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Épisode
18 avril 2025 - 4min
Cette semaine, les tensions commerciales restent au centre des débats avec un duel Washington-Pékin qui fait rage. L’ordre du commerce international semble se réorganiser, mais pas forcément dans le sens attendu par les Etats-Unis.  US :  Outre-Atlantique, la politique erratique des droits de douane du président américain commence à instaurer une incertitude insupportable...
Cette semaine, les tensions commerciales restent au centre des dĂ©bats avec un duel Washington-PĂ©kin qui fait rage. L’ordre du commerce international semble se rĂ©organiser, mais pas forcĂ©ment dans le sens attendu par les Etats-Unis.  US :  Outre-Atlantique, la politique erratique des droits de douane du prĂ©sident amĂ©ricain commence Ă instaurer une incertitude insupportable pour les marchĂ©s comme pour les chefs d'États. Si l’on se penche sur l’objectif à  long terme de la politique actuelle de D.Trump, c’est l’endettement gargantuesque de l’économie amĂ©ricaine qui est en ligne de mire. En termes de libre-Ă©change, il existe de grands dĂ©sĂ©quilibres commerciaux qui s’opposent Ă de grands dĂ©sĂ©quilibres de capitaux, notamment entre des pays comme la Chine et les US. CĂ´té macroĂ©conomique, il faut rappeler que la hausse des tarifs douaniers aura un impact inĂ©vitable sur l’inflation amĂ©ricaine. MalgrĂ© un marchĂ© de l’emploi robuste, la Fed et son prĂ©sident JĂ©rĂ´me Powell ont tenu Ă rappeler le risque d’inflation importĂ©e, mais Ă©galement le risque d’un ralentissement prononcĂ© de la croissance. Alors qu’une baisse de taux de la Fed semblait encore incertaine il y a peu, les acteurs de marchĂ© anticipent une prochaine baisse au 1er semestre 2025. Une fois de plus, l’incertitude prime et restreint les banques dans leurs capacitĂ©s à scĂ©nariser le futur. L’attentisme et la prudence sont donc de mise avant d’en savoir davantage courant de la semaine prochaine.  EUROPE :  Lors de la rĂ©union de mercredi, la BCE au travers de sa prĂ©sidente Christine Lagarde a rĂ©affirmĂ© la volontĂ© de venir soutenir la situation Ă©conomique actuelle. Alors que le ton Ă©tait plutĂ´t conservateur suite Ă la dernière baisse de taux, la BCE a optĂ© pour un nouvel assouplissement de sa politique monĂ©taire avec une nouvelle baisse de taux de 25 points de base, portant ainsi Ă 50bps la baisse totale depuis 2025. Cette dĂ©cision confirme l’incertitude Ă©touffante qui règne sur la scène macroĂ©conomique alors que Donald Trump maintient ce climat de volatilitĂ© et de crainte. Les marchĂ©s rĂ©agissent timidement aux rumeurs qui circulent, mais semblent surtout attendre le prochain coup de massue assĂ©nĂ© par le prĂ©sident amĂ©ricain. Cette tendance dovish est d’autant plus lĂ©gitime, que les tensions inflationnistes ne sont plus d’actualitĂ©s. Cet apaisement du niveau des prix se reflète au travers d’indices des prix Ă la consommation en baisse, notamment le CPI français qui ressort infĂ©rieur aux attentes Ă +2,20%. Outre les tensions, cette dĂ©cision reste cohĂ©rente avec une inflation dĂ©sormais stabilisĂ©e autour de 2,2% en rythme annuel, un niveau qui rapproche clairement la zone euro de son objectif des 2%. Christine Lagarde insiste toutefois sur un contexte Ă©conomique incertain, entre tensions commerciales mondiales et volatilitĂ© des marchĂ©s. Les entreprises investissent avec prudence, les mĂ©nages consomment avec retenue : l’économie reste sous tension.  ASIE :  En Chine, la production industrielle se porte bien et affiche une croissance forte soutenue par une consommation solide. Parallèlement, le chĂ´mage recule Ă +5,20% en rythme mensuel, contre +5,40% prĂ©cĂ©demment. Une double performance qui illustre l’impact positif des mesures de soutiens. Mais ce rebond pourrait ĂŞtre de courte durĂ©e : la Maison Blanche vient d’annoncer une hausse spectaculaire des droits de douane sur certains produits chinois, pouvant atteindre jusqu’à 245%. Une escalade brutale qui remet de l’huile sur le feu entre PĂ©kin et Washington. La Chine a immĂ©diatement rĂ©agi, dĂ©nonçant une dĂ©cision “dĂ©nuĂ©e de sens Ă©conomique” et promettant des contre-mesures “rĂ©solues”. Au Japon, les exportations progressent, mais la Banque du Japon (BOJ) reste prudente. L’institution redoute les effets des tensions commerciales sur la consommation et pourrait revoir ses prĂ©visions.  MPs : 🛢️ Le pĂ©trole reprend des couleurs, portĂ© par l’incertitude mondiale. La rĂ©union mensuelle de l’OPEP acte d’un ralentissement marquĂ© de la demande avec une baisse de ses prĂ©visions de croissance Ă©conomique mondiale pour 2025 et 2026. Alors que l’OPEP+ avait annoncĂ© vouloir augmenter sa production (ce qui avait entrainĂ© une chute des prix), des Ă©tudes montrent que la demande mondiale attendrait un plus haut avant de se contracter avec les directives de la transition Ă©cologique. En parallèle, les États-Unis sanctionnent une raffinerie chinoise accusĂ©e d’acheter du pĂ©trole brut iranien, une dĂ©cision qui s’inscrit dans la stratĂ©gie de pression sur l’Iran et de tensions avec PĂ©kin. De son cĂ´tĂ©, l’or bat un record historique Ă 3 300 $ l’once. Dans ce climat d’instabilitĂ© et de tensions tarifaires, le mĂ©tal jaune reste le refuge incontestĂ© des investisseurs. Â
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Cette semaine, les tensions commerciales restent au centre des débats avec un duel Washington-Pékin qui fait rage. L’ordre du commerce international semble se réorganiser, mais pas forcément dans le sens attendu par les Etats-Unis.
