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Épisode
12 mai 2025 - 19min
Le 11 mai 2025, pour GPTV Investigation, Mickaël demandait aux Français si c’était vraiment mieux avant… et leurs réponses sur l’insécurité, la perte de respect et la déshumanisation d’une société trop connectée laissent un étrange goût de vérité.L’insécurité a redessiné les comportementsCeux qui regrettent « le temps d’avant » invoquent...
Le 11 mai 2025, pour GPTV Investigation, Mickaël demandait aux Français si c’était vraiment mieux avant… et leurs réponses sur l’insécurité, la perte de respect et la déshumanisation d’une société trop connectée laissent un étrange goût de vérité.L’insécurité a redessiné les comportementsCeux qui regrettent « le temps d’avant » invoquent d’abord un sentiment : la sécurité a reculé. Autrefois, on laissait les portes ouvertes, les enfants jouaient dehors. Aujourd’hui, la peur s’installe. Une passante n’ose plus sortir après 20h, autrefois elle ne s’en souciait pas.Les gestes changent : surveiller, éviter, se méfier. Même sans agressions, le sentiment d’insécurité modifie la liberté de mouvement. Ce n’est pas une invention médiatique : c’est une réalité vécue.Autrefois, les quartiers étaient apaisés, les voisins solidaires. Aujourd’hui, les regards fuient. Le lien social se délite. Ce n’est pas une question de chiffres, mais de ressenti. La sécurité reposait sur la confiance, pas sur les caméras.Beaucoup dénoncent aussi l’impunité. L’incivilité devient norme. Les règles ne sont plus respectées, les sanctions floues. Le passé est perçu comme un cadre clair, juste. L’insécurité est devenue une ambiance, un climat lourd.Des liens humains brisés par le progrèsUn autre constat revient : les relations humaines se sont effondrées. Ce n’est pas de la nostalgie, mais une observation. On se parlait, on s’entraidait. Aujourd’hui, chacun est dans sa bulle. L’individualisme a remplacé la communauté.Le respect a disparu. Les mots sont plus durs, les attitudes plus égoïstes. Autrefois, l’éducation structurait les rapports. Aujourd’hui, le lien intergénérationnel s’effrite. L’autorité des adultes s’est évaporée.La technologie aggrave l’isolement. Les écrans omniprésents coupent les gens du réel. On parle à son téléphone plus qu’à son voisin. L’interaction devient virtuelle, brève, impersonnelle.Cette déshumanisation crée solitude, indifférence et mépris. Ce n’est pas un détail : c’est un changement de civilisation. Ce que beaucoup regrettent, c’est l’existence partagée, les gestes simples qui donnaient du sens.Le choc d’une modernité sans boussoleLe monde change trop vite. Traditions, rythmes de vie, valeurs sont balayés. Ce n’est pas le progrès qui est rejeté, mais sa brutalité, son absence de transition.Les enfants vivent dans un monde saturé d’objets. Un passant remarque : un ballon suffisait avant. Aujourd’hui, il faut des écrans. On accumule sans savourer, on innove sans comprendre.Les anciens dénoncent une société qui sacrifie l’essentiel. Le smartphone devient barrière, le lien se perd. On parle moins, on ressent moins. La technologie coupe au lieu de relier.Le rythme est intenable. Ceux qui ne suivent pas sont exclus. Les vulnérables décrochent. Ils ne demandent pas de revenir en arrière, mais de ralentir, de retrouver du sens.Ce qu’ils veulent, c’est un équilibre. Le passé offrait des repères. Aujourd’hui, tout est flou. Ce n’est pas une critique rétrograde, mais un signal d’alarme : sans direction, la société se défait.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Le 11 mai 2025, pour GPTV Investigation, Mickaël demandait aux Français si c’était vraiment mieux avant… et leurs réponses sur l’insécurité, la perte de respect et la déshumanisation d’une société trop connectée laissent un étrange goût de vérité.
L’insécurité a redessiné les comportements
Ceux qui regrettent « le temps d’avant » invoquent d’abord un sentiment : la sécurité a reculé. Autrefois, on laissait les portes ouvertes, les enfants jouaient dehors. Aujourd’hui, la peur s’installe. Une passante n’ose plus sortir après 20h, autrefois elle ne s’en souciait pas.
Les gestes changent : surveiller, éviter, se méfier. Même sans agressions, le sentiment d’insécurité modifie la liberté de mouvement. Ce n’est pas une invention médiatique : c’est une réalité vécue.
Autrefois, les quartiers étaient apaisés, les voisins solidaires. Aujourd’hui, les regards fuient. Le lien social se délite. Ce n’est pas une question de chiffres, mais de ressenti. La sécurité reposait sur la confiance, pas sur les caméras.
Beaucoup dénoncent aussi l’impunité. L’incivilité devient norme. Les règles ne sont plus respectées, les sanctions floues. Le passé est perçu comme un cadre clair, juste. L’insécurité est devenue une ambiance, un climat lourd.
Des liens humains brisés par le progrès
Un autre constat revient : les relations humaines se sont effondrées. Ce n’est pas de la nostalgie, mais une observation. On se parlait, on s’entraidait. Aujourd’hui, chacun est dans sa bulle. L’individualisme a remplacé la communauté.
Le respect a disparu. Les mots sont plus durs, les attitudes plus égoïstes. Autrefois, l’éducation structurait les rapports. Aujourd’hui, le lien intergénérationnel s’effrite. L’autorité des adultes s’est évaporée.
La technologie aggrave l’isolement. Les écrans omniprésents coupent les gens du réel. On parle à son téléphone plus qu’à son voisin. L’interaction devient virtuelle, brève, impersonnelle.
Cette déshumanisation crée solitude, indifférence et mépris. Ce n’est pas un détail : c’est un changement de civilisation. Ce que beaucoup regrettent, c’est l’existence partagée, les gestes simples qui donnaient du sens.
Le choc d’une modernité sans boussole
Le monde change trop vite. Traditions, rythmes de vie, valeurs sont balayés. Ce n’est pas le progrès qui est rejeté, mais sa brutalité, son absence de transition.
Les enfants vivent dans un monde saturé d’objets. Un passant remarque : un ballon suffisait avant. Aujourd’hui, il faut des écrans. On accumule sans savourer, on innove sans comprendre.
Les anciens dénoncent une société qui sacrifie l’essentiel. Le smartphone devient barrière, le lien se perd. On parle moins, on ressent moins. La technologie coupe au lieu de relier.
Le rythme est intenable. Ceux qui ne suivent pas sont exclus. Les vulnérables décrochent. Ils ne demandent pas de revenir en arrière, mais de ralentir, de retrouver du sens.
Ce qu’ils veulent, c’est un équilibre. Le passé offrait des repères. Aujourd’hui, tout est flou. Ce n’est pas une critique rétrograde, mais un signal d’alarme : sans direction, la société se défait.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
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