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Épisode
13 juin 2025 - 1h 13min
Descriptif de l'épisodeLa réflexivité comme antidote à la saturation émotionnelle Martine Volle ouvre l’épisode sur le climat de gravité croissante que vivent de nombreux professionnels en supervision. Dans ce contexte, elle affirme la réflexivité comme une ressource essentielle pour transformer l’émotion en conscience. Elle introduit la notion d’anti-fragilité : non pas...
Descriptif de l'épisodeLa réflexivité comme antidote à la saturation émotionnelle Martine Volle ouvre l’épisode sur le climat de gravité croissante que vivent de nombreux professionnels en supervision. Dans ce contexte, elle affirme la réflexivité comme une ressource essentielle pour transformer l’émotion en conscience. Elle introduit la notion d’anti-fragilité : non pas une résilience défensive, mais une capacité à se réorganiser dans l’épreuve. Définir le processus réflexif : éprouver et comprendre Avec l’appui de Monique Jansen, la réflexivité est définie comme un aller-retour entre vécu émotionnel et compréhension. Loin d’une seule analyse mentale, elle suppose de « se prendre soi-même comme objet d’observation », d’assumer l’introspection tout en cultivant une visée transformative. Une posture de recul actif, où le praticien devient praticien de soi. Métaphores puissantes : le hibou et l’éléphant dans les temples d’Angkor La supervision est pensée comme un espace de transformation lente, profonde et silencieuse. Monique évoque le hibou – symbole de sagesse et de vision dans l’ombre – et l’éléphant – porteur de mémoire, de bienveillance et de stabilité. Ensemble, ils incarnent la posture du superviseur : entre lucidité, ancrage et délicatesse. La supervision, espace de créativité encadrée L’épisode dévoile une palette d’outils créatifs utilisés en supervision : dessin, musique, figurines, pâte à modeler, cartes projectives… Pour Monique, ces médias sont autant de leviers pour sortir du mode automatique et ouvrir des voies nouvelles de compréhension. Le superviseur devient un facilitateur de transformation symbolique. De la supervision individuelle au collectif : même processus, autre profondeur Dans le groupe, la réflexivité se démultiplie. Elle s’appuie sur les interactions, mais nécessite un travail personnel de réintégration. Le journal réflexif devient alors un outil central pour ne pas se perdre dans la dynamique collective et ancrer ce qui a émergé. Réflexivité, éthique et valeurs gouvernantes Martine souligne que la réflexivité est intrinsèquement liée à l’éthique. Nos comportements professionnels sont façonnés par nos valeurs implicites. C’est en les rendant visibles, en les questionnant, qu’on évite les automatismes et qu’on peut poser des choix ajustés, conscients et responsables. Transmettre la réflexivité : un enjeu pédagogique Former à la réflexivité demande du temps, de l’écoute et un environnement sécurisé. Martine et Monique décrivent l’approche d’IDSUP : permettre à chaque futur superviseur de cultiver sa propre posture réflexive, sans modèle imposé, dans le respect de sa singularité. Choix musicaux : En ouverture de l'épisode : The fade out line de Phoebe Killder remixé par The Avener En clôture : Ocean par John Butler 2012 Studio version Date d'enregistrement : L'enregistrement s'est déroulé à Paris le mercredi 19 mars 2025. Pour aller plus loinPour plus d'informations sur Martine Volle, vous pouvez : visiter son profil LinkedIn : https://tinyurl.com/martine-volle le site de l'Institut de Développement de la Supervision ou IDSUP : www.idsup.fr lui écrire via m.volle@idsup.fr écouter son Parcours de Coachs® (biographie audio) : https://tinyurl.com/bio-Martine-Volle ou acheter son livre « La bible de la supervision de coaching : Fondamentaux et méthodes pour se préparer, se développer et pratiquer » aux Éditions Eyrolles : https://tinyurl.com/bible-supervision-coaching Pour plus d'informations sur Monique Jansen, vous pouvez : visiter son profil LinkedIn : https://tinyurl.com/M-Jansen le site de l'Institut de Développement de la Supervision ou IDSUP : www.idsup.fr ou lui écrire via moniquejansen@orange.fr Cette série de podcast a été réalisé par David Eugène Marion, fondateur du Média des Coachs®, du cabinet YUPÏKAY et producteur de podcasts dédiés aux thématiques de l'accompagnement, aux sujets institutionnels et sociétaux. Pour toute collaboration, interview ou projet éditorial, vous pouvez le contacter via : son profil LinkedIn : www.linkedin.com/in/davideugenemarion le site du Média des Coachs®: www.lemediadescoachs.com ou via son email : david@yupikay.com © Institut du Développement de la Supervision - IDSUP - www.idsup.fr - 2025
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La réflexivité comme antidote à la saturation émotionnelle
Martine Volle ouvre l’épisode sur le climat de gravité croissante que vivent de nombreux professionnels en supervision. Dans ce contexte, elle affirme la réflexivité comme une ressource essentielle pour transformer l’émotion en conscience. Elle introduit la notion d’anti-fragilité : non pas une résilience défensive, mais une capacité à se réorganiser dans l’épreuve.
