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Épisode
22 juin 2021 - 49min
J’ai découvert le travail d’Elea Jeanne Schmitter en septembre dernier à l’occasion de l’exposition Jusqu’ici tout va bien qui était curatée par Hugo Vitrani, Mathieu Kassovitz, Ladj Ly et JR au Palais de Tokyo. Cette expo elle regroupait la première promo de l’école Kourtrajmé. Elea y présentait une série de...
J’ai découvert le travail d’Elea Jeanne Schmitter en septembre dernier à l’occasion de l’exposition Jusqu’ici tout va bien qui était curatée par Hugo Vitrani, Mathieu Kassovitz, Ladj Ly et JR au Palais de Tokyo. Cette expo elle regroupait la première promo de l’école Kourtrajmé. Elea y présentait une série de photographies que je trouve formidable. Pour vous résumer un peu le principe, Elea a invité des femmes qu’elle admire pour leur engagement dans leur domaine respectif afin de réaliser leur portrait ! Parmi ces femmes il y a des grandes figures de la lutte féministe et antiraciste telle qu’Assa Traoré, des autrices comme Fatima Daas ou encore des artistes ou des curatrices comme Amandine Nana mais on y trouve aussi des mères de familles, des économistes, bref, des femmes puissantes. Mais ces portraits ont de particulier que ce n’est pas Elea qui a déclenché le moment de la prise de vue mais bien les femmes qu’elle prenait en photo qui activait le déclenchement de l’appareil en pressant sur une sorte de poire. Avec cette simple ruse, Elea a mis à mal les rapports de force qui peuvent exister entre un.e photographe et son modèle, elle a fait de la personne qu’elle photographiait un sujet agissant. Ah ! Et puis je ne vais pas tout vous spolier mais Elea développe aussi une série sur le manque de données qu’on a sur le corps des femmes cis notamment. On n’a pas particulièrement parlé des spécificités des personnes trans, en situation de handicap, grosses et/ou défavorablement racisées mais voir les dégâts que cela fait sur les corps des femmes cis laisse présager de l’impact que cela peut avoir sur les leur… Mon traditionnel merci à David Walters d'accepter que j'utilise son morceau «Mama» pour le générique !
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Camille Bardin
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