Sorry, no results.
Please try another keyword
Épisode
26 juin 2025 - 2min
C’est un petit pas pour Apple, mais un grand bond pour l’interopérabilité. Avec iOS 26, la firme de Cupertino amorce un virage discret mais symbolique : le protocole AirDrop, jusqu’ici jalousement gardé dans l’écosystème Apple, s’ouvre enfin à des applications tierces. En clair, les développeurs auront bientôt accès au même...
C’est un petit pas pour Apple, mais un grand bond pour l’interopérabilité. Avec iOS 26, la firme de Cupertino amorce un virage discret mais symbolique : le protocole AirDrop, jusqu’ici jalousement gardé dans l’écosystème Apple, s’ouvre enfin à des applications tierces. En clair, les développeurs auront bientôt accès au même canal de communication sans fil qu’AirDrop, via une nouvelle interface de programmation baptisée NearbyFileShare. Le principe est simple : grâce au Wi-Fi Direct et au Bluetooth Low Energy, les applis tierces pourront détecter des appareils à proximité, s’annoncer et transférer des fichiers — le tout chiffré, de manière native, sans bidouille ni QR code. On imagine déjà des applis de messagerie ou de cloud proposer un bouton « Partager à proximité » directement intégré à l’interface iOS.Mais Apple ne lâche pas tout. L’entreprise impose un cadre strict : transferts limités à 10 mètres, respect de la sandbox, chiffrement de bout en bout… et surtout, droit de retrait pour les applications qui détourneraient l’outil à des fins de diffusion massive. Côté utilisateur, AirDrop restera activé par défaut, mais un menu permettra de choisir son service préféré, comme on le fait déjà avec le navigateur ou le client mail. Pourquoi ce geste d’ouverture maintenant ? Il faut chercher la réponse à Bruxelles. Le Digital Markets Act pousse les géants du numérique à ouvrir leurs services clés, et le partage local faisait partie des derniers bastions verrouillés d’iOS. Plutôt que d’attendre une sanction, Apple devance l’injonction, comme elle l’a fait en autorisant les boutiques alternatives ou en abaissant ses commissions sur les paiements in-app.Alors, peut-on imaginer bientôt un partage de fichiers fluide entre iPhone, Android et Windows ? Pas si vite. Pour l’instant, rien n’indique que NearbyFileShare sera compatible hors de l’écosystème Apple. Mais en laissant des éditeurs comme Google ou Microsoft s’y frotter, la firme garde la main tout en contournant les accusations d’entrave à la concurrence. Un numéro d’équilibriste bien maîtrisé : Apple cède un peu de terrain sans abandonner ses règles. Et si l’Europe veut aller plus loin, il faudra sortir les grands moyens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Afficher plus
C’est un petit pas pour Apple, mais un grand bond pour l’interopérabilité. Avec iOS 26, la firme de Cupertino amorce un virage discret mais symbolique : le protocole AirDrop, jusqu’ici jalousement gardé dans l’écosystème Apple, s’ouvre enfin à des applications tierces. En clair, les développeurs auront bientôt accès au même canal de communication sans fil qu’AirDrop, via une nouvelle interface de programmation baptisée NearbyFileShare. Le principe est simple : grâce au Wi-Fi Direct et au Bluetooth Low Energy, les applis tierces pourront détecter des appareils à proximité, s’annoncer et transférer des fichiers — le tout chiffré, de manière native, sans bidouille ni QR code. On imagine déjà des applis de messagerie ou de cloud proposer un bouton « Partager à proximité » directement intégré à l’interface iOS.
Mais Apple ne lâche pas tout. L’entreprise impose un cadre strict : transferts limités à 10 mètres, respect de la sandbox, chiffrement de bout en bout… et surtout, droit de retrait pour les applications qui détourneraient l’outil à des fins de diffusion massive. Côté utilisateur, AirDrop restera activé par défaut, mais un menu permettra de choisir son service préféré, comme on le fait déjà avec le navigateur ou le client mail. Pourquoi ce geste d’ouverture maintenant ? Il faut chercher la réponse à Bruxelles. Le Digital Markets Act pousse les géants du numérique à ouvrir leurs services clés, et le partage local faisait partie des derniers bastions verrouillés d’iOS. Plutôt que d’attendre une sanction, Apple devance l’injonction, comme elle l’a fait en autorisant les boutiques alternatives ou en abaissant ses commissions sur les paiements in-app.
Alors, peut-on imaginer bientôt un partage de fichiers fluide entre iPhone, Android et Windows ? Pas si vite. Pour l’instant, rien n’indique que NearbyFileShare sera compatible hors de l’écosystème Apple. Mais en laissant des éditeurs comme Google ou Microsoft s’y frotter, la firme garde la main tout en contournant les accusations d’entrave à la concurrence. Un numéro d’équilibriste bien maîtrisé : Apple cède un peu de terrain sans abandonner ses règles. Et si l’Europe veut aller plus loin, il faudra sortir les grands moyens.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pas de transcription pour le moment.
Acast France
Acast France
Vous devez être connecté pour soumettre un avis.
Acast France