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Épisode
14 août 2025 - 34min
Le 13 août 2025, Mike Borowski analysait comment la canicule, entre communication alarmiste, ingénierie sociale et société de contrôle, pouvait servir de levier au Great Reset.Cartes incendiaires et alarmisme médiatiqueLes bulletins météo actuels multiplient effets visuels : rouge profond, flammes numériques, bandeaux anxiogènes. L’alerte canicule est un outil de gestion...
Le 13 août 2025, Mike Borowski analysait comment la canicule, entre communication alarmiste, ingénierie sociale et société de contrôle, pouvait servir de levier au Great Reset.Cartes incendiaires et alarmisme médiatiqueLes bulletins météo actuels multiplient effets visuels : rouge profond, flammes numériques, bandeaux anxiogènes. L’alerte canicule est un outil de gestion publique, non un spectacle destiné à retenir l’audience. Cette surcharge graphique infantilise, confond urgence sanitaire et mise en scène, et détourne l’attention utile. Les seuils cumulés, la durée, la pression hospitalière, les conditions nocturnes disparaissent derrière l’émotion. La météo devient décor : on regarde le rouge, on oublie les risques réels.Chaleur d’hier versus crise d’aujourd’huiOui, il a toujours fait chaud en été. Mais la canicule actuelle n’est pas une simple répétition. L’été 2003 a causé des milliers de morts. En 2022, à l’échelle européenne, plusieurs dizaines de milliers de décès liés à la chaleur ont été recensés. La différence est dans la durée, l’étendue géographique, l’intensité nocturne et la vulnérabilité des populations. Le discours “on a toujours eu chaud” nie ces réalités. Les données montrent que les épisodes sont plus fréquents, intenses et persistants, nécessitant une approche factuelle et rigoureuse.De la chaleur au contrôle normatifChaque crise climatique sert de tremplin à de nouvelles normes structurant le quotidien. Restrictions de mobilité avec dispositifs automatisés, surveillance des déplacements, interdiction progressive des logements énergivores sur le marché locatif… Ces règles se justifient par la santé publique ou l’air pur, mais instaurent un système conditionnel : vivre, circuler, posséder selon un standard climatique imposé. Ces dispositifs se construisent sur la durée, renforcés par l’émotion médiatique. La mise en scène de la catastrophe alimente l’acceptation silencieuse d’une normalisation technocratique. La réponse n’est pas dans le choc visuel mais dans la transparence : rendre visibles les seuils réels, publier les données, ouvrir un débat démocratique sur besoins, coûts et bénéfices.Support the showNe vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.https://geopolitique-profonde.com/
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Cartes incendiaires et alarmisme médiatique
Les bulletins météo actuels multiplient effets visuels : rouge profond, flammes numériques, bandeaux anxiogènes. L’alerte canicule est un outil de gestion publique, non un spectacle destiné à retenir l’audience. Cette surcharge graphique infantilise, confond urgence sanitaire et mise en scène, et détourne l’attention utile.
Les seuils cumulés, la durée, la pression hospitalière, les conditions nocturnes disparaissent derrière l’émotion. La météo devient décor : on regarde le rouge, on oublie les risques réels.
Chaleur d’hier versus crise d’aujourd’hui
Oui, il a toujours fait chaud en été. Mais la canicule actuelle n’est pas une simple répétition. L’été 2003 a causé des milliers de morts. En 2022, à l’échelle européenne, plusieurs dizaines de milliers de décès liés à la chaleur ont été recensés.
La différence est dans la durée, l’étendue géographique, l’intensité nocturne et la vulnérabilité des populations. Le discours “on a toujours eu chaud” nie ces réalités. Les données montrent que les épisodes sont plus fréquents, intenses et persistants, nécessitant une approche factuelle et rigoureuse.
De la chaleur au contrôle normatif
Chaque crise climatique sert de tremplin à de nouvelles normes structurant le quotidien. Restrictions de mobilité avec dispositifs automatisés, surveillance des déplacements, interdiction progressive des logements énergivores sur le marché locatif… Ces règles se justifient par la santé publique ou l’air pur, mais instaurent un système conditionnel : vivre, circuler, posséder selon un standard climatique imposé.
Ces dispositifs se construisent sur la durée, renforcés par l’émotion médiatique. La mise en scène de la catastrophe alimente l’acceptation silencieuse d’une normalisation technocratique. La réponse n’est pas dans le choc visuel mais dans la transparence : rendre visibles les seuils réels, publier les données, ouvrir un débat démocratique sur besoins, coûts et bénéfices.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
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