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USÂ :
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Outre-Atlantique, la politique erratique des droits de douane du prĂ©sident amĂ©ricain commence Ă instaurer une incertitude insupportable pour les marchĂ©s comme pour les chefs d'États. Si l’on se penche sur l’objectif à  long terme de la politique actuelle de D.Trump, c’est l’endettement gargantuesque de l’économie amĂ©ricaine qui est en ligne de mire. En termes de libre-Ă©change, il existe de grands dĂ©sĂ©quilibres commerciaux qui s’opposent Ă de grands dĂ©sĂ©quilibres de capitaux, notamment entre des pays comme la Chine et les US.Â
CĂ´té macroĂ©conomique, il faut rappeler que la hausse des tarifs douaniers aura un impact inĂ©vitable sur l’inflation amĂ©ricaine. MalgrĂ© un marchĂ© de l’emploi robuste, la Fed et son prĂ©sident JĂ©rĂ´me Powell ont tenu Ă rappeler le risque d’inflation importĂ©e, mais Ă©galement le risque d’un ralentissement prononcĂ© de la croissance. Alors qu’une baisse de taux de la Fed semblait encore incertaine il y a peu, les acteurs de marchĂ© anticipent une prochaine baisse au 1er semestre 2025.Â
Une fois de plus, l’incertitude prime et restreint les banques dans leurs capacitĂ©s à scĂ©nariser le futur. L’attentisme et la prudence sont donc de mise avant d’en savoir davantage courant de la semaine prochaine.Â
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EUROPEÂ :
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Lors de la réunion de mercredi, la BCE au travers de sa présidente Christine Lagarde a réaffirmé la volonté de venir soutenir la situation économique actuelle. Alors que le ton était plutôt conservateur suite à la dernière baisse de taux, la BCE a opté pour un nouvel assouplissement de sa politique monétaire avec une nouvelle baisse de taux de 25 points de base, portant ainsi à 50bps la baisse totale depuis 2025.
Cette dĂ©cision confirme l’incertitude Ă©touffante qui règne sur la scène macroĂ©conomique alors que Donald Trump maintient ce climat de volatilitĂ© et de crainte. Les marchĂ©s rĂ©agissent timidement aux rumeurs qui circulent, mais semblent surtout attendre le prochain coup de massue assĂ©nĂ© par le prĂ©sident amĂ©ricain. Cette tendance dovish est d’autant plus lĂ©gitime, que les tensions inflationnistes ne sont plus d’actualitĂ©s. Cet apaisement du niveau des prix se reflète au travers d’indices des prix Ă la consommation en baisse, notamment le CPI français qui ressort infĂ©rieur aux attentes Ă +2,20%.Â
Outre les tensions, cette décision reste cohérente avec une inflation désormais stabilisée autour de 2,2% en rythme annuel, un niveau qui rapproche clairement la zone euro de son objectif des 2%. Christine Lagarde insiste toutefois sur un contexte économique incertain, entre tensions commerciales mondiales et volatilité des marchés. Les entreprises investissent avec prudence, les ménages consomment avec retenue : l’économie reste sous tension.
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ASIEÂ :
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En Chine, la production industrielle se porte bien et affiche une croissance forte soutenue par une consommation solide. Parallèlement, le chômage recule à +5,20% en rythme mensuel, contre +5,40% précédemment. Une double performance qui illustre l’impact positif des mesures de soutiens. Mais ce rebond pourrait être de courte durée : la Maison Blanche vient d’annoncer une hausse spectaculaire des droits de douane sur certains produits chinois, pouvant atteindre jusqu’à 245%. Une escalade brutale qui remet de l’huile sur le feu entre Pékin et Washington. La Chine a immédiatement réagi, dénonçant une décision “dénuée de sens économique” et promettant des contre-mesures “résolues”.
Au Japon, les exportations progressent, mais la Banque du Japon (BOJ) reste prudente. L’institution redoute les effets des tensions commerciales sur la consommation et pourrait revoir ses prévisions.
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MPs :
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Le pétrole reprend des couleurs, porté par l’incertitude mondiale. La réunion mensuelle de l’OPEP acte d’un ralentissement marqué de la demande avec une baisse de ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 et 2026. Alors que l’OPEP+ avait annoncé vouloir augmenter sa production (ce qui avait entrainé une chute des prix), des études montrent que la demande mondiale attendrait un plus haut avant de se contracter avec les directives de la transition écologique. En parallèle, les États-Unis sanctionnent une raffinerie chinoise accusée d’acheter du pétrole brut iranien, une décision qui s’inscrit dans la stratégie de pression sur l’Iran et de tensions avec Pékin.
De son côté, l’or bat un record historique à 3 300 $ l’once. Dans ce climat d’instabilité et de tensions tarifaires, le métal jaune reste le refuge incontesté des investisseurs.
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