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Épisode
7 juillet 2023 - 1h 1min
KOVETS :https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Kovets-Pinhas-5783-1.pdfMEKOROT :https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Mekorot-Pinhas-5783.pdf1 - Maïmonide sur les devoirs du tuteur (liés aux lois de l’héritage, dans notre Paracha) Maïmonide, lois de l’héritage 11, 10-11 : Les tuteurs font pour les orphelins [en bas âge] un Loulav, uneSoucca, des Tsitsit, un Choffar, un Sefer Torah, des Tefillines, des Mezouzot et une Meguila....
KOVETS :https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Kovets-Pinhas-5783-1.pdfMEKOROT :https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Mekorot-Pinhas-5783.pdf1 - Maïmonide sur les devoirs du tuteur (liés aux lois de l’héritage, dans notre Paracha) Maïmonide, lois de l’héritage 11, 10-11 : Les tuteurs font pour les orphelins [en bas âge] un Loulav, uneSoucca, des Tsitsit, un Choffar, un Sefer Torah, des Tefillines, des Mezouzot et une Meguila. Telle est larègle générale : toutes les Mitsvot positives qui impliquent [des dépenses] fixes, qu’elles relèvent de la Torahou soient d’ordre rabbinique, on le fait pour les orphelins, bien que ces derniers ne soient astreints à cesMitsvot que dans le but de les éduquer. Cependant, les tuteurs ne feront pas d’engagement à la Tsedaka surle compte des orphelins, même pour le rachat des prisonniers, car ces Mitsvot n’ont pas de limite.Une personne qui devient aliénée ou sourde-muette, le tribunal lui impose pour la Tsedaka, si elle en a lacapacité [financière] (car certainement tout homme est intéressé à ce qu’on fasse la Tsedaka avec son argent – Kessef Michné).Guemara Guittin 52a : Les tuteurs ne feront pas d’engagement, pour les orphelins, sur la Tsedaka, ni sur lerachât des prisonniers et ni sur toute chose qui n’a pas de limite (car il y a toujours des pauvres, et le patrimoine desorphelins finira donc par être intégralement dépensé - Rachi).2 - Analyse : Les montants de la Tsedaka ne sont-ils pas délimités par la Hala’ha ? Maïmonide, lois des dons aux pauvres 7, 1-5 : Il est un commandement positif de donner la Tsedaka aux pauvres, selon [les montants] convenables [pour les besoins] du pauvre, si le donneur en a les moyens.…Si le pauvre se présente et demande ce dont il a besoin mais que le donneur n’a pas les moyens, il lui donne selon ses moyens. Combien ? Un cinquième du patrimoine, c’est la Mitsva de choix ; un dixième du patrimoine, c’est [un comportement] moyen. S’il donne moins, [on considère qu’il a] un mauvais œil.Likouté Si’hot : En quoi les orphelins sont-ils différents des autres ? Le risque de tout dépenser concerne chacun, mais on n’y prête pas attention car l’obligation concrète de la Tsedaka dépend des moyens de chacun.3 - Peut-on estimer justement le montant que l'enfant souhaite donner?Responsa du Ya’abetz 1, 1 : Toute chose qui est liée a un moment fixe et qui est une obligation personnelle – on le fera pour les orphelins. Le cas échéant, tout ce qui dépend de la bénédiction divine, que l’homme a le choix de donner le montant du don, de rajouter pour avoir plus de salaire – on préfèrera attendre que les orphelins grandissent afin qu’ils fassent eux-mêmes cette Mitsva, ce qui est un plus grand mérite que le faire par l’émissaire.Par ailleurs, la Tsedaka n’est limitée que pour le montant maximal mais pas le montant minimal : les barèmes établis par les Sages ne sont que pour « une Mitsva de choix », l’homme est donc libre d’augmenter ou de réduire le don à sa guise. Or, on ne peut mesurer l’esprit des orphelins pour déterminer combien auraient-ils voulu donner, un petite ou une grande somme. Dans le doute, on ne peut donc sortir cet argent de leur possession.4 - Développement : Comment éduquer un enfant à la pratique d’une Mitsva ?Choul’han Arou’h Admour Hazakène, Ora’h ‘Haïm 343, 3 : La...
