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Épisode
21 mars 2025 - 5m59
Du 20 au 23 mars se tiennent les Rencontres Internationales du Dessin de Presse et des Médias. Un festival reconduit pour la quatrième année par l’association Ça presse. Le top départ a été donné à l’Hôtel de Ville. Inès Krimi était sur place. Ça presse ! Les Rencontres Internationales du...
Du 20 au 23 mars se tiennent les Rencontres Internationales du Dessin de Presse et des Médias. Un festival reconduit pour la quatrième année par l’association Ça presse. Le top départ a été donné à l’Hôtel de Ville. Inès Krimi était sur place. Ça presse ! Les Rencontres Internationales du Dessin de Presse et des Médias revient à Lyon pour sa 4ème édition. Organisé par l’association Ça presse en partenariat avec notamment la Ville de Lyon, le festival compte 3 jours de rencontres, d’expositions, d’ateliers et de projections pour mettre en avant cet art de l’actualité. 2025 est une année particulière car elle marque les 10 ans des attentats contre Charlie Hebdo. Coco, dessinatrice de presse pour Libération et rescapée de l’attentat fait partie des artistes présents pour cette édition. Si elle a décidé d’y participer, c’est surtout pour promouvoir son métier, qu’elle qualifie d’important « pour la liberté d’expression et la démocratie. »« Notre liberté d'expression, elle est là et il faut qu'on l'utilise pleinement dans les droits qui sont les nôtres. Il faut toujours se battre parce que cette liberté, elle est menacée de partout et en même temps, on se marre quand même à la défendre. A Charlie Hebdo, ça a toujours été une préoccupation de transmettre ce que c'est, un dessin satirique, ce qu'est l'humour noir, la lecture d'un dessin de presse. Ne pas le regarder au premier degré, essayer de de penser autrement, de faire ce pas de côté par rapport à l'actualité… Donc on essaie de transmettre aux jeunes. On va dans les lycées expliquer un peu ce que c'est notre travail, comme on peut le faire ici pendant pendant des festivals. C'est vrai que j'aimerais qu'il y ait un peu plus de jeunes femmes qui s'emparent du crayon. Et surtout que le métier perdure parce que c'est un métier formidable, un regard sur le monde. On se marre et on est sérieux en même temps, il n’y a rien d’aussi bien que de pouvoir faire son métier à la fois avec plaisir et engagement, moi je suis toujours passionnée. » La passion, c’est ce qui anime tous les dessinateurs présents au festival mais aussi les membres de l’association Ça presse. Son président Jacques Boucaud a d’ailleurs exprimé son opinion sur la liberté de la presse en 2025. « Il y a de moins en moins de journaux, donc forcément moins de dessinateurs de presse. Des journaux qui ont la trouille de publier des choses qui peuvent, vis-à-vis d’une partie de leur lectorat, leur poser souci. Autrefois, il y avait une liberté beaucoup plus grande et c'est ce qu'on déplore aujourd'hui, qu'elle soit en régression. C'est important aujourd'hui pour les journalistes et dessinateurs de presse de se battre et continuer de se battre pour la liberté d'expression. Nos objectifs pour cette édition sont d’accueillir encore plus de monde que l'an passé. On a eu 8 000 visiteurs et j'espère que cette année on en aura encore plus. »Pour rester dans les chiffres, cette année le festival compte une cinquantaine de dessinateurs invités et 250 œuvres exposées durant les trois jours d’évènement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Du 20 au 23 mars se tiennent les Rencontres Internationales du Dessin de Presse et des Médias. Un festival reconduit pour la quatrième année par l’association Ça presse. Le top départ a été donné à l’Hôtel de Ville. Inès Krimi était sur place.
Ça presse ! Les Rencontres Internationales du Dessin de Presse et des Médias revient à Lyon pour sa 4ème édition. Organisé par l’association Ça presse en partenariat avec notamment la Ville de Lyon, le festival compte 3 jours de rencontres, d’expositions, d’ateliers et de projections pour mettre en avant cet art de l’actualité.
2025 est une année particulière car elle marque les 10 ans des attentats contre Charlie Hebdo. Coco, dessinatrice de presse pour Libération et rescapée de l’attentat fait partie des artistes présents pour cette édition. Si elle a décidé d’y participer, c’est surtout pour promouvoir son métier, qu’elle qualifie d’important « pour la liberté d’expression et la démocratie. »
« Notre liberté d'expression, elle est là et il faut qu'on l'utilise pleinement dans les droits qui sont les nôtres. Il faut toujours se battre parce que cette liberté, elle est menacée de partout et en même temps, on se marre quand même à la défendre. A Charlie Hebdo, ça a toujours été une préoccupation de transmettre ce que c'est, un dessin satirique, ce qu'est l'humour noir, la lecture d'un dessin de presse. Ne pas le regarder au premier degré, essayer de de penser autrement, de faire ce pas de côté par rapport à l'actualité… Donc on essaie de transmettre aux jeunes. On va dans les lycées expliquer un peu ce que c'est notre travail, comme on peut le faire ici pendant pendant des festivals. C'est vrai que j'aimerais qu'il y ait un peu plus de jeunes femmes qui s'emparent du crayon. Et surtout que le métier perdure parce que c'est un métier formidable, un regard sur le monde. On se marre et on est sérieux en même temps, il n’y a rien d’aussi bien que de pouvoir faire son métier à la fois avec plaisir et engagement, moi je suis toujours passionnée. »
La passion, c’est ce qui anime tous les dessinateurs présents au festival mais aussi les membres de l’association Ça presse. Son président Jacques Boucaud a d’ailleurs exprimé son opinion sur la liberté de la presse en 2025. « Il y a de moins en moins de journaux, donc forcément moins de dessinateurs de presse. Des journaux qui ont la trouille de publier des choses qui peuvent, vis-à-vis d’une partie de leur lectorat, leur poser souci. Autrefois, il y avait une liberté beaucoup plus grande et c'est ce qu'on déplore aujourd'hui, qu'elle soit en régression. C'est important aujourd'hui pour les journalistes et dessinateurs de presse de se battre et continuer de se battre pour la liberté d'expression. Nos objectifs pour cette édition sont d’accueillir encore plus de monde que l'an passé. On a eu 8 000 visiteurs et j'espère que cette année on en aura encore plus. »
Pour rester dans les chiffres, cette année le festival compte une cinquantaine de dessinateurs invités et 250 œuvres exposées durant les trois jours d’évènement.
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LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
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