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Épisode
28 juillet 2025 - 29min
Le 27 juillet 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde, pour commenter l'interpellation policière de Dieudonné sur scène.Spectacle interdit, scène envahie, État démasquéVendredi 25 juillet 2025, dans une salle privée du Pas-de-Calais, un spectacle comique de Dieudonné était interrompu en pleine représentation par une commandante de gendarmerie. L’humoriste,...
Le 27 juillet 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde, pour commenter l'interpellation policière de Dieudonné sur scène.Spectacle interdit, scène envahie, État démasquéVendredi 25 juillet 2025, dans une salle privée du Pas-de-Calais, un spectacle comique de Dieudonné était interrompu en pleine représentation par une commandante de gendarmerie. L’humoriste, juridiquement libre de jouer, ne provoquait aucun trouble. Il parlait au micro, face à un public venu l’écouter. Mais l’autorité jugeait que cela suffisait.Un arrêté préfectoral avait interdit une représentation initiale prévue à Dunkerque. Dieudonné l’avait déplacée à Lestrem, respectant la légalité. Pourtant, un nouvel arrêté du Pas-de-Calais était signé à 20h, soit après le début du spectacle. Or, en droit administratif, un acte ne peut avoir d’effet rétroactif.Pourtant, les gendarmes intervenaient immédiatement, sans mandat, sans réquisition, sans justification. Dieudonné était sommé de quitter la scène sous menace directe. L’État décidait en temps réel qui pouvait parler, où et quand.Une opération illégale menée sous uniformeSelon l’équipe de production, l’intervention était hors-la-loi : aucune infraction, aucun trouble, aucune urgence. Et surtout, aucun texte ne prévoyait l’évacuation d’un lieu privé par la force. Ce qui s’était produit relevait d’une voie de fait : un usage illégal et brutal de la puissance publique. Les gendarmes avaient franchi la scène comme on franchit une ligne rouge.L’arrêté préfectoral, signé pendant le spectacle, ne pouvait produire d’effets immédiats. Quelques minutes après sa signature, la gendarmerie intervenait sans base légale, interrompant une activité pourtant protégée par la liberté d’expression. Il ne s’agissait pas simplement d’un excès de zèle : c’était une dérive manifeste de l’exécutif. L’équipe de Dieudonné annonçait une plainte avec preuves vidéo pour abus de pouvoir, violation de domicile, entrave à la liberté de réunion et usage disproportionné de la force. Il ne s’agissait pas d’un coup politique, mais d’un recours légal contre un État oublieux de ses propres règles.Libertés publiques piétinées, précédent explosifL’affaire dépassait la personne de Dieudonné. Elle révélait une rupture préoccupante dans l’usage de la force contre les citoyens. Un spectacle, privé, sans trouble, était interrompu par une unité armée sans décision judiciaire, sans urgence. Le message était clair : la liberté d’expression devenait conditionnelle, soumise à l’arbitraire préfectoral, imposée au fusil.Cette logique de répression préventive devenait pratique courante. Ce n’était plus la justice qui tranchait, mais l’exécutif. En contournant les tribunaux, en court-circuitant les garanties légales, l’État installait une verticalité autoritaire. Dieudonné, malgré lui, révélait un système prêt à piétiner ses fondements pour faire taire une voix.Ce 25 juillet n’était pas un incident : c’était un précédent. Le pouvoir avait franchi la scène pour imposer le silence. La République avait suspendu sa propre légalité. L’affaire Dieudonné n’était plus une querelle d’artiste : c’était une affaire d’État.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Le 27 juillet 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde, pour commenter l'interpellation policière de Dieudonné sur scène.
Spectacle interdit, scène envahie, État démasqué
Vendredi 25 juillet 2025, dans une salle privée du Pas-de-Calais, un spectacle comique de Dieudonné était interrompu en pleine représentation par une commandante de gendarmerie. L’humoriste, juridiquement libre de jouer, ne provoquait aucun trouble. Il parlait au micro, face à un public venu l’écouter. Mais l’autorité jugeait que cela suffisait.
Un arrêté préfectoral avait interdit une représentation initiale prévue à Dunkerque. Dieudonné l’avait déplacée à Lestrem, respectant la légalité. Pourtant, un nouvel arrêté du Pas-de-Calais était signé à 20h, soit après le début du spectacle. Or, en droit administratif, un acte ne peut avoir d’effet rétroactif.
Pourtant, les gendarmes intervenaient immédiatement, sans mandat, sans réquisition, sans justification. Dieudonné était sommé de quitter la scène sous menace directe. L’État décidait en temps réel qui pouvait parler, où et quand.
Une opération illégale menée sous uniforme
Selon l’équipe de production, l’intervention était hors-la-loi : aucune infraction, aucun trouble, aucune urgence. Et surtout, aucun texte ne prévoyait l’évacuation d’un lieu privé par la force. Ce qui s’était produit relevait d’une voie de fait : un usage illégal et brutal de la puissance publique. Les gendarmes avaient franchi la scène comme on franchit une ligne rouge.
L’arrêté préfectoral, signé pendant le spectacle, ne pouvait produire d’effets immédiats. Quelques minutes après sa signature, la gendarmerie intervenait sans base légale, interrompant une activité pourtant protégée par la liberté d’expression. Il ne s’agissait pas simplement d’un excès de zèle : c’était une dérive manifeste de l’exécutif. L’équipe de Dieudonné annonçait une plainte avec preuves vidéo pour abus de pouvoir, violation de domicile, entrave à la liberté de réunion et usage disproportionné de la force. Il ne s’agissait pas d’un coup politique, mais d’un recours légal contre un État oublieux de ses propres règles.
Libertés publiques piétinées, précédent explosif
L’affaire dépassait la personne de Dieudonné. Elle révélait une rupture préoccupante dans l’usage de la force contre les citoyens. Un spectacle, privé, sans trouble, était interrompu par une unité armée sans décision judiciaire, sans urgence. Le message était clair : la liberté d’expression devenait conditionnelle, soumise à l’arbitraire préfectoral, imposée au fusil.
Cette logique de répression préventive devenait pratique courante. Ce n’était plus la justice qui tranchait, mais l’exécutif. En contournant les tribunaux, en court-circuitant les garanties légales, l’État installait une verticalité autoritaire. Dieudonné, malgré lui, révélait un système prêt à piétiner ses fondements pour faire taire une voix.
Ce 25 juillet n’était pas un incident : c’était un précédent. Le pouvoir avait franchi la scène pour imposer le silence. La République avait suspendu sa propre légalité. L’affaire Dieudonné n’était plus une querelle d’artiste : c’était une affaire d’État.
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