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KOVETS :
https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Kovets-Pinhas-5783-1.pdf
MEKOROT :
https://hassidout.org/wp-content/uploads/2023/06/Mekorot-Pinhas-5783.pdf
1 - Maïmonide sur les devoirs du tuteur (liés aux lois de l’héritage, dans notre Paracha)
Maïmonide, lois de l’héritage 11, 10-11 : Les tuteurs font pour les orphelins [en bas âge] un Loulav, une
Soucca, des Tsitsit, un Choffar, un Sefer Torah, des Tefillines, des Mezouzot et une Meguila. Telle est la
règle générale : toutes les Mitsvot positives qui impliquent [des dépenses] fixes, qu’elles relèvent de la Torah
ou soient d’ordre rabbinique, on le fait pour les orphelins, bien que ces derniers ne soient astreints à ces
Mitsvot que dans le but de les éduquer. Cependant, les tuteurs ne feront pas d’engagement à la Tsedaka sur
le compte des orphelins, même pour le rachat des prisonniers, car ces Mitsvot n’ont pas de limite.
Une personne qui devient aliénée ou sourde-muette, le tribunal lui impose pour la Tsedaka, si elle en a la
capacité [financière] (car certainement tout homme est intéressé à ce qu’on fasse la Tsedaka avec son argent – Kessef Michné).
Guemara Guittin 52a : Les tuteurs ne feront pas d’engagement, pour les orphelins, sur la Tsedaka, ni sur le
rachât des prisonniers et ni sur toute chose qui n’a pas de limite (car il y a toujours des pauvres, et le patrimoine des
orphelins finira donc par être intégralement dépensé - Rachi).
2 - Analyse : Les montants de la Tsedaka ne sont-ils pas délimités par la Hala’ha ?
Maïmonide, lois des dons aux pauvres 7, 1-5 : Il est un commandement positif de donner la Tsedaka aux pauvres, selon [les montants] convenables [pour les besoins] du pauvre, si le donneur en a les moyens.
…Si le pauvre se présente et demande ce dont il a besoin mais que le donneur n’a pas les moyens, il lui donne selon ses moyens. Combien ? Un cinquième du patrimoine, c’est la Mitsva de choix ; un dixième du patrimoine, c’est [un comportement] moyen. S’il donne moins, [on considère qu’il a] un mauvais œil.
Likouté Si’hot : En quoi les orphelins sont-ils différents des autres ? Le risque de tout dépenser concerne chacun, mais on n’y prête pas attention car l’obligation concrète de la Tsedaka dépend des moyens de chacun.
3 - Peut-on estimer justement le montant que l'enfant souhaite donner?
Responsa du Ya’abetz 1, 1 : Toute chose qui est liée a un moment fixe et qui est une obligation personnelle – on le fera pour les orphelins. Le cas échéant, tout ce qui dépend de la bénédiction divine, que l’homme a le choix de donner le montant du don, de rajouter pour avoir plus de salaire – on préfèrera attendre que les orphelins grandissent afin qu’ils fassent eux-mêmes cette Mitsva, ce qui est un plus grand mérite que le faire par l’émissaire.
Par ailleurs, la Tsedaka n’est limitée que pour le montant maximal mais pas le montant minimal : les barèmes établis par les Sages ne sont que pour « une Mitsva de choix », l’homme est donc libre d’augmenter ou de réduire le don à sa guise. Or, on ne peut mesurer l’esprit des orphelins pour déterminer combien auraient-ils voulu donner, un petite ou une grande somme. Dans le doute, on ne peut donc sortir cet argent de leur possession.
4 - Développement : Comment éduquer un enfant à la pratique d’une Mitsva ?
Choul’han Arou’h Admour Hazakène, Ora’h ‘Haïm 343, 3 : La...
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