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Épisode
13 avril 2025 - 9min
Je suis un borborygme, une scène de trois minutes dans un film de Sergio Leone. Je suis notre couple, changeant de paradigme, la charlotte russe, Peggy et Patsy sur un thème d’Ennio Morricone. Je suis une photographie en noir et blanc et très gros plan dans une cage d’escalier. Je...
Je suis un borborygme, une scène de trois minutes dans un film de Sergio Leone. Je suis notre couple, changeant de paradigme, la charlotte russe, Peggy et Patsy sur un thème d’Ennio Morricone. Je suis une photographie en noir et blanc et très gros plan dans une cage d’escalier. Je suis les degrés d’urgence de la nourriture, et ce que l’on reconnait de soi au cinéma. Je suis la trahison de ta nature, le voile levé sur ta personne, et de te voir, ton propre effroi. Je suis de l’amour l’énigme, la dispute et la chute aphone. Je suis un borborygme, une scène de trois minutes dans un film de Sergio Leone. Je suis la projection d’un sein dans un gâteau de crème fouettée, coiffé d’une cerise au marasquin. Je suis la réduction d’un corps de femme à une pâtisserie dévorée avec les doigts à même le sol. Le téton d’un fruit confit que l’on hésite à croquer avant de se baffrer du reste, et le serment vain, comme tant d’autres paroles, qu’il n’est là qu’une joie d’enfant n’ayant conscience de son geste. Les fantasmes ont souvent de décevant d’être les mêmes, grotesques, en portant parfois les plus grands noms. Mais je ne suis pas un outrage. Je suis un malentendu...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Je suis un borborygme, une scène de trois minutes dans un film de Sergio Leone. Je suis notre couple, changeant de paradigme, la charlotte russe, Peggy et Patsy sur un thème d’Ennio Morricone. Je suis une photographie en noir et blanc et très gros plan dans une cage d’escalier. Je suis les degrés d’urgence de la nourriture, et ce que l’on reconnait de soi au cinéma. Je suis la trahison de ta nature, le voile levé sur ta personne, et de te voir, ton propre effroi. Je suis de l’amour l’énigme, la dispute et la chute aphone. Je suis un borborygme, une scène de trois minutes dans un film de Sergio Leone. Je suis la projection d’un sein dans un gâteau de crème fouettée, coiffé d’une cerise au marasquin. Je suis la réduction d’un corps de femme à une pâtisserie dévorée avec les doigts à même le sol. Le téton d’un fruit confit que l’on hésite à croquer avant de se baffrer du reste, et le serment vain, comme tant d’autres paroles, qu’il n’est là qu’une joie d’enfant n’ayant conscience de son geste. Les fantasmes ont souvent de décevant d’être les mêmes, grotesques, en portant parfois les plus grands noms. Mais je ne suis pas un outrage. Je suis un malentendu...
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Mathilde Castel
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