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Épisode
27 avril 2025 - 1h 33min
Le 26 avril 2025, le Professeur Jean-Louis Harouel était l’invité de Nicolas Stoquer, dans Le Monde Réel sur Géopolitique Profonde !Jean-Louis Harouel est un historien français du droit et professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas (Paris II). Spécialiste du droit de l’urbanisme, de l’histoire des institutions et des idées politiques, il...
Le 26 avril 2025, le Professeur Jean-Louis Harouel était l’invité de Nicolas Stoquer, dans Le Monde Réel sur Géopolitique Profonde !Jean-Louis Harouel est un historien français du droit et professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas (Paris II). Spécialiste du droit de l’urbanisme, de l’histoire des institutions et des idées politiques, il a également enseigné à Poitiers et Limoges au cours de sa carrière universitaire Auteur prolifique, Jean-Louis Harouel a publié une vingtaine d’ouvrages et de nombreux articles, tels que Les droits de l’homme contre le peuple et Le vrai génie du christianisme.Le progressisme, résurgence directe des hérésies chrétiennesLe progressisme est l’héritier direct des hérésies chrétiennes antiques : gnosticisme, marcionisme, millénarisme. Ces courants rejettent la création telle qu’elle est, prônent la reconstruction d’un monde idéal et nient les limites naturelles de l’homme. Le marcionisme, en particulier, oppose un Dieu bon à un Dieu mauvais, fondant un rejet de la loi, de l’ordre, de la tradition.Cette idéologie se manifeste par un rejet de l’incarnation : l’homme ne doit plus accepter sa corporéité mais la transcender. D’où la fascination actuelle pour la déconstruction, la fluidité de genre, et le refus de toute contrainte biologique. La franc-maçonnerie, par son symbolisme gnostique, diffuse ce culte de l’homme divinisé, qu’on retrouve dans les JO Paris 2024 : un spectacle de liturgie progressiste, célébrant le transhumanisme et la victimisation universelle.Le transhumanisme, haine du corps et eugénisme masquéLe transhumanisme pousse cette logique jusqu’à nier la valeur du corps. Le corps est perçu comme une erreur à corriger : euthanasie, transsexualisme, procréation artificielle deviennent les vecteurs d’une libération fantasmée. La biologie est jugée oppressive, la technologie devient un instrument de remodelage total.L’individu s’arroge le droit de modifier la nature à volonté. Le genre, la filiation, la fin de vie sont soumis à la volonté personnelle, au mépris des lois naturelles. Le corps humain devient un matériau, manipulable à l’infini. L’euthanasie n’est plus un soulagement : c’est l’élimination de l’inutile. Cette idéologie promeut un eugénisme doux, qui évacue les faibles au nom de la liberté.Millénarisme révolutionnaire et subversion de l’ordreLe progressisme est un millénarisme révolutionnaire : il veut détruire l’ordre existant pour bâtir un paradis terrestre. Famille, religion, école, souveraineté : tout doit disparaître au nom de l’homme nouveau. Comme les sectes gnostiques, les élites progressistes rejettent les lois morales universelles. Le bien devient relatif, redéfini selon les intérêts idéologiques.Le salut n’est plus individuel mais collectif, imposé, technocratique. C’est le règne d’un totalitarisme soft, justifié par les droits de l’homme dévoyés. L’homme prétend se sauver seul, contre Dieu, contre la nature. C’est la fin de la transcendance, remplacée par l’utopie d’un monde remodelé selon la volonté humaine absolue.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Le 26 avril 2025, le Professeur Jean-Louis Harouel était l’invité de Nicolas Stoquer, dans Le Monde Réel sur Géopolitique Profonde !
Jean-Louis Harouel est un historien français du droit et professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas (Paris II). Spécialiste du droit de l’urbanisme, de l’histoire des institutions et des idées politiques, il a également enseigné à Poitiers et Limoges au cours de sa carrière universitaire Auteur prolifique, Jean-Louis Harouel a publié une vingtaine d’ouvrages et de nombreux articles, tels que Les droits de l’homme contre le peuple et Le vrai génie du christianisme.
Le progressisme, résurgence directe des hérésies chrétiennes
Le progressisme est l’héritier direct des hérésies chrétiennes antiques : gnosticisme, marcionisme, millénarisme. Ces courants rejettent la création telle qu’elle est, prônent la reconstruction d’un monde idéal et nient les limites naturelles de l’homme. Le marcionisme, en particulier, oppose un Dieu bon à un Dieu mauvais, fondant un rejet de la loi, de l’ordre, de la tradition.
Cette idéologie se manifeste par un rejet de l’incarnation : l’homme ne doit plus accepter sa corporéité mais la transcender. D’où la fascination actuelle pour la déconstruction, la fluidité de genre, et le refus de toute contrainte biologique. La franc-maçonnerie, par son symbolisme gnostique, diffuse ce culte de l’homme divinisé, qu’on retrouve dans les JO Paris 2024 : un spectacle de liturgie progressiste, célébrant le transhumanisme et la victimisation universelle.
Le transhumanisme, haine du corps et eugénisme masqué
Le transhumanisme pousse cette logique jusqu’à nier la valeur du corps. Le corps est perçu comme une erreur à corriger : euthanasie, transsexualisme, procréation artificielle deviennent les vecteurs d’une libération fantasmée. La biologie est jugée oppressive, la technologie devient un instrument de remodelage total.
L’individu s’arroge le droit de modifier la nature à volonté. Le genre, la filiation, la fin de vie sont soumis à la volonté personnelle, au mépris des lois naturelles. Le corps humain devient un matériau, manipulable à l’infini. L’euthanasie n’est plus un soulagement : c’est l’élimination de l’inutile. Cette idéologie promeut un eugénisme doux, qui évacue les faibles au nom de la liberté.
Millénarisme révolutionnaire et subversion de l’ordre
Le progressisme est un millénarisme révolutionnaire : il veut détruire l’ordre existant pour bâtir un paradis terrestre. Famille, religion, école, souveraineté : tout doit disparaître au nom de l’homme nouveau. Comme les sectes gnostiques, les élites progressistes rejettent les lois morales universelles. Le bien devient relatif, redéfini selon les intérêts idéologiques.
Le salut n’est plus individuel mais collectif, imposé, technocratique. C’est le règne d’un totalitarisme soft, justifié par les droits de l’homme dévoyés. L’homme prétend se sauver seul, contre Dieu, contre la nature. C’est la fin de la transcendance, remplacée par l’utopie d’un monde remodelé selon la volonté humaine absolue.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
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