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Ăpisode
20 juin 2025 - 3min
Cette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes gĂ©opolitiques et les risques de remontĂ©e des prix les poussent Ă rester prudentes.   đșđžÂ Ătats-Unis Au pays de lâOncle Sam, tous les regards Ă©taient braquĂ©s sur Jerome Powell, alias « Too Late », prĂ©sident de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump....
Cette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes gĂ©opolitiques et les risques de remontĂ©e des prix les poussent Ă rester prudentes.   đșđžÂ Ătats-Unis Au pays de lâOncle Sam, tous les regards Ă©taient braquĂ©s sur Jerome Powell, alias « Too Late », prĂ©sident de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump. TrĂšs attendu sur une possible baisse des taux, sa grande dĂ©cision fut de ne rien dĂ©cider. Pour la quatriĂšme fois consĂ©cutive, les taux directeurs restent figĂ©s entre 4,25% et 4,50%. A la Maison-Blanche, Trump sâagace. ObsĂ©dĂ© par lâidĂ©e de faire baisser les taux, il accuse Powell de saboter lâĂ©conomie et va jusquâĂ plaisanter sur le fait quâil devrait lui-mĂȘme devenir prĂ©sident de la Fed. La Fed le sait, tout peut dĂ©raper trĂšs vite. Les taxes du âLiberation Dayâ dâavril nâont pas encore fait effet puisque les entreprises absorbent encore les coĂ»ts. Le retour des tarifs Ă la fin de la trĂȘve avec la Chine menace lui aussi de raviver lâinflation sachant que Trump peut dĂ©gainer un tarif surprise Ă tout moment. Et la guerre entre lâIran et IsraĂ«l alimente lâinstabilitĂ©, surtout sur les prix du pĂ©trole. Ce cocktail peut rallumer lâinflation Ă tout instant et la Fed prĂ©fĂšre attendre, une fois de plus. Du coup, lâambiance gĂ©nĂ©rale se traduit par une mĂ©fiance en continu, tout en nâayant aucune idĂ©e de ce qui pourrait bien se passer.   đȘđș Europe Sur le vieux continent, les derniers chiffres vont dans le bon sens. En mai, le rythme de lâinflation a ralenti dans la zone euro, Ă la fois en annuel et en mensuel. Au Royaume-Uni, câest le mĂȘme constat, il reste stable sur un an, et baisse fortement sur un mois. Cette semaine, la Banque dâAngleterre a maintenu ses taux directeurs inchangĂ©s, tandis que la Banque nationale suisse a poursuivi son assouplissement en abaissant son principal taux Ă 0%. Par ailleurs, Nagel, prĂ©sident de la Banque fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de surveiller les risques dâinflation liĂ©s aux tensions gĂ©opolitiques actuelles.   đšđłđŻđ” Asie Au pays du soleil levant, la Banque centrale du Japon a maintenu ses taux inchangĂ©s Ă 0,50%, comme la plupart de ses homologues. En revanche, elle a annoncĂ© quâelle allait rĂ©duire progressivement ses achats dâobligations dâĂtat, amorçant une sortie prudente de sa politique ultra-accommodante. Un exercice dâĂ©quilibriste, alors que lâinflation annuelle grimpe cette semaine Ă 3,70%.   đąïžÂ MatiĂšres premiĂšres Les tensions sur le pĂ©trole sâintensifient notamment avec lâescalade du conflit entre IsraĂ«l et lâIran. Les deux pays se parlent dĂ©sormais par missiles interposĂ©s, tandis que, de son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident des Etats-Unis dit ne pas encore avoir pris de dĂ©cision concernant une intervention en Iran, ajoutant que âtoutes les options Ă©taient sur la tableâ. En parallĂšle, le nouveau rapport de lâOPEP est tombĂ© : lâorganisation maintient ses prĂ©visions sur la croissance de la demande mondiale de pĂ©trole.  ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ
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Cette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes géopolitiques et les risques de remontée des prix les poussent à rester prudentes.
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 đșđžÂ Ătats-Unis
Au pays de lâOncle Sam, tous les regards Ă©taient braquĂ©s sur Jerome Powell, alias « Too Late », prĂ©sident de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump. TrĂšs attendu sur une possible baisse des taux, sa grande dĂ©cision fut de ne rien dĂ©cider. Pour la quatriĂšme fois consĂ©cutive, les taux directeurs restent figĂ©s entre 4,25% et 4,50%.
A la Maison-Blanche, Trump sâagace. ObsĂ©dĂ© par lâidĂ©e de faire baisser les taux, il accuse Powell de saboter lâĂ©conomie et va jusquâĂ plaisanter sur le fait quâil devrait lui-mĂȘme devenir prĂ©sident de la Fed.
La Fed le sait, tout peut dĂ©raper trĂšs vite. Les taxes du âLiberation Dayâ dâavril nâont pas encore fait effet puisque les entreprises absorbent encore les coĂ»ts. Le retour des tarifs Ă la fin de la trĂȘve avec la Chine menace lui aussi de raviver lâinflation sachant que Trump peut dĂ©gainer un tarif surprise Ă tout moment. Et la guerre entre lâIran et IsraĂ«l alimente lâinstabilitĂ©, surtout sur les prix du pĂ©trole. Ce cocktail peut rallumer lâinflation Ă tout instant et la Fed prĂ©fĂšre attendre, une fois de plus.
Du coup, lâambiance gĂ©nĂ©rale se traduit par une mĂ©fiance en continu, tout en nâayant aucune idĂ©e de ce qui pourrait bien se passer.Â
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 đȘđș EuropeÂ
Sur le vieux continent, les derniers chiffres vont dans le bon sens. En mai, le rythme de lâinflation a ralenti dans la zone euro, Ă la fois en annuel et en mensuel. Au Royaume-Uni, câest le mĂȘme constat, il reste stable sur un an, et baisse fortement sur un mois.
Cette semaine, la Banque dâAngleterre a maintenu ses taux directeurs inchangĂ©s, tandis que la Banque nationale suisse a poursuivi son assouplissement en abaissant son principal taux Ă 0%.
Par ailleurs, Nagel, prĂ©sident de la Banque fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de surveiller les risques dâinflation liĂ©s aux tensions gĂ©opolitiques actuelles.Â
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 đšđłđŻđ” AsieÂ
Au pays du soleil levant, la Banque centrale du Japon a maintenu ses taux inchangĂ©s Ă 0,50%, comme la plupart de ses homologues. En revanche, elle a annoncĂ© quâelle allait rĂ©duire progressivement ses achats dâobligations dâĂtat, amorçant une sortie prudente de sa politique ultra-accommodante. Un exercice dâĂ©quilibriste, alors que lâinflation annuelle grimpe cette semaine Ă 3,70%.Â
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 đąïžÂ MatiĂšres premiĂšresÂ
Les tensions sur le pĂ©trole sâintensifient notamment avec lâescalade du conflit entre IsraĂ«l et lâIran. Les deux pays se parlent dĂ©sormais par missiles interposĂ©s, tandis que, de son cĂŽtĂ©, le prĂ©sident des Etats-Unis dit ne pas encore avoir pris de dĂ©cision concernant une intervention en Iran, ajoutant que âtoutes les options Ă©taient sur la tableâ.Â
En parallĂšle, le nouveau rapport de lâOPEP est tombĂ© : lâorganisation maintient ses prĂ©visions sur la croissance de la demande mondiale de pĂ©trole.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ
Pas de transcription pour le moment.
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