Définir le processus réflexif : éprouver et comprendre
Avec l’appui de Monique Jansen, la réflexivité est définie comme un aller-retour entre vécu émotionnel et compréhension. Loin d’une seule analyse mentale, elle suppose de « se prendre soi-même comme objet d’observation », d’assumer l’introspection tout en cultivant une visée transformative. Une posture de recul actif, où le praticien devient praticien de soi.
Métaphores puissantes : le hibou et l’éléphant dans les temples d’Angkor
La supervision est pensée comme un espace de transformation lente, profonde et silencieuse. Monique évoque le hibou – symbole de sagesse et de vision dans l’ombre – et l’éléphant – porteur de mémoire, de bienveillance et de stabilité. Ensemble, ils incarnent la posture du superviseur : entre lucidité, ancrage et délicatesse.
La supervision, espace de créativité encadrée
L’épisode dévoile une palette d’outils créatifs utilisés en supervision : dessin, musique, figurines, pâte à modeler, cartes projectives… Pour Monique, ces médias sont autant de leviers pour sortir du mode automatique et ouvrir des voies nouvelles de compréhension. Le superviseur devient un facilitateur de transformation symbolique.
De la supervision individuelle au collectif : même processus, autre profondeur
Dans le groupe, la réflexivité se démultiplie. Elle s’appuie sur les interactions, mais nécessite un travail personnel de réintégration. Le journal réflexif devient alors un outil central pour ne pas se perdre dans la dynamique collective et ancrer ce qui a émergé.
Réflexivité, éthique et valeurs gouvernantes
Martine souligne que la réflexivité est intrinsèquement liée à l’éthique. Nos comportements professionnels sont façonnés par nos valeurs implicites. C’est en les rendant visibles, en les questionnant, qu’on évite les automatismes et qu’on peut poser des choix ajustés, conscients et responsables.
Transmettre la réflexivité : un enjeu pédagogique
Former à la réflexivité demande du temps, de l’écoute et un environnement sécurisé. Martine et Monique décrivent l’approche d’IDSUP : permettre à chaque futur superviseur de cultiver sa propre posture réflexive, sans modèle imposé, dans le respect de sa singularité.
Choix musicaux :
En ouverture de l'épisode : The fade out line de Phoebe Killder remixé par The Avener
En clôture : Ocean par John Butler 2012 Studio version
Date d'enregistrement :
L'enregistrement s'est déroulé à Paris le mercredi 19 mars 2025.
Pour plus d'informations sur Martine Volle, vous pouvez :
Pour plus d'informations sur Monique Jansen, vous pouvez :
Cette série de podcast a été réalisé par David Eugène Marion, fondateur du Média des Coachs®, du cabinet YUPÏKAY et producteur de podcasts dédiés aux thématiques de l'accompagnement, aux sujets institutionnels et sociétaux. Pour toute collaboration, interview ou projet éditorial, vous pouvez le contacter via :
© Institut du Développement de la Supervision - IDSUP - www.idsup.fr - 2025
Pas de transcription pour le moment.
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