Josef Brulhart, de garde suisse du pape Paul VI à chef de la sécurité à l’ONU

La responsabilité d’un garde suisse pontifical est d’assurer la sécurité du pape. Ce fut le premier emploi de longue durée de Josef Brulhart.La Garde suisse du Vatican est la dernière formation encore existante parmi les détachements de mercenaires suisses qui servaient de garde rapprochée et protocolaire dans plusieurs cours européennes dès le XVe siècle. Créée le 22 janvier 1506 sur ordre du pape Jules II, elle est aujourd’hui l’une des plus petites armées du monde, composée de 135 militaires, tous citoyens suisses, catholiques et de sexe masculin.Dans cet entretien, Josef parle de ce métier de cœur, un engagement au service de la sécurité et du bien-être des peuples. Il se définit comme « un militaire des conventions de Genève », mais non comme un militaire au service d’une nation.Il se souvient notamment de la venue de Bill Clinton à l’ONU en 1998, à l’occasion du 50e anniversaire du GATT. Fidel Castro était également présent. Il fallait absolument éviter que ces deux chefs d’État ne se croisent. Fidel Castro le souhaitait, mais pas Bill Clinton. Josef avait alors dû user d’un habile stratagème pour empêcher cette rencontre.Photo de Josef Brulhart avec Paul VI à Castel Gandolfo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.