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Épisode
23 mai 2025 - 4min
Cette semaine : entre tensions budgétaires et incertitudes géopolitiques, l’économie mondiale reste fragile.  🇺🇸 États-Unis
 Coup dur pour les États-Unis : Moody’s a retiré la note maximale AAA à la dette américaine, la rétrogradant à AA1. En cause, une dette publique en hausse et un coût de financement de plus en plus lourd. Le Trésor américain...
Cette semaine : entre tensions budgĂ©taires et incertitudes gĂ©opolitiques, l’économie mondiale reste fragile.  🇺🇸 États-Unis
 Coup dur pour les États-Unis : Moody’s a retirĂ© la note maximale AAA Ă la dette amĂ©ricaine, la rĂ©trogradant Ă AA1. En cause, une dette publique en hausse et un coĂ»t de financement de plus en plus lourd. Le TrĂ©sor amĂ©ricain a rĂ©cemment lancĂ© une Ă©mission obligataire, mais la demande Ă©tait faible. Le ratio de couverture, indicateur de l’intĂ©rĂŞt des investisseurs, est très bas, malgrĂ© le statut historiquement refuge de la dette amĂ©ricaine. La dette atteint dĂ©sormais 130% du PIB, ce qui inquiète les marchĂ©s. Dans le mĂŞme temps, plusieurs membres du FOMC, ont mis en garde contre les incertitudes persistantes : les tensions gĂ©opolitiques, les politiques tarifaires, les niveaux d’endettement et de confiance des investisseurs en dĂ©clin. Ces facteurs brouillent la lecture de l’économie et compliquent les dĂ©cisions monĂ©taires. Mais un signal positif tout de mĂŞme : le PMI affiche une forte croissance, ce qui laisse entrevoir un regain de dynamisme.  🇪🇺 Europe
 En Europe, une nouvelle dĂ©claration de Trump a fait rĂ©agir les marchĂ©s avec une baisse des bourses europĂ©ennes suite Ă la menace d’imposer 50% de droits de douane Ă l’Union europĂ©enne Ă compter du 1er juin. L’inflation reste stable en zone euro, tandis qu’au Royaume-Uni, elle repart fortement Ă la hausse, portĂ©e par une belle consommation.  La revue de stabilitĂ© financière de la BCE, publiĂ©e cette semaine, alerte sur les risques dans ce contexte gĂ©opolitique. Tensions commerciales, politiques douanières changeantes et incertitudes liĂ©es aux dĂ©penses de dĂ©fense, qui alourdissent la dette publique. Le PMI global de la zone euro, recule lĂ©gèrement, signe d’un ralentissement modĂ©rĂ© de l’activitĂ©. En revanche, l’Allemagne affiche un PIB avec une progression marquĂ©e. Enfin, le compte rendu de la dernière rĂ©union de la BCE confirme une posture prudente. Un climat d’incertitude pèse sur la trajectoire Ă©conomique mondiale.  🇨🇳🇯🇵Asie
 En Chine, la production industrielle recule sur un an, mais reste au-dessus des attentes, ce qui pourrait signaler une forme de stabilisation après plusieurs mois difficiles. Le taux de chĂ´mage de son cĂ´té reste stable. Les derniers chiffres au Japon sont prĂ©occupants : l’inflation grimpe Ă 3,4%, et la croissance des exportations s’est divisĂ©e par deux. RĂ©sultat, la balance commerciale bascule de nouveau dans le rouge. Le gouvernement a tentĂ© d’émettre de nouvelles obligations pour se financer. Mais avec une dette publique Ă©quivalente Ă 260% du PIB, l’opĂ©ration n’a pas rencontrĂ© le succès espĂ©rĂ© : la demande des investisseurs a Ă©tĂ© très faible, comme en tĂ©moigne un ratio de couverture particulièrement bas.  🛢️ Matières premières
 Les prix du pĂ©trole sont en dĂ©clin cette semaine après une information de Bloomberg News selon laquelle l’OPEP+ envisagerait, sans confirmation officielle, d’augmenter la production de 411 000 barils par jour en juillet.  ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di Dia  Â
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Cette semaine : entre tensions budgétaires et incertitudes géopolitiques, l’économie mondiale reste fragile.
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🇺🇸 États-Unis

Coup dur pour les États-Unis : Moody’s a retiré la note maximale AAA à la dette américaine, la rétrogradant à AA1. En cause, une dette publique en hausse et un coût de financement de plus en plus lourd.
Le Trésor américain a récemment lancé une émission obligataire, mais la demande était faible. Le ratio de couverture, indicateur de l’intérêt des investisseurs, est très bas, malgré le statut historiquement refuge de la dette américaine. La dette atteint désormais 130% du PIB, ce qui inquiète les marchés.
Dans le mĂŞme temps, plusieurs membres du FOMC, ont mis en garde contre les incertitudes persistantes : les tensions gĂ©opolitiques, les politiques tarifaires, les niveaux d’endettement et de confiance des investisseurs en dĂ©clin. Ces facteurs brouillent la lecture de l’économie et compliquent les dĂ©cisions monĂ©taires.Â
Mais un signal positif tout de mĂŞme : le PMI affiche une forte croissance, ce qui laisse entrevoir un regain de dynamisme.
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🇪🇺 Europe

En Europe, une nouvelle dĂ©claration de Trump a fait rĂ©agir les marchĂ©s avec une baisse des bourses europĂ©ennes suite Ă la menace d’imposer 50% de droits de douane Ă l’Union europĂ©enne Ă compter du 1er juin.Â
L’inflation reste stable en zone euro, tandis qu’au Royaume-Uni, elle repart fortement Ă la hausse, portĂ©e par une belle consommation. Â
La revue de stabilitĂ© financière de la BCE, publiĂ©e cette semaine, alerte sur les risques dans ce contexte gĂ©opolitique. Tensions commerciales, politiques douanières changeantes et incertitudes liĂ©es aux dĂ©penses de dĂ©fense, qui alourdissent la dette publique.Â
Le PMI global de la zone euro, recule légèrement, signe d’un ralentissement modéré de l’activité. En revanche, l’Allemagne affiche un PIB avec une progression marquée.
Enfin, le compte rendu de la dernière rĂ©union de la BCE confirme une posture prudente. Un climat d’incertitude pèse sur la trajectoire Ă©conomique mondiale.Â
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🇨🇳🇯🇵Asie

En Chine, la production industrielle recule sur un an, mais reste au-dessus des attentes, ce qui pourrait signaler une forme de stabilisation après plusieurs mois difficiles. Le taux de chĂ´mage de son cĂ´té reste stable.Â
Les derniers chiffres au Japon sont préoccupants : l’inflation grimpe à 3,4%, et la croissance des exportations s’est divisée par deux. Résultat, la balance commerciale bascule de nouveau dans le rouge.
Le gouvernement a tenté d’émettre de nouvelles obligations pour se financer. Mais avec une dette publique équivalente à 260% du PIB, l’opération n’a pas rencontré le succès espéré : la demande des investisseurs a été très faible, comme en témoigne un ratio de couverture particulièrement bas.
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🛢️ Matières premières

Les prix du pétrole sont en déclin cette semaine après une information de Bloomberg News selon laquelle l’OPEP+ envisagerait, sans confirmation officielle, d’augmenter la production de 411 000 barils par jour en juillet.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ
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