Sorry, no results.
Please try another keyword
Épisode
1 mai 2025 - 2h 3min
Dans ce nouvel épisode de Profil ludique, nous abordons l’ouvrage Computer Games as Landscape Art (2023) de Peter Nelson. L’historien de l’art nous confronte à la notion de paysage artistique en tant que médium d’expression de l’industrialisation, du colonialisme et de la globalisation. Cette économie politique des paysages met en...
Dans ce nouvel épisode de Profil ludique, nous abordons l’ouvrage Computer Games as Landscape Art (2023) de Peter Nelson. L’historien de l’art nous confronte à la notion de paysage artistique en tant que médium d’expression de l’industrialisation, du colonialisme et de la globalisation. Cette économie politique des paysages met en relief l’interdépendance inusitée entre les représentations paysagères, leurs conditions matérielles et historiques ainsi que leur fonction idéologique. L’analyse s’ouvre ainsi à des considérations critiques sur la relation entre les paysages vidéoludiques et leur contexte de production et de consommation. Notre réflexion nous mène jusqu’aux paysages vastes et accidentées de Death Stranding (Kojima Productions, 2019), où Sam Porter Bridges est chargé de rebâtir une Amérique divisée et ravagée par un cataclysme. Catapultés dans une économie de tâches des plus sauvages, les joueurs isolés les unes des autres par le mode multijoueur asynchrone doivent affronter la topographie postapocalyptique du terrain de jeu pour restaurer les décombres du Capital. À travers cette cartographie des ruines, l’expérience esthétique du paysage de Death Stranding est analysée comme le reflet critique d’un capitalisme néolibéral en crise.
Afficher plus
Dans ce nouvel épisode de Profil ludique, nous abordons l’ouvrage Computer Games as Landscape Art (2023) de Peter Nelson. L’historien de l’art nous confronte à la notion de paysage artistique en tant que médium d’expression de l’industrialisation, du colonialisme et de la globalisation. Cette économie politique des paysages met en relief l’interdépendance inusitée entre les représentations paysagères, leurs conditions matérielles et historiques ainsi que leur fonction idéologique. L’analyse s’ouvre ainsi à des considérations critiques sur la relation entre les paysages vidéoludiques et leur contexte de production et de consommation. Notre réflexion nous mène jusqu’aux paysages vastes et accidentées de Death Stranding (Kojima Productions, 2019), où Sam Porter Bridges est chargé de rebâtir une Amérique divisée et ravagée par un cataclysme. Catapultés dans une économie de tâches des plus sauvages, les joueurs isolés les unes des autres par le mode multijoueur asynchrone doivent affronter la topographie postapocalyptique du terrain de jeu pour restaurer les décombres du Capital. À travers cette cartographie des ruines, l’expérience esthétique du paysage de Death Stranding est analysée comme le reflet critique d’un capitalisme néolibéral en crise.
Pas de transcription pour le moment.
Hugo Montembeault et Maxime Deslonchamps-Gagnon
Hugo Montembeault et Maxime Deslonchamps-Gagnon
Vous devez être connecté pour soumettre un avis.
Hugo Montembeault et Maxime Deslonchamps-Gagnon