le soutien d'Andri BurnettIntervenant. es : Mikael Assilkinga et Céline TshikaTraduction : Kim Siong Lai Hang TsangProductrice / éditrice : Andri BurnettConcept et production exécutive : Sophie Schasiepen RemerciementsDes remerciements particuliers sont adressés à Richard Tsogang Fossi, Holger Stoecker, Yann LeGall, Katharina Stötzel pour leurs commentaires sur une version antérieure du texte. Mikael Assilkinga remercie également Christian Vogel et Jonatan Kurzwelly, ses collègues de la Collection anthropologique, la Collection Blumenbach, les participants au projet «Provenances sensibles» de l'Université de Göttingen et le Musée ethnologique de Hambourg. Sources consultées Documents conservés dans les Archives du Musée ethnologique de Hambourg, les Archives du Musée ethnologique de Berlin, le Bundesarchiv de Berlin et les rapports publiés dans le journal colonial Deutsches Kolonialblatt et la base de données du projet « The Restitution of Knowledge », accessible via le repositorium de la Technische Universität Berlin. Veuillez trouver la liste complète des références ici. Financement Le podcast Porter le deuil des morts a été produit dans le cadre de la contribution de l’University of the Western Cape au projet de recherche "Reconnecting 'Objects' : Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums", financé par la Fondation Volkswagen.
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Cet épisode est consacré à l'impossibilité de raconter l'histoire d'un enfant de Batibo, mort à l'âge de huit ans pendant la période coloniale allemande au Cameroun. Il porte sur l’acte d’effacement délibéré des personnes, de leurs systèmes de connaissances, de leurs cultures, leurs structures sociétales et politiques ainsi que les défis très réels auxquels cette violence nous confronte aujourd'hui. Les efforts actuels de restitution doivent tenir compte des multiples effets de cette violence, qui limitent souvent les possibilités de thérapie et de restauration. Dans cet épisode, Mikaél Assilkinga raconte une partie de son parcours académique qui l'a amené à entrer en contact des restes humains de personnes originaires du Cameroun, conservés dans une collection universitaire allemande.
Ceci est la version française de ce podcast. Vous pouvez également écouter les versions en anglais et fulfulde.
Credits
Auteur : Mikaél Assilkinga
Édition des textes : Sophie Schasiepen avec le soutien d'Andri Burnett
Intervenant. es : Mikael Assilkinga et Céline Tshika
Traduction : Kim Siong Lai Hang Tsang
Productrice / éditrice : Andri Burnett
Concept et production exécutive : Sophie Schasiepen
Remerciements
Des remerciements particuliers sont adressés à Richard Tsogang Fossi, Holger Stoecker, Yann LeGall, Katharina Stötzel pour leurs commentaires sur une version antérieure du texte. Mikael Assilkinga remercie également Christian Vogel et Jonatan Kurzwelly, ses collègues de la Collection anthropologique, la Collection Blumenbach, les participants au projet «Provenances sensibles» de l'Université de Göttingen et le Musée ethnologique de Hambourg.
Sources consultées
Documents conservés dans les Archives du Musée ethnologique de Hambourg, les Archives du Musée ethnologique de Berlin, le Bundesarchiv de Berlin et les rapports publiés dans le journal colonial Deutsches Kolonialblatt et la base de données du projet « The Restitution of Knowledge », accessible via le repositorium de la Technische Universität Berlin. Veuillez trouver la liste complète des références ici.
Financement
Le podcast Porter le deuil des morts a été produit dans le cadre de la contribution de l’University of the Western Cape au projet de recherche "Reconnecting 'Objects' : Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums", financé par la Fondation Volkswagen.
Pas de transcription pour le moment.
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